mardi 31 mars 2015

FN... antisémitisme en marche allègre.. Spleen. Chronique d'un village occitan

Orage et désespoir. 



1 un jeune distrait a fait tomber mon portable dans un bac à eau. Une demi heure. C'est fou la dépendance à ces trucs... le seul machin qui dans le bled -et la magnanerie où je vis- me relie au monde "normal". (Solution pour les couillons ds mon genre : le débrancher, enlever la batterie, la carte... et l'immerger -un jour ou deux- ds un tupperware plein de riz, ça marche.)




2 Un pote rencontré tt à l'h -un militant coco impec, cultivé, courageux et brillant, parfois! autodidacte cependant- me dit que finalement, le FN n'est pas le diable et de vitupérer contre ces honnards de bourgeois qui prétendent le diaboliser alors que etc.. bref il a voté FN, lui qui est au SMIG depuis toujours pour un boulot ultra pénible et dévalorisé. Je lui réponds qu'il me fait penser à ceux -y compris des juifs- qui, lorsque le parti nazi a pris le pouvoir, pensaient que "ça allait bien finir par s'arranger".. Il rétorque que Le Pen n'a jamais été antisémite... ben voyons (!) confondant ou faisant semblant encore et toujours anti sionisme et antisémitisme.. 
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3 je parle avec un pote du "Vicaire" -le livre- (http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Vicaire.. attention, le wiki se goure, ce n'est pas une fiction !) et un troisième gus qui nous entend me dit qu'il faut tout respecter, certes, Israël ne devrait pas exister, les palestiniens etc.. -soit- la bande de gaze etc... OK.. puis il enchaîne, Dieudonné à l'appui (!) sur la différence de traitement médiatique entre le sort des palestiniens et celui des juifs, en faveur évidemment de ceux-ci. (Mais il n'ajoute pas que c'est parce qu'ils possèdent l'argent et peuvent acheter et diriger les médias, mais normalement de tels propos vont à la suite..) Dieudonné qui n'est pas un poil anti sémite évidemment, j'ai pas compris, je le diabolise. Je lui recommande son site, très clair.. -voir Sorral- mais il s'en va en me disant qu'il se doutait que ça allait finir comme ça -suis-je connue pour ? pour quoi bordel? Pour "Noces kurdes"? Pour mon anti antisémitisme?- Un comble, moi qui ai passé 20? ans ou plus à me faire raciser par des juifs -la famille tentaculaire de mon ex* qui a fini par avoir notre peau, notre peau en tant que couple-, chutttt, ne le répétez pas... un comble... mais bon* !! Pas trop le moral du coup, ya des j où on se sent un peu seule. M'en fous, je vais lire l'histoire de la révolution russe, ça me fera oublier un peu.. Ou de toutankhamon.. 


http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/cultures-et-racisme.html

samedi 28 mars 2015

Accident d'avion, simulations de vol en chaîne... et antidépresseurs. Pour Mr D. merci rétrospectivement!

Accident d'avion.. Il y a des lustres, un père d'élève, pilote de ligne, m'avait alertée sur les dangers qu'il y avait à supprimer un co pilote et sur l'insuffisance des formations continues ou plus exactement des simulations de vol obligatoires, certains pilotes surmenés enchaînant les exercices sans pause au point de "confondre" ensuite par une sorte de réflexe conditionné l'arrêt total des moteurs et le décollage bien que les deux mouvements soient totalement différents, -car ils ne laissaient pas assez de temps entre deux essais-, ce qui avait failli causer l'accident "inexplicable" d'un airbus, le pilote ayant coupé les DEUX MOTEURS !!! accident rattrapé de justesse par le co pilote qui a su redémarrer et redresser in extremis l'avion qui piquait. Le pilote responsable de cette "erreur" incompréhensible pour le commun des mortels -m'a dit Mr D.- était en instance de divorce, hard, sous anti dépresseurs d'où le retard pris dans les exercices et leur rattrapage en série accélérée en une seule journée. "Un jour il va forcément y avoir un drame" avait prévu Mr D. Je l'avais trouvé très pessimiste, sans doute pensais-je en raison des lamentables résultats de son fils, qui ne foutait rien et em. tout le monde (!) Il avait raison. Je le salue ici -s'il me lit- bien cordialement, avec mes excuses. (Note : son fils a eu le bac tout de même ce qui nous a bien soulagés tous car on ne tenait pas à l'avoir une seconde année..)

vendredi 27 mars 2015

Rajout aux "Chants philosophiques" : le langage et le sexisme, propos de rue. Ce que les mots veulent dire..

(... ou de troquet !)

