jeudi 22 octobre 2015

Machisme, carnisme tout se tient

Totum masculum in testiculis
(tota mulier in utero)



Reconstitué (je n'avais pas fait attention 
qu'on lui avait coupé une partie du zizi)

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 Un macho lambda, un pote néanmoins (enfin pour faire vite), carniste et anti écolo. Cultivé, relativement  : 
--- J'admire ton activité rédactionnelle (ndlr, il s'agit de mes blogs dont je viens de lui envoyer le dossier abattoirshttp://journalphilozoique.blogspot.fr/2015/10/dossier-abattoirs.html ). Impossible de te contacter par tel. Bises du soir."
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Moi : "Activité 'rédactionnelle' ? Mmmm !! Peut-être pas seulement ni même l'essentiel, la "rédaction" n'est pas mon truc. C'est plutôt eidetique ou disons activiste écolo version.... allons... panthéo pur et dur (!) qui seraient le terme ad hoc. Tu fais comme Kiki (mon cousin) quand il était petit ("tu as écrit TOUT ÇA? ") mesurant la quantité/temps écoulé, évidemment sans avoir la moindre idée de lire .. mais assez épaté tout de même. Bon c'est la vie. Je vois que tu ne fais pas partie de mes amis réels ou virtuels (souvent entre les deux) qui sont devenus vegans après certains de mes articles (et pas seulement) .. et pourtant à ton âge et avec tes habitudes (un très léger sur poids peut-être?) cela te permettrait : 
1 de perdre quelques kilos ; 
2 de vivre plus longtemps ; 
3 mieux ; 
4 de devenir éthiquement droit (l'essentiel.) J'ignore si le Paradis éternel est au bout (avec ou sans vierges prêtes à tout pour te plaire.. ce qui du reste est contradictoire, sur ce coup, mieux vaudrait des "pro" expérimentées )... mais en revanche, redite, je sais que tu serais mieux, perdrais un peu de poids sans doute, plus performant intellectuellement... ça c'est quasi garanti et (ça, ça ne l'est pas) sexuellement et/ou "sentimentalement" plus top (ceci d'après une modeste étude purement statistique -sociologique si on veut faire chic- que j'ai entreprise et qui commence à s'étoffer un peu.) Et qu'en plus, et surtout, toutes ces horreurs que l'on fait semblant de découvrir maintenant grâce aux potes de l'association qui ont et le courage de faire la vidéo, je ne l'ai pas eu (j'ai vu les abattoirs, de Nîmes, mais je connais des gus qui ont bossé à celui d'Ales dont un, un ami, est parti pour ces raisons : il en parlait clairement dans tous les cafés, partout.. et des connards lui répondaient parfois qu'il exagérait!)... bref ces horreurs  n'existeraient plus ou moindrement. Salut et fraternité... et stp ne mesure pas mon "énergie" (du reste pas si extraordinaire !) à la longueur de mes articles (!) mais ne mange plus de "viande", ne sois pas complice de ce que tu as pu voir ou lire. Si tu as lu évidemment."

Aucune réponse évidemment sur le fond... Mais il m'envoie des images... de femmes déshabillées que du reste je ne peux pas ouvrir et dont de toutes manières je me fous.. avec une légende :
"Simplicité. Bidule. Le peintre de la femme." (Souligné par moi.) Images.
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Moi : "Je n'ai pas pu ouvrir la pièce jointe...  mais 'LA' femme, je ne sais pas ce que c'est. J'ai beau me retourner, je ne vois rien derrière moi.... ou parfois  je vois  DES femmes, c'est tout. En ce moment:
--- une demi-mondaine anglaise sur le retour encore assez belle, reliftée perfect et toujours d'attaque, court vêtue quoique ronde, élégante mais malencontreusement perchée sur des talons de 10 cm qui lui donnent la démarche hésitante et penchée d'une poule à la picore, cherchant frénétiquement un Swann (sur le net, de Cannes à Deauville, Ajaccio etc..) pour la relève tout en gardant par sécurité son point de chute dans ce modeste bled où elle a un client sérieux, friqué et de bon vouloir.. mais à présent presque plumé ; 
--- une jeune anorexique distante et hautaine qui ne dit mot ;
--- une mère de famille sapée bourge qui engueule son bonhomme négligé et picoleur ; 
--- une femme dite 'de ménage'  courageuse qui élève seule ses quatre enfants et sourit tout le temps (!) ; 
---- une serveuse compatissante qui malgré sa fatigue et son mal de tête, écoute tout en remplissant à la commande verres sur verres, à tour de rôle voire en même temps, le chômeur révolté, le riche amoureux presque ruiné et en voie d'abandon, le sportif inquiet de sa tendinite récidivante etc.. 
---- et dehors, une très belle adolescente gitane, (probablement prostituée) qui passe en roulant, moulée dans un legging sombre ne laissant rien ignorer de la perfection de son corps, hyper maquillée, cheveux aile de corbeau tirés en queue haut perchée, la bouche charnue méprisante, l'oeil noir et dur regardant en coin tout le monde avec mépris et haine... 
--- et, près du chauffage, une jeune intello alcoolique brillante et spirituelle, éthérée, un peu snob, qui se dit aussi mannequin (elle en a encore un peu l'allure).. et raconte ses voyages à l'autre bout du monde à un gus endormi en face d'elle ..
--- Et si, toujours curieuse de ce concept, je prends le miroir et je regarde, je ne vois qu'une auteure philosophique agacée répondant à un pote qui ne la lit pas mais lui envoie des images érotiques soft..

