samedi 21 mars 2015

Le stress, crises d'angoisse, attaque de panique : c'est notre auto torture !


Si tout le monde connaît le stress et l'a déjà ressenti, peu ont réfléchi à sa nature exacte. Le stress est une pensée. C'est tout. Ni plus ni moins. Ce n'est pas quelque chose qui nous arrive, mais quelque chose qui arrive en nous.. Donc nous devons réussir à le contrôler  
D'ailleurs, sa définition est : "tension physique ou psychologique résultant de facteurs tendant à altérer un équilibre existant." (Vos pensées se dérèglent.)
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Sa définition médicale est : "La perception d'une menace réelle ou imaginaire pour votre corps ou votre ego." Il pourrait donc autant s'agir d'un tigre qui vous chasse ou de l'impression que quelqu'un est en colère contre vous (que ce soit vrai ou non). Mais qu'il s'agisse d'un réel ou de l'imaginaire, quand la vous ressentez comme source de stress, votre corps éprouve la même sensation : un flot d'adrénaline, de cortisol et d'autres hormones du stress envahissent votre corps, élevant votre rythme cardiaque, augmentant votre tension artérielle et le risque de caillots sanguins, endommageant le système limbique de votre cerveau, aggravant le stockage des graisses - ... faisant des ravages réels.
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Quand on parle de stress, on parle donc d'une perception, d'une pensée, d'une estimation. Certes, il y a des facteurs objectifs - la guerre, le décès de proches, les problèmes financiers, la famine, les soins dentaires. Mais la façon dont ces facteurs nous affectent détermine la réponse de notre corps au stress. Imaginez Woody Allen et James Bond se pointant mutuellement un pistolet sur la tempe : même facteur de stress, réponses totalement différentes.
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Quand je souffrais de fatigue chronique, je m'inquiétais constamment, je n'arrivais plus à dormir, tout me semblait source de stress. Un jour, quelqu'un m'a conseillé d'arrêter de m'inquiéter. J'ai vivement débattu avec lui, dressant une liste complète de tous les événements extérieurs qui me stressaient. Il s'est contenté de répéter que l'inquiétude était toxique ; il a ajouté que ce qui comptait vraiment était la façon dont j’appréhendais la situation et a continué à me dire que je devais juste cesser de m'inquiéter.
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Alors lentement, très lentement, j'ai appris à surveiller mes pensées, mes sensations, et quand une pensée stressante me venait à l'esprit, je m'arrêtais, respirais un grand coup et lâchais prise. En fait, c'est comme un muscle - plus vous l'utilisez, plus il devient fort, mais si vous le relâchez, il se détend.
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Bien évidemment, la vie nous bouscule -divorce, décès, exigences, emploi du temps...- et nous sommes aspirés par des pensées négatives qui déclenchent un stress physique on dort mal, nos muscles se raidissent, on devient grincheux... mais si on prend conscience -et se rappelle sans cesse- que ce stress vient de notre tête, cela disparaît. Nous attachons tellement d'importance à notre façon de penser, nos croyances, et notre manière de considérer comment les choses devraient ou ne devraient pas être, que cela nous rend malade.
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La meilleure manière de brûler les hormones de stress est de bouger et de suer. Marchez, dansez, nagez, étirez-vous -faites quelque chose d'énergique et animé-. Le yoga, qui combine mouvement et respiration est aussi sensationnel. Respirer. La plupart d'entre nous retiennent souvent leur souffle ou ont une respiration superficielle et nerveuse. Une respiration profonde, lente et complète a un effet réel sur la façon de répondre au stress, car le nerf de la relaxation (appelé aussi nerf vague) traverse votre diaphragme et est activé à chaque respiration profonde. Respirez profondément cinq fois maintenant et constatez comme vous vous sentez différent après. Dormir. Le manque de sommeil augmente la quantité d'hormones de stress. Dormez ce qui vous convient -huit heures parfois- quoi qu'il arrive. Faites une sieste quand vous n'avez pas assez dormi. Le sommeil est une priorité. Pensez différemment. Exercez-vous à faire attention au stress, à la façon dont vos pensées peuvent vous stresser. Exercez-vous à respirer profondément et à arrêter de vous inquiéter. 

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