CE QUI EST IMPORTANT DANS LE LANGAGE,CE N'EST PAS CE QU'IL DIT,  C'EST CE QU'IL NE DIT PAS.. (Lacan)

Premier cas. Un gus qui picole -gentiment, sans excès-.. qui "drague" -gentiment, sans excès!- la serveuse et fume -? peut-être avec excès?-... se trouve "choqué" par la couverture de Charlie (image) et planque carrément le numéro que j'avais laissé sur une table ... derrière une machine à café sise sur le comptoir. Il faut dire qu'il y voit -je l'ai compris ensuite- une bite. Pas moi. Conclusion : la bite est-elle sur le dessin ou dans sa tête? Bref questionnaire. Il semble que l'on soit à 1/2 ; 1/2.. mais peut-on compter les très jeunes car à l'adolescence et même ensuite selon la maturité, on voit des bites partout, surtout les garçons. 

Deuxième : des mecs -et même des sympa- désignent souvent des femmes uniquement par leur... couleur de cheveux ! Il y a "la blonde".. la "brune".. la "rousse"..etc à croire que nous sommes des perruques sur pied. Aucune idée que sous les tifs, il y a un cerveau. Ou encore ils les désignent par leur âge, surtout lorsqu'ils sont eux mêmes relativement en perte de vitesse et se flattent d'avoir "eu" une beaucoup plus jeune.

Mais eux-mêmes, en cas de doute, se désignent souvent par leur bagnole -ou leur moto-. Il y a "celui qui a une Clio"... une "BM".. une Ford fiesta... etc La "chose" a pris le pas sur l'individu. L'homme appartient à l'objet et non l'inverse... et la femme, elle, "appartient" au désir éventuellement suscité ou non, désir de l'homme, cela va sans dire. (Les cheveux). [Cela peut être encore plus bourrin, il y a aussi "celle qui a un beau cul... ou une belle poitrine"... ou son âge.. celle qui a 30 ans.. 40 etc...]

Troisième : un couple se sépare. Banal. On ne les voit donc plus. Réflexion d'un jeune -cultivé, relativement, reprise par un autre qui ensuite se défaussera-, à propos du MEC : "je ne sais pas s'il va "la" reprendre ou non.. Peut-être. Pas sûr.." Je m'insurge. Une femme n'est pas une machine à laver! Le second a l'air gêné mais le premier, initiateur de la formule, insiste, en substance, je coupe des cheveux en quatre, je suis un peu parano, excessive etc... (pas forcément faux.. quoique.. Car, citant les nazis, j'explique que lorsqu'on veut se débarrasser de quelqu'un appartenant à un groupe particulier honni par racisme, physiquement ou symboliquement, on commence par le/s réifier, le/s vilipender par le langage en usant de termes insultants ou seulement péjorants -les "bicots", les "youpins", les "putes", les "gonzesses", les "salopes", bref, les sales types ou les objets à usage ménager ou sexuel-.. ensuite, on les "parque" -les ghettos, les bordels, les harems- et enfin on les tue, éventuellement.. mais la "mort" est déjà incluse dans la réification par le langage. Tuer un "bicot", un "youpin" ou une "pute", ce n'est rien.)