Car vois-tu, 'LA' femme, ça n'existe pas. C'est un concept, (une idée, -eidos c'est à dire la FORME en grec.. pour mouler des madeleines avant de les mettre à cuire au four) ... un concept douteux qui, même et parce qu'il se prétend mélioratif, est mortifère et c'est  bien son but... créé par des hommes en vue de nous faire rentrer dans le moule en pressant bien fort la pâte (à coups de tatanes s'il faut) et de nous opposer, offrant la cocarde à l'une puis à l'autre en un concours difficile où rien n'est jamais acquis ( à repasser tout le temps comme le brevet de pilote) dont ils sont à la fois initiateurs, décideurs des critères de sélection (assez flous, subjectifs et changeants), jury tout puissant et futurs consommateurs.

Tel le patron de la boulangerie qui vient à chaque fournée vérifier les madeleines de son pâtissier. Sont-elles suffisamment dodues, (mais pas trop), colorées comme il convient, (ni trop, ni trop peu), cuites à point et bien formées, sans coulures? goûteuses, souples en bouche et délicatement parfumées? Font-elles envie? .. pour prendre les meilleures, les décorer (étiquetter) et les présenter aux clients en évidence sur l'étal, laissant les autres dans le tiroir (ce qui n'empêche qu'elles seront aussi servies au tout- venant, ou, s'il y a surplus, le soir, en sac et à bas prix.) Une manière de nous angoisser ou à tout le moins nous mettre mal à l'aise.

Et l'homme (au sens "mâle") au fait? S'est-il demandé s'il était cuit à point, bien formé, goûteux en bouche, souple et délicatement parfumé ? S'il faisait envie? Si on allait le mettre à l'étal avec étiquette... ou dans le tiroir pour le tout venant ? voire le soir, le solder en sac pour les oublieuses affamées ou désargentés ? Jamais. Il est l'homme, lui. http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2015/08/le-31-aout-lolibrius-vol-sans-escale.html

Un soir, aux terrasses, un olibrius,
Renversé sur son fauteuil,
(Le Caïd du bar des Sports..)
Plus tout frais.. andropausé large,
Tête blême en lame de couteau, 
Chauve à demi, dents en recadrage,
Entre deux rôts, au énième pastis
Pour noyer le chom'du,
A la cantonade rameutée :
"Moi ce que je demande à une femme,
C'est avant tout.. avant tout...

D'être douce, pas compliquée..
Fournie de là (geste) et de là (re geste).. 
(réflexion profonde, il rassemble 
Péniblement des souvenirs anciens) 
Quoique c'est moins important...
Mais de ne pas emm... (pâteux) 
Et aussi de savoir me ..  (re pâteux) ...
Et surtout de pren.. (re et re pâteux)...

Je ne saurai donc jamais. 
Mais je sens comme qui dirait?
Que je n'ai aucune chance. 

Un de la même eau, plus sinistre encore 

Un squelette au visage de second couteau, usé, ignare,
"Moi, ce que j'aime, c'est les minces
J'ai horreur des grosses,
C'est comme ça!"
("Serait-ce que tu es sous dimensionné coco?")
"Alors j'ai pas voulu.
Et elle l'a mal pris !
J'y peux rien, j'aurais bien aimé
Lui faire plaisir, (!)  mais les grosses jepepa..."

Blague macho... et revers du droit !

