samedi 23 mai 2015

Pour Yael Mellul, femme, juive et combattante


Pour Yael. Le dégoût dis-tu? Oui. Mais militer (si peu que ce soit dans mon cas) c'est être allongée sous une voiture dont le réservoir fuit d'huile sale et tenter de colmater la brèche, on en prend forcément plein la gueule (ou vider une fosse septique à la petite cuillère.) Quand on voit ce que certains sont capables de faire et en toute impunité voire en étant même félicités... oui le dégoût et/ou le désespoir. (Mais il faut passer outre.) Exemple :accaparer des communs, barrer un chemin, saccager une ripisylve, abattre des murettes,  pomper l'eau d'une rivière et la polluer en aval par des écoulements sauvages, exploiter des gens.. puis dans un espace miroir aux alouettes (beau en apparence, mais..) ouvrir 15 j/2ans ! une expo saluée par les médias locaux. Et en parallèle, ceux qui s'opposent, qui tentent de pallier le saccage de leurs seules forces !! (voire seulement ouvrent les yeux et la bouche) qui ne sont nullement aidés au contraire parfois ! (J'ai dû me battre pour tenir le micro il y a quelques jours ! contre les saccageurs. J'y suis parvenue ms on me l'a coupé.) Oui le dégoût. Le désespoir. Voire la rage.  Je suis dans ta situation, moindrement car je ne suis pas racisée, mais moi aussi j'ai envie de jeter l'éponge parfois. De fuir. Et bien il ne faut pas. Pourquoi ? parce que les masses se tournent souvent du côté de celui qui se bat -et qui plus ou moins gagne.. ou force !! une certaine estime voire admiration, je parle pour toi- et fuir c'est ne plus se battre. Salut et fraternité.

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