- Une femme n'est pas un objet d'usage que l'on renvoie lorsqu'il ne donne pas ou plus satisfaction ou que l'on reprend ensuite éventuellement en cas de besoin urgent.. Le terme sous entend qu'elle est une chose, un objet.." 
- Mais on le dit tout le temps.. Je l'ai toujours entendu dire.
- Ce n'est pas parce qu'on le dit qu'il faut le dire. Pendant la guerre d'Algérie, "on" désignait tout le temps les arabes par des termes péjoratifs abjects et ce n'était pas une raison pour les employer. Et pour le mot "reprendre" en ce qui concerne une femme, c'est faux : "on" l'emploie rarement en ces cas ou alors ça risque de chauffer. Cela dépend peut-être des milieux. Il vaut à la rigueur pour un/e employé/e, pas pour une compagne car il suppose un rapport inégalitaire, justement un rapport d'employée à patron, c'est là le problème. Une compagne n'est pas une bonne. Ni une pute. Et un compagnon n'est pas un sultan à son harem qui "prend" ou "laisse" à son bon plaisir l'une ou l'autre.
- Mais c'est parce que pour vous c'est comme ça. Pour moi, non. Chacun son vocabulaire..
- Non. Les morts ont un sens, rigoureux, enfin... presque ! Tu me rappelles le lapin d'"Alice au pays des merveilles" -il représente le dictateur- lorsqu'il fait observer à Alice -nouvelle venue dans le pays- que ceci, mettons une tasse de thé, ici, s'appelle un bateau, "il suffit de le savoir, vous devrez apprendre" précise-t-il sévèrement. Alice, interloquée, objecte que ce n'est pas le sens usuel pourtant. "Ça ne va pas être facile de se comprendre !" soupire-t-elle ... à quoi le lapin répond immédiatement : "SI, TOUT DÉPEND QUI SERA LE MAÎTRE UN POINT C'EST TOUT !" Prétendre que "son" mot, celui que l'on a "toujours" entendu et employé, est soit le "bon", soit utilisable sans problème c'est se prévaloir contre l'autre, comme le lapin, d'un magistère inadapté et inacceptable. De la même façon, pendant la guerre d'Algérie, les filles -pied noir- récemment débarquées à Marseille qui au lycée employaient des termes péjoratifs désignant les arabes répondaient qu'elles les avaient toujours appelés ainsi et que "nous" devions "nous y faire" un point c'est tout.
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En effet, le "nomos" (le nom) signifie en grec aussi bien le "mot" que la Loi et par extension la "culture"... Celui qui le crée ou le modifie, celui donc qui nomme, qui attribue un nom "juste" (?!) aux choses et aux idées et qui l'impose aux autres ciselant ainsi le langage et la culture, c'est évidemment le dominant auquel les autres doivent se soumettre.. en employant les mêmes mots, les siens, aussi inadaptés ou mortifères soient-ils, des mots qui peuvent réduire, exclure et évidemment tuer, réellement ou symboliquement. L'exemple est flagrant du mot sanghô qui signifie femme (ouali) et qui petit à petit, avec la colonisation, est devenu synonyme de femme "facile" (négresse) puis de "pute".. au point que si actuellement on "traite" une africaine de ouali, on risque la paire de claque. Le mot "femme", qui en réalité signifie "femme blanche" a suppléé à ouali, étant entendu que les africaines ne sont pas des femmes -au sens ou les africains ne sont pas des hommes-. Les femmes africaines n'existent plus en tant que telles mais seulement en tant qu'objet sexuel -tarifé ou non- objet sexuel pour l'homme blanc. Idem avec les termes américains ou anglo saxons que l'on copie à force de clips, de chansons, de films doublés. ("Pour l'amour du ciel" par exemple, une formule qui y pullule à tout bout de champs y compris à propos du quotidien le plus futile et qu'en français on n'employait quasiment jamais sauf dans les seuls cas du langage religieux restreint-ce qui est logique!- arrive en force, au départ pour les nécessités du doublage mais ensuite a priori... ce qui transforme le français, langue précise, d'école philosophique rigoureuse en une "copie" dévoyée de l'anglais américain emphatique, superficiel et outré jusqu'à l'indécence..-mais certes pragmatique car évolutif, ce que n'est pas beaucoup le français.-)

Autre cas, plus banal, la moquerie -qui parfois se veut anodine, légère- au sujet de l'accent supposé d'étrangers -les noirs, les arabes et les roms font de bon "clients".. ainsi que, plus rarement, les "gens du Midi" et de leur supposé parler-. Gênant car ces sarcasmes se donnent souvent pour bon enfant -et parfois des victimes elles mêmes en rient, inconscientes, ou non, du racisme qui sous tend ces "imitations" outrées et souvent fautives-. Ces "blagues" sous entendent qu' "ils" ne savent pas parler convenablement comme "nous". (Ce qui ne laisse pas d'être comique lorsque ceux qui le pointent s'expriment avec un accent encore plus prégnant et de manière carrément fautive*!) Rappelons ici que le mot "barbare" qui désigne à l'origine TOUS ceux qui ne parlent pas grec, est forgé par un syntagme (bar-bar) imitant la soi disant gutturalité de la langue -arabe notamment- des non-hellénistes dont l'on retrouverait la trace même lorsqu'ils parlent grec sous forme de l'accent ... le mot barbare donc par la suite est devenu synonyme d' "inéduqué", de cruel, de non civilisé, grossier etc...  