Un pote un peu macho m'envoie une "blague" limite comme il en affectionne. La voici :

Un vieux entre au confessionnal. (Le vieux, au curé) :
-- Durant la guerre j'ai caché une jeune femme juive dans le grenier de ma maison afin d'éviter que les soldats allemands l'envoient dans un camp de la mort.
Le curé :
-- Mais c'est un beau geste ! vous n'avez pas à le confesser ! vous avez sauvé la vie de cette jeune femme !
Le vieux :
-- Je dois vous avouer qu'en échange elle me faisait des fellations.
Le curé :
-- Je vois. Votre geste est moins beau, mais le Seigneur vous pardonne et je suis certain que cette jeune femme est reconnaissante envers vous malgré tout.
Et le vieux de demander alors :
-- Croyez-vous que je devrais lui dire que la guerre est finie?
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Moi :
--- Mais en fait c'est l'histoire de beaucoup de couples, emblématique, je dirais presque de tous, (mise en scène par exemple par Molière.)

lundi 19 octobre 2015

Dossier abattoirs (pas seulement celui d'Alès)

Abattoirs, le dossier (à partir de l'article de Midi Libre repris par le Figaro sur l'abattoir d'Alès à la suite d'une vidéo irregardabe où on voit des animaux DÉPECÉS VIVANTS -sadisme? nécessité de rendement? Economie de produit?- une enquête est ouverte.. J'ai comme un doute car ces horreurs était connues par tous -un pote qui y a travaillé le disait ouvertement dans tous les lieux publics, il suffisait d'écouter, à quoi certains connards lui répondaient que ce n'était pas vrai, ou exagéré, ou des histoires politiques (!) mais qu'il a fallu le courage de l'association qui a réussi à faire la vidéo en caméra cachée pour qu'en haut lieu, on "découvre" enfin ces atrocités. Notons aussi que les "défenseurs"de l'abattoir depuis fermé assurent que ces images, on aurait pu les tourner dans n'importe quel abattoir. !!! )
Une idée : "onabesoindetuépourmangé"... "célaloidelanature"... "on ne peut vivre sans viande" comme disent les connards (voir mes images à ce sujet, y compris nue juste pour dire qu'on peut). Soit. Admettons. Alors je propose que les abattoirs soient vitrés et visitables à tout moment. Puisqu'il faut ? Il faut. Alors regardez ce kifo, connards. Et situés en plein centre des villes. Sinon, si c'est nécessaire, et accompli perfect, sans souffrance, un vrai plaisir, direct au Paradis des animaux, pouvez vous dire pourquoi ils sont toujours planqués, isolés, bâchés pour les camions ? Mmmm ?

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/apres-les-abattoirs-les-hommes.html (deux images : le Gard champion des homicides sur dix ans... Un rapport ? Sans doute évident : la misère, entre autres..)

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/attendrir-la-viande-peut-etre-la-pire.html
Bref article qui montre une autre atrocité mais soft : on masse un veau avant de l'abattre pour que sa viande soit meilleure. Braves éleveurs, va!)

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/reponse-ceux-qui-mangent-de-la-viande.html
Un coup de gueule contre les andouilles -dont je fus en ce qui concerne le lait- qui assurent ne manger que de la "viande" bio parce que lezanimosonbientrété. En reprenant du gigot d'agneau.

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/abattoirs-enquete-pour-cruaute.html
Le point de vue attendu des politiques (ça crée des emplois !) et de quelques connards emmerdés parce qu'il y a un manque à gagner..

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/labattoir-de-nimes-quelques-details.html
Question : celui de Nîmes est-il mieux? A présent que celui d'Alès est fermé, 70 km de plus.. Il se trouve que celui-ci je 'lai "visité" malgré moi. Mes impressions -il y a 33 ans- inoubliables. Depuis je suis végan.

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/abattoirs-dales.html
Juste une note vite fait (l'abattoir d'Alès a fermé.)

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/savez-vous-un-article-de-reglement.html
Un livre à lire ("ces bêtes que l'on abat") absolument... et un article de règlement des abattoirs ... directement inspiré des camps de la mort..

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/si-tout-le-monde-etait-vegan.html
Ce qui adviendrait si tout le monde était vegan... Seul "dégât" collatéral' -très relatif- que je vois : les trust assassins de la "viande" seraient en faillite mais bon...

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/ce-qui-caracterise-lhomme-dans-lespece.html
L'homme, l'espèce la pire... qui va vers sa perte d'ici (?) cent ans ou moins.. L'avenir en une image.

