vendredi 11 novembre 2011

DSL, pardon, K, dit Domi la trique, suite mais pas fin

Après le "Sofitel", l'affaire Banon, le Carlton à présent. Ça s'aggrave. Des échanges entre DSK et Fabrice Paszkowski, chef d'entreprise proche de l'ex-patron du FMI, mis en examen pour "proxénétisme aggravé en bande organisée, association de malfaiteurs, escroquerie et abus de biens sociaux" dans l'affaire du Carlton de Lille intriguent, comme on dit, les enquêteurs.



Paszkowski pourrait avoir organisé des parties fines à Paris et Washington pour le compte de DSK, tout en faisant passer la douloureuse sur des notes de frais à la charge de son entreprise. Dans l'un de ses portables, la justice a découvert une série de SMS que voici. Sélection.
- "J'emmène une petite faire les boîtes de Vienne le jeudi 14 mai. Ça te dis de venir avec une demoiselle ?" demandait DSK à son pote en 2009.(Faute d'orthographe comprise.)
- Juillet 2009 : "Veux-tu (peux-tu) venir découvrir une magnifique boite coquine à Madrid avec moi (et du matériel) ?".
- Puis, fin juillet 2009 : "OK. Bien reçu. Pour Gand, il faut que tu me dises vite de quoi il s'agit. C'est une boîte ou une soirée privée ?" (Pour savoir comment s'habiller?)
Mais d'autres messages n'évoquent pas les parties fines, mais plutôt lorgnent vers la politique (lien).

La nausée, ça ressemble de plus en plus à un polar porno et par certains côtés thriller. Il a inventé un genre littéraire qui devrait être assez vendeur. Des "petites" (!) des "soirées privées" et le "matériel" voilà notre ex futur président. Pour une quidame moyenne et yen a yen a tout de même comme dirait Zazie, ça fait peur. Seul avantage : ça va je l'espère rapporter du blé à Nafi, ainsi directement confortée dans ses dires sur le monsieur, (violent +++ etc.. lien)

Un détail que je tiens d'un flic -il parle en général- : "lorsqu'on sort une affaire, il faut savoir qu'en principe il y en a cinq à dix qui précèdent et qu'on n'a jamais sues." Un autre : la désinvolture avec laquelle le monsieur, qui n'est pas idiot, écrit, téléphone sur portable, omet d'effacer (!), laissant des traces, dans tous les sens du terme, faciles à pister, elle aussi, intrigue : se sentait-il au dessus de toute investigation? De tout soupçon? Pourquoi? Arrogance naïve ou garanties précises? Des potes convices (je laisse la coquille) qui le soutenaient et qu'il soutenait? 

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