Mais les mots évoluent -lentement pour le français!- avec les luttes, ici les luttes des femmes, et ce qui était peut-être admis -relativement- même réifiant, dans le cas en général d'un rapport inégalitaire par exemple d'un Prince avec une épouse ("il la reprendra peut-être") actuellement est choquant de toutes manières. A cela aussi il faut s'adapter et refuser sous prétexte que "on" le dit c'est : 1 se défausser du langage usuel, consensuel, comme le lapin, posant "son" langage comme un dictat ; 2 exciper du sexisme -ici le plus archaïque- ; 3 signifier que les femmes sont potentiellement ou réellement des objets donc des "putes" -au mauvais sens du terme-, un mythe classique machiste qui veut qu'elles exploitent les hommes en se servant de leur attrait sexuel, de leur rouerie... alors que la structure de la société génère évidemment l'inverse. (Même au 19ième, aucune jeune fille de bonne famille ne pouvait se marier sans dot -une dot parfois énorme- c'eût été une honte pour elle et pour sa famille, et du reste le cas ne se produisait quasiment jamais, une femme étant censée "rapporter" -de l'argent- au futur mari de manière totalement admise et acquise. L'inverse n'était pas vrai. Contrairement à ce que l'on croit, c'est toujours le cas du moins dans les mêmes milieux, -bourgeois aristo féodaux- et il n'est absolument pas malvenu de discuter ouvertement des "avantages" de l'une par rapport à ceux d'une autre, "avantages" désignant le montant de leur dot, âprement disputé jusqu'à faire jouer la concurrence. (Au Liban par exemple.) On retrouve ici la Sévigné qui impose crûment à son petit fils amoureux une femme qu'il n'aime pas mais qui apporte à la famille une dot énorme : "soyez raisonnable et non un enfant égoïste odieux, la toiture du château de vos parents est à refaire entièrement et ils n'en ont pas les moyens, ne faites pas le gandin..." ! )

* Exemple : à Besançon, http://fabricationmaladiepsy.blogspot.fr/2012/10/racisme-besancon-contre-les-rouges-du.html des camarades franc comtoises se moquaient de mon accent -léger- dans un parler parfois incompréhensible dont l'archétype comique était le quotidien "t'pasprltraj?" -ou "unjdpom"- qu'il fallait traduire par "passes-tu par le traj?" -"traj" désignant un tunnel qui faisait raccourci vers l'arrêt des bus que nous n'osions emprunter seules- et l'autre "un jus de pomme"... et certaines, devant mon regard interrogateur, s'agaçaient que "jen'parlpafrançais" (!!)  Euh si... justement !

jeudi 26 mars 2015

Un salaud comme un autre !

Rodrigo Garcia, dans son spectacle pendant lequel il torture des hamsters (prévu les 27 et 28 mars prochain au théâtre Liberté de Toulon) tombe sous le coup de quatre articles de loi :
Article 521-1 du Code pénal : « Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende »
Article L. 214-3 du Code rural et de la pêche maritime : « Il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques ainsi qu’envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité »
Article R. 214-85 du Code rural et de la pêche maritime : « La participation d’animaux à des jeux et attractions pouvant donner lieu à mauvais traitements, dans les foires, fêtes foraines et autres lieux ouverts au public, est interdite sous réserve des dispositions du troisième alinéa de l’article 521-1 du code pénal »
Article R. 654-1 du Code pénal : « (…) le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d’exercer volontairement des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe ».
Je vous serais reconnaissant-e de faire ce qui est en votre pouvoir pour ne pas permettre à M. Garcia de continuer à enfreindre la Loi impunément.
J'ajouterai que ces pratiques sont non seulement illégales mais sont surtout cruelles. Les animaux sont capables de ressentir peur et douleur. Si M. Garcia est incapable d'empathie, j'espère que vous en ferez preuve à sa place.
Vous en remerciant d'avance, je vous prie madame, monsieur, d'agréer l'assurance de ma considération respectueuse.
agglo-toulon@tpmed.org ; h.falco@senat.fr ; contact@theatreliberte.fr

mercredi 25 mars 2015

Dépression et printemps

Ce que je ressens de cette exubérance de la nature... m'angoisse, ces gens qui sont partout, trop visibles, trop voyants, comme je regrette le sombre hiver ou l'automne où pendant les jours courts on peut se terrer chez soi autour d'un feu, d'un bouquin, protégé, la nature discrète qui sait être là sans nous agresser par sa vitalité infernale, toutes ces exigences qu'elle requiert qui me paraissent insurmontables.. Je hais le printemps et encore plus l'été et l'infernale chaleur du Midi.. 


Anniversaire. Un salarié de l'agro alimentaire se suicide.. ou des aliments "médicamenteux", un concept !





 Un ouvrier de l’entreprise Nutréa-Triskalia, chauffeur livreur d’aliment pour bétail, s’est pendu avec la vis silo de son camion stationné dans un hangar de l’entreprise, sur son lieu de travail, vendredi 21 mars 2014, à Plouisy (Côtes-d’Armor). Ce sont ses collègues de travail qui l’ont découvert. Il a laissé deux lettres pour expliquer son geste. [Ndlr : on aimerait bien les avoir!]