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/le-gard-pays-de-tous-les-records.html
Hélas !!! Le Gard !!! la région la plus pauvre de France (après la Seine Saint Denis) : record d'accidents mortel routiers, d'alcoolisme, d'homicides et de violences, de cruauté envers les animaux, et aujourd'hui on en a encore pulvérisé un haut la main : celui des accidents du travail...  (Note juste un détail : pour ce qui concerne l'antisémitisme, "on" semble aussi assez bien placés, mais il n'y a pas de statistiques à ce sujet, dommage... et pour ce qui est de l'analphabétisme, il me semble me souvenir qu' "on" arrivait aussi largement en tête du concours.) Finalement tout se tient. 

jeudi 15 octobre 2015

Les abattoirs d'Alès, une (fausse) découverte

http://journalphilozoique.blogspot.fr
La misère animale est également la misère humaine (mais démultipliée.) On en a l'exemple ici, dans le Gard (la région la plus pauvre de France -après la Seine Saint-Denis-) et dans cette région, la zone la plus touchée ... un sans-faute au bac avec félicitations du Jury en somme ! 










mercredi 7 octobre 2015

Une vie de femme "normale" + analyse

Une vie de femme normale

Jusqu'à six ans, j'étais une princesse dans un village minier cévenol,
Ou ma mère régnait en belle autocrate humaniste...
Et en oubliait d'être mère...
Mais à trois ans, dans un car, un homme m'a touchée, montré son sexe,
Et s'est masturbé devant moi après m'avoir pincée en haut des cuisses,
J'ai crié, j'avais mal, il m'a lâchée..
Je n'ai pas été traumatisée car ma grand-mère m'a tout de suite
Expliqué.. et affirmé que le monsieur serait sévèrement puni..

A huit ans, j'étais une enfant aimée, "normale", bonne élève..
A douze, nouvellement arrivée à Marseille, dans un bus, je me suis fait "toucher"..
Presque jusqu'au viol, impossible de bouger tant il y avait de gens.
Je n'ai pas osé crier.
Je l'ai dit à ma mère, et à 14 ans, Elle m'a acheté un Solex.
J'ai failli me tuer la première fois en glissant sur du verglas devant un bus.
(UN ACCIDENT, FATALITÉ...)

A seize ans, j'ai subi une agression sexuelle d'un proche sur laquelle je ne m'étendrai pas
Je n'ai plus jamais eu confiance en aucun homme plus âgé que moi.
(BIZARRE CETTE FILLE. UN PEU FOLLE SANS DOUTE..)

Puis à 18 ans, dans ma voiture garée où je me reposais, un jeune type a essayé de me violer.
Il était ivre et j'ai réussi à le blesser dans l'oeil avec ma chaussure (à talons aiguilles!)
Quelle que soit ma fatigue, je ne me suis plus jamais garée dans un endroit isolé..
Si bien qu'un jour j'ai eu un accident car je me suis endormie au volant.
(UN ACCIDENT, FATALITÉ...)

A 20 ans, un chauffeur de camion a aussi essayé de me violer, (le plus grave),
J'ai eu beaucoup de chance et fait 6 km à pied sur l'autoroute de nuit pour arriver à Cavaillon,
Les voitures me frôlant,
Refusant de monter avec quiconque me le proposait.
(UN ACCIDENT, FATALITÉ...)
Je n'ai plus jamais fait de stop.

Puis à 22 ans, un jeune type a essayé de m'embrasser et m'a touché les seins en voiture,
Je m'en suis sortie en accélérant à fond jusqu'à Alès au risque de nous tuer...
(UN ACCIDENT, FATALITÉ...)
Où je l'ai déposé devant le commissariat. Il a détalé.
Je n'ai plus jamais pris quelqu'un en stop.

Puis j'ai été battue et violée par mon premier mari, gauchiste,
(Un "Che" d'arrondissement)
Jaloux pathologique. Je n'ai plus jamais eu confiance en aucun homme ou presque.

Puis je me suis mariée et j'ai eu une vie normale, plutôt bourgeoise,
Mais il m'était difficile d'aimer,
Tout comme lui, pour des raisons analogues...
Nous nous sommes séparés au bout de 30 ans..
Je n'ai plus jamais vécu conjugualement.
(BIZARRE CETTE FEMME, UN PEU FOLLE SANS DOUTE..)

