Si tout le monde connaît le stress et l'a déjà ressenti, peu
ont réfléchi à sa nature exacte. Le
stress est une pensée. C'est tout. Ni plus ni moins. Ce n'est pas quelque chose qui nous
arrive, mais quelque chose qui
arrive en nous.. Donc nous devons réussir à le contrôler
D'ailleurs, sa définition est : "tension physique ou
psychologique résultant de facteurs tendant à altérer un équilibre existant." (Vos
pensées se dérèglent.)
.
Sa définition médicale est : "La perception d'une
menace réelle ou imaginaire pour votre corps ou votre ego."
Il pourrait donc autant s'agir d'un tigre qui vous chasse ou de l'impression
que quelqu'un est en colère contre vous (que ce soit vrai ou non). Mais qu'il
s'agisse d'un réel ou de l'imaginaire, quand la vous ressentez comme source de
stress, votre corps éprouve la même sensation : un flot d'adrénaline, de
cortisol et d'autres hormones du stress envahissent votre corps, élevant votre
rythme cardiaque, augmentant votre tension artérielle et le risque de caillots
sanguins, endommageant le système limbique de votre cerveau, aggravant le stockage
des graisses - ... faisant des ravages réels.
.
Quand on parle de stress, on parle donc d'une perception,
d'une pensée, d'une estimation. Certes, il y a des facteurs objectifs - la
guerre, le décès de proches, les problèmes financiers, la famine, les soins
dentaires. Mais la façon dont ces facteurs nous affectent détermine la réponse
de notre corps au stress. Imaginez Woody Allen et James Bond se pointant
mutuellement un pistolet sur la tempe : même facteur de stress, réponses
totalement différentes.
.
Quand je souffrais de fatigue chronique, je m'inquiétais
constamment, je n'arrivais plus à dormir, tout me semblait source de stress. Un
jour, quelqu'un m'a conseillé d'arrêter de m'inquiéter. J'ai vivement
débattu avec lui, dressant une liste complète de tous les événements extérieurs
qui me stressaient. Il s'est contenté de répéter que l'inquiétude était toxique ; il a ajouté que ce qui comptait
vraiment était la façon dont j’appréhendais la situation et a continué à me
dire que je devais juste cesser de m'inquiéter.
.
Alors lentement, très lentement, j'ai appris à surveiller
mes pensées, mes sensations, et quand une pensée stressante me venait à
l'esprit, je m'arrêtais, respirais un grand coup et lâchais prise. En fait,
c'est comme un muscle - plus vous l'utilisez, plus il devient fort, mais si
vous le relâchez, il se détend.
.
Bien évidemment, la vie nous bouscule -divorce, décès,
exigences, emploi du temps...- et nous sommes aspirés par des pensées négatives
qui déclenchent un stress physique, on
dort mal, nos muscles se raidissent, on devient grincheux... mais si on prend
conscience -et se rappelle sans cesse- que ce stress vient de notre tête, cela
disparaît. Nous attachons tellement d'importance à notre façon de penser, nos
croyances, et notre manière de considérer comment les choses devraient ou ne
devraient pas être, que cela nous rend malade.
.
La meilleure manière de brûler les hormones de stress est de bouger et de suer. Marchez, dansez, nagez,
étirez-vous -faites quelque chose d'énergique et animé-. Le yoga, qui combine
mouvement et respiration est aussi sensationnel. Respirer. La plupart d'entre nous retiennent
souvent leur souffle ou ont une respiration superficielle et nerveuse. Une
respiration profonde, lente et complète a un effet réel sur la façon de
répondre au stress, car le nerf
de la relaxation (appelé aussi nerf vague) traverse votre diaphragme et est
activé à chaque respiration profonde. Respirez
profondément cinq fois maintenant et constatez comme vous vous sentez différent
après. Dormir.
Le manque de sommeil augmente la quantité d'hormones de stress. Dormez ce qui vous
convient -huit heures parfois- quoi qu'il arrive. Faites une sieste quand vous
n'avez pas assez dormi. Le sommeil est une priorité. Pensez différemment.
Exercez-vous à faire attention au stress, à la façon dont vos pensées peuvent
vous stresser. Exercez-vous à respirer profondément et à arrêter de vous
inquiéter.
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