Il y a deux mois, il avait été victime d’un grave accident du travail en déchargeant des grands sacs d’aliments médicamenteux [ndlr : un concept intéressant : aliment "MÉDICAMENTEUX" !! de deux choses l'une, c'est de la bouffe ou ce sont des "médicaments"? Et quid des "médicaments" que l'on fait ingérer à des animaux qui a priori ne sont pas malades ? Qu'est ce si ce n'est un traficotage abject et, on le voit ici, DANGEREUX et pour eux et pour ceux qui s'en "occupent" et pour ceux qui ensuite vont les "tuer" et les "consommer"... destiné à les rendre plus "rentables", plus gros, plus vite, plus roses..] "aliments médicamenteux" donc destinés aux porcelets. Il avait fait une réaction allergique aiguë au contact des poussières [ndlr : seulement aux poussières!] avec pour conséquences des brûlures au visage et aux yeux. [Ndlr : et les porcelets, ils font quoi? Et ceux qui les mangent ensuite? Et leurs déjections, aussi toxiques qu'eux mêmes? -à la mer!- ]




Le contenu des lettres laissées après son geste n'a pour le moment pas été révélé mais le syndicat "Solidaires" estime que "s’il est toujours difficile de déterminer précisément les raisons qui poussent un homme [...] un suicide sur son lieu de travail n’est jamais anodin ni le fait du hasard surtout quand il se produit dans une entreprise qui depuis quelques temps accumule les accidents du travail liés à l’utilisation massive de produits phytosanitaires." Les procédures judiciaires se sont en effet multipliées ces derniers temps contre Nutréa-Triskalia notamment après que des salariés aient été intoxiqués par des pesticides utilisés par le groupe et pour certains interdits – avec pour conséquences une hyper sensibilité aux produits chimiques multiples- ... et un licenciement par leur employeur. [Ndlr : on te bousille et ensuite on te vire, normal!] La moitié des salariés du site de Plouisy sont aujourd’hui suivis par la Mutualité Sociale Agricole (MSA), qui selon "Solidaires" aurait tendance à sous estimer les risques encourus par les salariés. [Et par les porcelets? Et par ceux qui les mangent? Et par les pêcheurs -ou les promeneurs- qui travaillent au milieu des algues vertes proliférant en raison des rejets toxiques des animaux ainsi "nourris" ou plus exactement "médicamentés"?] 

Trois répliques signifiantes.. "Si tu crois qu'elle va accepter"..

Une histoire signifiante. Scène Anne, Jean. Séparés. Hard. Elle essaie de raccrocher, -de sauver- ce qui peut encore l'être -afin qu'ils puissent avoir une simple relation, obligatoire car ils ont des enfants et des décisions à prendre ensemble-. 

-Allo? [Discussion d'affaires, du reste stérile..] Puis à la fin, conciliante : 
-Si tu veux, tu pourras venir (il le lui avait demandé autrefois et elle avait refusé) à présent les travaux sont presque finis et ça a l'air pas mal.. (Il s'était souvent plaint qu'elle vécût dans un taudis..) 
-Ah oui ?" Il semble donc (?) presque ému. Mais elle a le tort d'ajouter, toujours en mesure de conciliation, et émue elle même : 
-Avec Sonia (sa compagne) évidemment. (Cela lui coûte un peu mais baste..) 
Et la réponse de Jean claque aussitôt, sèche, nette (il ne lui a fallu que 3 secondes pour se rétablir, après l'émotion palpable que révélait sa précédente réplique.) 
-Si tu crois qu'elle va accepter de venir après ce que tu lui as fait. (C'est tout..)  

En résumé, un "baiser" ou ce qui en tient lieu => une gifle.... et parfois... vice versa ! Il faut seulement le savoir (mais on perd vite l'habitude au bout d'un an ou deux d'absolu silence et d'éloignement de plus de 700 km..) 

Les Cévennes, la solitude, la beauté... et une image de la pauvreté


(Le pire est que c'est vrai !)



Le dossier "vivre sans eau ni électricité" http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/08/dossier-vivre-sans-eau-ni-electricite.html

Ce que nous voyons et ce qui "est" réellement, exemple Steeve Mac Queen

Il est l'archétype du macho brute et -ou MAIS- censé être sexy -un bon fond lorsqu'on le connait!!- des films de série B, fascinant les midinettes ou supposé les fasciner. C'est moi qui suis parano? Sur l'image, j'ai cru qu'il la tabassait, car elle est... disons ambiguë !! Souvenir d'un film -il y a des lustres- genre western dans lequel il jouait un viol -enfin comme cela se jouait alors, "soft', mais le cœur y était- avec une joie sans mélange -et de surcroît dans le scénar le viol était "justifié" -c'était une très très méchante-.. Ça m'avait déjà à l'époque mise mal à l'aise.