Et à 58 ans, j'ai été harcelée par un jeune gars "amoureux" de moi qui ne supportait pas la rupture.
(UN ACCIDENT, FATALITÉ...)
Il a pris six mois fermes mais avec la confusion des peines, rien.
Je n'ai plus jamais aidé un sans-papier.
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J'ai 67 ans et je veux que ça change. Cette violence, comme l'obsolescence des objets, notre burqa invisible, est programmée (1) pour nous exploiter et si on résiste, si on se lève, nous réduire... programmée pour nous forcer à une vie diminuée, à accepter l'inacceptable pour ne pas être seules, pour être "protégées"... programmée par une SOCIÉTÉ DE MACS qui nous transforme en putes.. où on n'a le choix qu'entre être exploitées par un seul (modérément si on est chanceuses) ou par TOUS (hard).

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Note : je ne parle ici que des agressions spécifiquement sexuelles car être femme ne nous protège évidemment pas des agressions crapuleuses, au contraire (à la carte bleue etc.. et même récemment une balle dans le bras qui apparemment ? ne préoccupe guère les gendarmes.) Il faudrait en certains cas plutôt parler d'agression non pas sexuelles mais de genre (une agression mettons crapuleuse mais qui n'aurait pas été perpétrée si la cible avait été un homme.)

(1) Si bien que se demander pourquoi la violence contre les femmes est si peu prévenue, si mal palliée et enquêtée (et forcément, justiciée), déplorer la baisse des effectifs des gendarmes, des policiers (ou parfois leur faible compétence), c'est inverser les causes et les conséquences :  tout  ceci n'est que l'effet d'une cause, la volonté délibérée de maintenir les femmes -et les pauvres- dans la crainte et la dépendance pour pouvoir les assujettir -les exploiter- davantage et sans risques : lorsqu'une affaire est jugée importante, les moyens, "on" les trouve et elle est traitée. Et résolue, exemple, quand la fille de Mitterrand a perdu son chat dans la garrigue varoise impraticable.. et bien...  Minou a été retrouvé ! S'il y a baisse d'effectif (surtout dans les campagnes), et, à titre de supposition, de formation voire de compétence, (voir lien) ce n'est pas un hasard : c'est parce que :
1-  les zones reculées et défavorisées...
2 - les agressions, violences contre les femmes -et les enfants-
... ne sont pas jugées importantes. La plupart du temps, elles ne portent même pas plainte (on ne les y encourage pas, et c'est un euphémisme).
On crée ainsi des ghettos où la violence, (toujours d'abord contre les plus faibles, femmes et enfants) non justiciée, s'aggrave dramatiquement. Cela aussi est voulu : que les pauvres se battent entre eux et ils ne penseront plus à se révolter contre les vrais responsables de leur sort. Pane et circenses. (Du pain et du cirque -sous entendu, du sang, pour que le peuple se défoule et en sache gré au César qui pourtant les opprime.)

Voir lien http://femmesavenir.blogspot.com/2015/09/violence-contre-les-femmes-ou-mort-de.html

Dossier http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/10/dossier-violences-en-herbe.html

Regali Kyrien "être femme est un exploit dont nous devons être fières."

La cause de tous nos ennuis, la science l'a trouvée ! Oyez oyez !!

Dossier
http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/10/dossier-violences-en-herbe.html

La régression de la situation des femmes

 Oui, Solveig, je lis actuellement des bouquins sur le Moyen âge, j'y vois des femmes guerrières défendant leur château en l'absence du mec parti dieu sait où, aux croisades et parfois définitivement, ou revenu en morceaux (pas forcément choisis) !! des femmes qui estaient, étaient miresses (médecins) héritaient, et régnaient sans que personne n'y voit mal (ou parfois si, des rivaux seulement -comme pour les mecs- et elles devaient se garder à droite et à gauche, le viol étant un moyen commode de s'assurer d'un apanage, d'un duché ou d'un royaume car ensuite la violée était contrainte d'épouser le violeur), qui avaient cependant 10 enfants en moyenne, il est vrai que bcp mourraient etc... qui semblaient être respectées, tenue en compte en tout cas... L'avantage de la féodalité en somme : elles étaient au même titre que les mecs (avant la loi dite salique) des régnantes, y compris dans le haut moyen âge, les concubines auxquelles le roi laissait volontiers l'administration du royaume pendant qu'il allait en découdre avec les saxons ou les anglais !! et que s'en tiraient fort bien. Je vois des femmes (c'est plus rigolo) qui allaient seins nus dans le palais royal (vouiiiiii!!! bien avant les femens) comme la mode le permettait (Agnès Sorel l'ayant lancée en toute simplicité) sans que même le légat du Pape n'y trouve à redire... (ce qui n'a pas empêché la belle aux célèbres nénés de risquer sa vie pour sauver le roi (et du reste elle en est effectivement morte..) Et actuellement je vois des femmes méprisées, ensachées, violentées sans que personne ne s'en émeuve vraiment ou juste par comédie, lapidées sur un soupçon, violées comme par sport (exemple au Congo) etc... Une régression effroyable. NON !!!!

lundi 5 octobre 2015

Nos burkas invisibles, l'incompétence programmée des forces de l'ordre

L'incompétence programmée comme l'obsolescence programmée. 
La violence contre les femmes n'est pas ou très peu palliée et rarement justiciée volontairement. Il ne s'agit pas ici d'incompétence (de la police ou gendarmerie ) ou plutôt si elle existe, c'est une conséquence et non une cause. On la tolère voire la gratifie sans quoi elle ne s'afficherait pas dans toute sa superbe. (Lien) De même que l'école est là pour fabriquer de l'échec scolaire (sinon qui ferait marcher les machines ?) et reproduire les castes, les forces de l'ordre sont là pour nourrir le système qui nous (les femmes ) exploite.. et pour ce faire, surtout ne rien faire (ou juste pour faire croire) contre la violence SOCIALE quotidienne que subissent les femmes, surtout "seules" c'est à dire libres, qu'elles l'aient ou non choisi. C'est notre burka invisible.



Dossier http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/10/dossier-violences-en-herbe.html

Dossier violences en herbe...

En herbe, ce n'est pas sûr à présent... la balle est de plus fort calibre qu'on n'avait pensé.
















Une balle "perdue" et reçue (par moi) dans un village tranquille. Rien de grave, c'est juste le principe.. et la continuation de la "chose" en mieux si rien n'est fait. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

Pour les pressés, dernier article avec le résumé des "épisodes" précédents, l'envoi de la lettre ouverte
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/envoi-lettre-ouverte-par-mail-envoi.html

Analyse de la "violence en herbe", lettre ouverte aux élus et aux gendarmes.
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/la-violence-en-herbe-premisses-de-la.html

Un village, son charme et ses aléas, les rapports complexes entre délinquants (petits) indics et policiers ou gendarmes.. et le machisme sous jacent omniprésent. Certains mecs ne voient pas le honte que représente le fait de cogner sur une femme, y compris enceinte (cas du "héros"); Et pourquoi pas ? je vais me gêner, tiens!!
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/flics-indics-un-melange-detonnant.html

Les pervers ou assimilés sont de braves gens, et un peut en cacher un autre, le machisme ordinaire (lien précédent).. et le refus de me recevoir en urgence par les médecins du cabinet de groupe du village parce qu'ils "ne faisaient pas les urgences" sauf pour leurs patients, pardon, clients, dont je ne suis pas.
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html

Visite chez le médecin après la balle cette fois, (moins grave malgré les apparences que l'agression précédente car elle n'était pas ciblée, a eu lieu en public ou presque, et que j'ai été immédiatement prise en charge par les riverain/es, un élu, les pompiers, les gendarmes etc... et surtout que le coup se voyait clairement -l'autre asséné par un pro, n'avait presque pas laissé de marques-) un parcours du combattant, (voir lien précédent), mais qui en valait la peine. "Vous ne prenez rien ? Vraiment rien?" un médecin tout chagriné que je ne prenne "rien", cela en dit long hélas. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/knock-pas-mort.html

Articles assoicés.
Mon père, cet inconnu. Les "vieux" et la sur médicamentation par des médecins au plus grand profit des labos, qui souvent les détruit sans que l'on ne s'en rende compte. Tel mon père à la fin de sa vie, devenu étrange.. paillard, parfois limite grossier (!!!) => ce n'était plus mon père, mais mon père plus le Stilnox, dont il n'avait même pas besoin (qui de fait a causé mon agressivité et finalement notre quasi rupture).. Je n'ai compris qu'après. Grâce à la toile.
http://monpere.blogspot.fr/

Le poids des maux, le choc des labos. Les médicaments dangereux tout de même en vente, blog sur la médecine, les labos etc...
http://ecologine.blogspot.fr

Souvent on meurt guéri; la question des spécialistes très pointus certes mais qui parfois ne voient que leur "truc" et laissent passer des pathologies gravissimes concernant un autre organe. En ce cas, on meurt "guéri". Le cas du Médiator (la malade dont il est question en est une victime).
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/souvent-on-meurt-gueri.html


Analyse,la violence contre les femmes, le Midi 5 fois plus dangereux que Paris, lettre ouverte à Marisol Touraine, (premier projet)
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/le-midi-5-fois-plus-dangereux-pour-les.html

Plus précis http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/lettre-ouverte-2-une-marche.html