L'image du film "réelle" 

 Ce que l'on peut voir.. -enfin que j'ai vue !- 
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lundi 23 mars 2015

Condition des femmes. Une image de FB.. et quelques modif..


Image originelle... Oui, excellent mais un peu édulcorée tout de même ! Une image de mec, certes de mec féministe, mais quasi convenue. La réalité est plus sinistre.. 
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Quelques modifs ! 
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samedi 21 mars 2015

Latifa, tuée par son mari


Le stress, crises d'angoisse, attaque de panique : c'est notre auto torture !


Si tout le monde connaît le stress et l'a déjà ressenti, peu ont réfléchi à sa nature exacte. Le stress est une pensée. C'est tout. Ni plus ni moins. Ce n'est pas quelque chose qui nous arrive, mais quelque chose qui arrive en nous.. Donc nous devons réussir à le contrôler  
D'ailleurs, sa définition est : "tension physique ou psychologique résultant de facteurs tendant à altérer un équilibre existant." (Vos pensées se dérèglent.)
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Sa définition médicale est : "La perception d'une menace réelle ou imaginaire pour votre corps ou votre ego." Il pourrait donc autant s'agir d'un tigre qui vous chasse ou de l'impression que quelqu'un est en colère contre vous (que ce soit vrai ou non). Mais qu'il s'agisse d'un réel ou de l'imaginaire, quand la vous ressentez comme source de stress, votre corps éprouve la même sensation : un flot d'adrénaline, de cortisol et d'autres hormones du stress envahissent votre corps, élevant votre rythme cardiaque, augmentant votre tension artérielle et le risque de caillots sanguins, endommageant le système limbique de votre cerveau, aggravant le stockage des graisses - ... faisant des ravages réels.
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Quand on parle de stress, on parle donc d'une perception, d'une pensée, d'une estimation. Certes, il y a des facteurs objectifs - la guerre, le décès de proches, les problèmes financiers, la famine, les soins dentaires. Mais la façon dont ces facteurs nous affectent détermine la réponse de notre corps au stress. Imaginez Woody Allen et James Bond se pointant mutuellement un pistolet sur la tempe : même facteur de stress, réponses totalement différentes.
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Quand je souffrais de fatigue chronique, je m'inquiétais constamment, je n'arrivais plus à dormir, tout me semblait source de stress. Un jour, quelqu'un m'a conseillé d'arrêter de m'inquiéter. J'ai vivement débattu avec lui, dressant une liste complète de tous les événements extérieurs qui me stressaient. Il s'est contenté de répéter que l'inquiétude était toxique ; il a ajouté que ce qui comptait vraiment était la façon dont j’appréhendais la situation et a continué à me dire que je devais juste cesser de m'inquiéter.
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Alors lentement, très lentement, j'ai appris à surveiller mes pensées, mes sensations, et quand une pensée stressante me venait à l'esprit, je m'arrêtais, respirais un grand coup et lâchais prise. En fait, c'est comme un muscle - plus vous l'utilisez, plus il devient fort, mais si vous le relâchez, il se détend.
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Bien évidemment, la vie nous bouscule -divorce, décès, exigences, emploi du temps...- et nous sommes aspirés par des pensées négatives qui déclenchent un stress physique on dort mal, nos muscles se raidissent, on devient grincheux... mais si on prend conscience -et se rappelle sans cesse- que ce stress vient de notre tête, cela disparaît. Nous attachons tellement d'importance à notre façon de penser, nos croyances, et notre manière de considérer comment les choses devraient ou ne devraient pas être, que cela nous rend malade.
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La meilleure manière de brûler les hormones de stress est de bouger et de suer. Marchez, dansez, nagez, étirez-vous -faites quelque chose d'énergique et animé-. Le yoga, qui combine mouvement et respiration est aussi sensationnel. Respirer. La plupart d'entre nous retiennent souvent leur souffle ou ont une respiration superficielle et nerveuse. Une respiration profonde, lente et complète a un effet réel sur la façon de répondre au stress, car le nerf de la relaxation (appelé aussi nerf vague) traverse votre diaphragme et est activé à chaque respiration profonde. Respirez profondément cinq fois maintenant et constatez comme vous vous sentez différent après. Dormir. Le manque de sommeil augmente la quantité d'hormones de stress. Dormez ce qui vous convient -huit heures parfois- quoi qu'il arrive. Faites une sieste quand vous n'avez pas assez dormi. Le sommeil est une priorité. Pensez différemment. Exercez-vous à faire attention au stress, à la façon dont vos pensées peuvent vous stresser. Exercez-vous à respirer profondément et à arrêter de vous inquiéter. 