Discussion avec des internautes et image : http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/08/une-balle-non-vous-voulez-dire-un-ballon.html

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Épilogue, lettre avec addenda : ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête cette balle?" -le Maire-.)
http://pagetournee.blogspot.com/2015/09/violence-en-herbe-et-violence-en-ble.html

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L'enquête
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/recapitulatif-des-faits-agression-par.html

La solitude des victimes au bout de quelques jours, lettre à Nathan
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/la-question-de-la-solitude-des-victimes.html

Image : la grande cosse nationale !
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/violence-faites-aux-femmes-la-grande.html

Image : les mots et les faits !
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/violences-les-mots-et-les-faits.html

J'ai trouvé la balle sur le net, peut-être...
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/jai-trouve-la-balle.html


L 'enquête (suite !!) ou le foutage de gueule
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/10/lenquete-suite.html

Article connexe, après la lettre via Nina d'une jeune fille qui raconte sa vie..
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/10/une-vie-de-femme-normale.html





Une société de macs

Voir article (plus ancien)

dimanche 4 octobre 2015

Une vie de femme normale

Je viens de lire avec émotion le poème envoyé sur FB par Nina Parks .... qui m'a évoqué bien des choses, heureusement beaucoup moins graves. Mais toutes nous pourrions écrire (avec des variantes innombrables) ce qu'est une vie de femme, y compris (dans mon cas) "normale" si ce mot a un sens.


Le Poème envoyé par Nina, paru sur le Hutington post.
"A six ans, j'ai fait ma première fellation.
"C'est un jeu", qu'il m'a dit. "Tu ne veux pas jouer?"
C'était trop gros et je lui ai vomi dessus.
Il m'a dit que je ferais mieux la prochaine fois.
À sept ans, un garçon de ma classe a essayé de m'embrasser
pendant que les autres l'encourageaient.
Il m'a enlacé par derrière, en rigolant.
Je lui ai jeté du sable dans les yeux et me suis retrouvée chez le principal.
À huit ans, le maître m'a demandé de rester après la classe.
Il m'a portée sur ses épaules et m'a dit que j'étais jolie.
"Oh, la chouchoute!" ont crié mes amies, les yeux plein de jalousie.
Ils m'ont ignorée à la cantine ce jour-là.
À neuf ans, une fille plus âgée m'a demandé de soulever ma jupe pour elle dans le bus.
Elle était jolie et gentille, et elle m'a dit que si je voulais être son amie,
il fallait que je fasse ce qu'elle me demandait.
Je voulais être son amie.
À dix ans, quelqu'un de ma famille m'a demandé de lui faire un bisou sur la joue chaque fois qu'il venait.
Il était gros et parlait fort, et je me cachais sous mon lit
quand j'apprenais qu'il allait nous rendre visite.
On me prenait pour une enfant malpolie.
À onze ans, le type du garage a dit que nous ne partirions
que si je lui faisais un câlin chaque jour.
Il sentait le savon bon marché et la cigarette.
À douze ans, j'ai vu un homme mettre la main sur la poitrine de ma mère
alors que nous marchions dans la rue.
Elle l'a giflé. Les passants lui criaient de se calmer.
Elle ne s'est pas calmée.
À treize ans, en sortant d'un restaurant, j'ai vu un homme
qui s'approchait de moi en se masturbant.
Quand il m'a croisée, il m'a adressé un clin d'œil salace.
Avec mes amies, nous avons détourné les yeux, horrifiées.
À quatorze ans, un jeune homme dans une belle voiture m'a suivie jusqu'à chez moi alors que je rentrais de mon cours du soir.
J'ai ignoré son offre de me raccompagner et j'ai paniqué quand il est sorti de sa voiture.
Il m'a acheté une boîte de chocolats que j'ai refusée. Il s'est garé au bout de ma rue et est resté là pendant une heure.
"Ça m'excite de voir que tu as peur."
À quinze ans, on m'a tripotée dans le bus. J'avais tellement honte que je me suis confiée à un ami.
Il s'est mis en colère parce qu'il n'arrivait pas à croire que je n'aie pas crié au type d'arrêter. J'ai murmuré que j'avais eu peur et que j'étais seule mais il a continué à m'engueuler sans m'écouter. À ses yeux, ma passivité et mon silence expliquaient pourquoi ces choses-là continuaient de se produire. Il n'a pas attendu de connaître ma réponse.
À seize ans, j'ai découvert que Messenger avait un dossier "Autres" où les messages d'inconnus étaient automatiquement rangés.
Par curiosité, j'ai ouvert le dossier et y ai trouvé de nombreux messages d'hommes que je n'avais jamais vus auparavant.
Ils me faisaient des avances, me disaient que j'étais sexy, me demandaient des photos déshabillées et m'insultaient.
Effacer les messages.
À dix-sept ans, j'ai appelé à l'aide quand un type ivre m'a agressé sexuellement dans une rue fréquentée.
Il m'a semblé que les gens autour de moi accéléraient le pas.
À dix-huit ans, on m'a expliqué que le sexisme n'existait plus dans les sociétés modernes.
Que le harcèlement n'était pas aussi terrible que les femmes le disaient.
Que je devais faire attention à la façon dont je m'habillais.
Même si j'avais six ans et que je portais un pyjama rose.
Que je devais faire entendre ma voix.
Mais pas trop, car une fille doit être bien élevée.
Que je ne devais pas hésiter à demander de l'aide.
Mais sans exagérer non plus.
Que je devais rester chez moi le soir parce que c'est dangereux de sortir la nuit.
Que les agressions en plein jour, ça n'existe pas.
Que je devais toujours me déplacer avec au moins deux garçons.
Que j'avais besoin d'être protégée.
Qu'être une fille n'est pas si dur qu'on le prétend.
Aujourd'hui, j'ai dix-neuf ans.
Aujourd'hui, je suis fatiguée.
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Ma "réponse" à présent