vendredi 20 mars 2015

L'homme superlumineux, Pr Régis Dutheil

.. Si on scinde une particule élémentaire en deux demi-particules, elles s'éloignent l'une de l'autre à la vitesse de la lumière. Si néanmoins, on modifie le spin (le sens de rotation) de l'une d'elle, le spin de l'autre sera modifié de la même manière, ce qui implique le passage d'une information de l'une à l'autre, plus rapide que la vitesse de la lumière…. [Un autre monde, parallèle au "nôtre" -ou du moins à celui que nous percevons- fonctionnerait de la même manière..] Dans le monde superlumineux, l'espace temps est différent, le temps n'a aucune signification, tout se déroule dans un éternel présent. Le temps n'existe que dans "notre" monde qui n'est qu'une projection holographique du monde superlumineux. D'un point de vue superlumineux, hier aujourd'hui et demain se télescopent, et dire que la création du monde date de x milliards d'années n'a pas plus de signification que de dire qu'elle a lieu encore maintenant.


Le cerveau ne serait dans cette optique pas le producteur de la pensée, mais une sorte d'interface permettant à celle-ci d'agir dans le monde sous-lumineux. Et le rêve l'irruption de l'autre monde lorsque nous sommes en état particulier de perte de conscience" et de relâchement absolu.  A partir de ce modèle, les auteurs donnent une explication à de nombreux phénomènes observés qui irritent tant les savants, comme les NDE, la voyance, la survie après la mort du corps physique, etc.

jeudi 19 mars 2015

Pourquoi je suis devenue vegan. Auschwitz et Molières sur Cèze, une curieuse ressemblance architecturale

Quelqu'un/e m'a demandé pourquoi ou comment j'étais devenue vegan et hier je n'ai pas eu le temps de lui répondre. Voici. C'était il y a des lustres. On voulait ouvrir un resto -végétarien tout de même- d'été à Anduze et il fallait une autorisation des services vétérinaires de la DDASS. Je téléphone. Le veto responsable peut me recevoir me dit-il, le lendemain.. mais .. aux abattoirs !!! Je lui propose un autre endroit, j'insiste, au risque de me le mettre à dos. Impossible : c'est là qu'il bosse. Point. 
-Mais n'ayez crainte, vous ne verrez rien, le bâtiment administratif est juste en entrant à droite, bien à l'écart." Tu parles !
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Le lendemain, pulsations à 90, me voilà à Nîmes. Evidemment je me trompe, tourne en rond sur la rocade.. Mais enfin j'y suis. Pulsations à 100. Mon fils (5 ans) dort à l'arrière de la voiture. J'entre. Un immense portail. Ça me rappelle quelque chose d'angoissant -forcément!- mais quoi ? Je m'en souviendrai ensuite*. Ce qui frappe, à part ce portail sinistre, est l'odeur. Certes on ne "voit" pas mais on sent. Pas moyen d'y échapper. Je file, dans un état second... bâtiment à droite il a dit.. ma foi.. rien, 30 mètres.. ça doit être là sans doute, mais c'est à gauche, à droite il n'y a qu'un mur, le véto a dû se tromper, de toutes manières je vais demander, il doit bien y avoir quelqu'un tout de même dans ce désert silencieux.. j'arrête la voiture, pulsations à 110 au moins, je sors, un hangar devant moi, sans fenêtres, gigantesque. Cela aussi me rappelle quelque chose. Soudain, comme en un film d'épouvante, l'immense porte capitonnée à deux vantaux s'ouvre seule et je vois [....]  NON !!!! 

Plus de souffle, plus rien, juste envie de hurler. NON !! et de fuir à tout allure. Un gus en tablier blanc, couvert de sang, avec un truc à la main -je n'ai pas vu ce que c'était- je détourne les yeux et m'apprête à détaler -ce que j'aurais sans doute fait si je n'étais pas tétanisée-.. s'approche, c'est son ombre avançant vers moi que je distingue, il va sans doute m'assommer, je m'en fous. Mais non. Il est même aimable, compatissant.
- Vous cherchez quoi Madame? 
- Le bureau du.. du.. vété.. véto..  
- Mais vous lui tournez le dos, vous l'avez passé.." 
Demi tour et en effet apparaît caché derrière une vague haie un petit bâtiment -en proportion-, deux ou trois étages seulement, bas. Je me gare, coupe le moteur, réveille Fred et hop on monte, à toute allure. C'est fonctionnel, propre, spartiate comme un hôpital. Sinistre aussi... Odeur de désinfectant. Vite pipi voire mieux et tout de suite, je fonce, les tripes en bataille. Mais pour se laver les mains ensuite, macache. J'avise pourtant, derrière les WC, une extraordinaire enfilade de lavabos attenants les uns aux autres -comme une auge- métalliques, profonds, cela aussi me rappelle quelque chose, peut-être l'Ecole normale ou.. ? Je me souviendrai là aussi ensuite*. Je reviens, Fred attend paisiblement dans la "salle", en fait une sorte de couloir mal éclairé ; lui aussi, si turbulent d'habitude, semble pris par l'atmosphère et se comporte différemment, trop sage. Le gus, apparemment le véto, sort, avenant. Je dois être blême car il se montre plus courtois que nécessaire. Je lui tends mes plans, mes mains tremblent tellement qu'il ne parvient pas à les saisir, interloqué, il me regarde par dessus ses lunettes, souriant -à demi- avec commisération, comme si j'étais une folle et c'est bien ce que je suis pour lui, -mais comme je pense au même moment que c'est lui qui l'est, on est quittes-. Il examine mes plans. C'est bon. J'ai fait ce qu'il fallait, la ligne du sale, du propre, des légumes, des livraisons etc.. rien ne se coupe.. je n'écoute pas.
- Ça va? 
- Oui.. Il y a juste les WC qui.. 
-? 
- La porte du lavabo est derrière.. On doit le chercher, il ne faut pas. Ça doit être juste devant.
- Ah oui c'est comme chez vous.. 
Il éclate de rire -bien que je n'aie absolument pas voulu faire de l'humour, c'est juste la réalité.-
-C'est vrai, on n'est pas conformes ! on va y remédier.. 
OK je ferai la modif, je suis prête à tout pour filer d'ici le plus vite possible. Un tampon, c'est fait. 
. Nous partons. Fred peine à me suivre, je ne l'attends même pas... je dévale littéralement les marches et à mi palier, une de ces foutues portes capitonnés à deux vantaux s'ouvre encore toute seule et JE VOIS [....] NON !!! 
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Je suis tétanisée mais cette fois j'ai tout de même le réflexe de me retourner pour voir si Fred est arrivé. Non. Je m'apprête à remonter pour l'arrêter mais une autre porte s'est aussitôt refermée et la fille en blouse blanche avec son horrible chargement a disparu... Je vois mon fils apparaître : comme en une pièce de théâtre bien réglée, il a échappé à la vision poignante de tristesse et d'horreur, qui n'a duré que quelques secondes. Je le prends par la main, on saute dans la voiture, démarrage de western avec un nuage de poussière derrière nous et je sors en grillant le stop (!) C'était il y a 30 ans. Je n'ai plus jamais mangé de viande depuis.
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PS 
En arrivant, je m'en prends à Nathan "tu aurais pu y aller toi tout de même.." il ne comprend pas, Fred lui explique que je suis comme ça depuis le début de l'après midi ("et pourtant on a eu l'autorisation"). Je suis assise, prostrée, sur les marches de l'escalier du perron, la tête dans les bras, essayant désespérément de chasser de ma mémoire ces images. Je n'y suis jamais parvenue. 
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* Je sais à présent ce que cela m'évoque : un CAMP D'EXTERMINATION. Nuit et brouillard. Y compris la sinistre rangée de lavabos -type vidoirs- en fer blanc dans le couloir derrière les chiottes.


 Auschwitz


Molières sur Cèze, les HLM, une ressemblance évidente. Voir d'autres images -d'Auschwitz- encore plus saisissantes ici http://www.huffingtonpost.fr/2015/01/25/camp-auschwitz-2015-70-ans-liberation-histoire-photos_n_6531430.html
et de Molières ici ;
http://molieresurceze.blogspot.fr



Un peu plus gai Auschwitz tout de même, rues plus larges, mieux éclairées.. bâtiments plus bas, quelques arbres aussi..

Femmes exceptionnelles

http://soocurious.com/fr/femme-change-monde-marque-histoire/

Cerisier...


Pour un cerisier en danger par heleneclaude


mardi 17 mars 2015

Anne Boleyn, des images sans doute plus proches de la réalité

Réalisées d'après plusieurs portraits -dont celui de "Hever", le plus fiable d'après Eric Yves car le plus ancien-, la miniature du médaillon-bague d'Elizabeth, et l'effigie sur une pièce de monnaie martelée, les seules traces contemporaines que nous avons d'elle (puisqu'après sa mort, le roi ordonna que tous ses portraits -ou représentations quelles qu'elles soient- soient détruits.) Elle est systématiquement "éclaircie" -voire rendue carrément blonde!- sur les portraits et le noir de ses cheveux -cependant attesté- ainsi que son teint mat étant considérés comme inesthétiques, sont toujours atténués.   









L'article : "Anne Boleyn, un fils ou la hache" : http://femmesavenir.blogspot.fr/2012/08/anne-boleyn-un-fils-ou-la-hache.html