Une vie de femme normale

Jusqu'à six ans, j'étais une princesse dans un village minier cévenol,
Mais à trois ans, dans un car, un homme m'a touchée, montré son sexe
Et s'est masturbé devant moi après m'avoir pincée en haut des cuisses,
J'ai crié, j'avais mal, et il m'a lâchée..
Je n'ai pas été traumatisée car ma grand mère m'a tout de suite
Expliqué.. et affirmé que le monsieur serait sévèrement puni..

A huit ans, j'étais une enfant aimée, "normale", à l'école plutôt bonne élève..
A douze, nouvellement arrivée à Marseille, dans un bus, je me suis fait "toucher"
Presque jusqu'au viol, pas moyen de bouger tant il y avait de gens.
Je n'ai pas osé crier.
Je l'ai dit à ma mère et à 14 ans, elle m'a acheté un solex.
J'ai failli me tuer la première fois en glissant sur du verglas devant un bus.

A seize ans, j'ai subi une agression sexuelle d'un proche sur laquelle je ne m'étendrai pas
Je n'ai plus jamais eu confiance en aucun homme plus âgé que moi.

Puis dans ma voiture garée où je me reposais, à 18 ans, un type a essayé de me violer.
Il était ivre et j'ai réussi à le blesser avec ma chaussure (à talons aiguilles!)
Quelle que soit ma fatigue, je ne me suis plus jamais garée à cet endroit.. ni aucun autre isolé
Si bien qu'un jour j'ai eu un accident car je me suis endormie au volant.

A 20 ans, un chauffeur de camion a aussi essayé de me violer, (le plus grave),
J'ai eu beaucoup de chance et fait 6 km à pied sur l'autoroute de nuit pour arriver à Salon
Refusant de monter avec quiconque qui me le proposait.
Je n'ai plus jamais fait de stop.

Puis à 22 ans, un jeune type a essayé de m'embrasser et m'a touché les seins en voiture,
Je m'en suis sortie en accélérant à fond jusqu'à Alès au risque de nous tuer,
Où je l'ai déposé devant le commissariat. Il a détalé.
Je n'ai plus jamais pris quelqu'un en stop.

Puis j'ai été battue et violée par mon premier mari, féministe.
Jaloux pathologique. Je n'ai plus jamais eu confiance en aucun homme ou presque.

Puis je me suis mariée et j'ai eu une vie normale, plutôt bourgeoise
Puis nous nous sommes séparés au bout de 30 ans..

Et à 58 ans, j'ai été harcelée par un type amoureux de moi qui ne supportait pas la rupture
Il a pris 6 mois fermes mais avec la confusion des peines, rien.
Je n'ai plus jamais aidé un sans-papier.

J'ai 67 ans, et j'en ai marre moi aussi.
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Note : je ne parle ici que des agressions spécifiquement sexuelles car être femme ne nous protège évidemment pas des agressions crapuleuses (à la carte bleue etc.. et même récemment une balle dans le bras qui apparemment ? ne préoccupe guère les gendarmes. )

Voir lien http://femmesavenir.blogspot.com/2015/09/violence-contre-les-femmes-ou-mort-de.html