mardi 27 août 2013

L'écart d'âge entre époux, une domination acceptée et les drames qu'elle suscite par ricochet


Non ce n'est pas sa fille mais sa femme. Une image poignante, celle de mon beau-père (que je n'ai pas connu -il est mort lorsque mon mari avait 13 ans-) et ma belle-mère de ? 30 ans plus jeune. Après une vie professionnelle et sexuelle accomplie, ce riche bourgeois libanais respecté et craint de toute la communauté juive voulait un héritier; elle, sans dot, était vierge (je présume), orpheline et de santé précaire. Enceinte tous les un ou deux ans (!) -ce qui acheva de la ruiner physiquement- elle procréa six enfants (et deux fausses couches) jusqu'à la mort du mari sans quoi la nichée eût été plus importante encore.. enfants qu'elle passa sa vie à emmerder .. ainsi que plus tard leurs conjoint/es dont j'eus le malheur d'être en pole position, (femme du seul fils qu'elle avait réussi à fournir, ses filles n'ayant été pour elle que des coups ratés.) Physiquement dégradée, elle ne s'est jamais remariée, redoutant que les prétendants n'en veuillent qu'à son argent (!) Avant sa mort, elle m'a demandé pardon. 






Victimes collatérales : moi, qui n'ai eu qu'un huitième d'homme (!), notre fille, qui n'a eu qu'un huitième de père et une mère angoissée et humiliée, mon mari, qui a eu une femme frustrée et acariâtre.. (mais, le fruit ne tombant jamais loin de l'arbre, il s'est consolé avec une autre plus jeune, plus bourgeoise et plus douce.. l'histoire se réitère : sur les photos on a l'impression là aussi qu'elle est sa fille -mais il paraît qu'elle fait beaucoup plus jeune que son âge !- Mmmm?)
 







Auto portrait

Mmmm.. Pas trop le moral.. (lien)

Là, ça va mieux...

vendredi 23 août 2013

Main basse sur la ville? exemple de Montpar, de St Ambroix.. and so on..




 Le film de Rosi


Montreuil autrefois




 Lorsqu'un quartier populaire [drainant une forte proportion d'immigrés, roms, sans papier].. forcément un peu en déshérence, devient de plus en plus intéressant géographiquement et attire une clientèle d'un autre niveau social, il y a des promoteurs, petits ou gros, à l'affut de bonnes affaires.. [ou simplement des dégourdis qui s'y implantent exprès dans l'intention d'être relogés dans une HLM de bon niveau.] Un exemple ici, place de Catalogne, à Montpar. 



... des requins donc qui pour cela ont intérêt à ce que les petits immeubles anciens, [qui sont, soit loués à des pauvres par des proprios n'effectuant pas les travaux nécessaires, volontairement ou par impécuniosité] soit habités par des propriétaires eux mêmes.. deviennent des taudis.. afin de les racheter à bas prix pour bétonner et faire du fric. Pour cela, cibler et harceler ceux qui tentent de les réhabiliter fût-ce avec les moyens du bord... et monter les locataires/ propriétaires les uns contre les autres, quelque fois avec la complicité de certains installés à cette intention (pour être relogés). Exemple de la rue Vercin il y a 40 ans au moment du projet de la Tour [où il y avait des ateliers et jardins poétiques, -un îlot de verdure en plein Montpar- où des artistes et des communautés vivaient] qui devinrent petit à petit des "taudis", puis furent squattés par des SDF.. avec même -en ce cas- des fausses bagarres organisées pour faire peur aux derniers irrédents, ensuite relogés -parfois- dans des HLM, sordides ou super -selon leur débrouillardise-, voire pas relogés du tout. Ça a marché : la Tour, le grand hôtel "Pullman" (300 ..? €/nuitée) etc.. sont là, plus les artistes et les résidents dont je fus. Cela se voit partout, à St Ambroix comme à Montreuil, si la Mairie ne veille pas au grain (voire ne l'organise pas elle-même comme cela arrive aussi ! et même souvent, un maire ou un/des adjoints par exemple étant en même temps prolotteurs, je laisse la coquille.) La pauvreté rapporte. Pas aux pauvres.

mercredi 21 août 2013

Les attitudes signifiantes

Notr'maître venu à la maison (où il n'habite plus
 car elle est à demi brûlée)... 


... avant de retourner chez Colette ! J'ai du talent laisse-t-il entendre.. Ouahhh! Mais il ajoute aussitôt "alors pour les travaux qu'est-ce qu'on fait?" ce qui gâche tout..

samedi 17 août 2013

Il y a des années où on ne se sent pas en train



Il y a des années où on ne se sent pas trop en train




























... Par exemple lorsque votre gus de 67 ans [(vous en avez 65), pas une merveille certes mais enfin vous l'aimiez].. s'apparie avec une jeune femme de 45 (?)... disons.. de peu d'envergure intellectuelle (je suis sympa).. et ne vous laisse pas ignorer (lien) qu'elle a un joli cul (et pas de défauts physiques)*. Vous essayez aussitôt de regarder le vôtre mais dans un miroir c'est vachement difficile et... sans intérêt si ce n'est purement iconographique (lien).

*Par ailleurs discutable, opinion, non de la femme endolorie mais de la peintre sculptrice. Mmm ? 

Un homme responsable... à temps partiel ! Ou nul n'est méchant volontairement..

Un chouette type autrefois pourtant, qui a contribué à sauver Libé, mais qui, voguant au gré de sa peur de la solitude... et des autres à la fois (!) a mal tourné (lien) ; sans consistance, s'alignant sur qui le prend*, de l'un/e à l'autre, avec la meilleure volonté du monde, il fout la merde partout, surtout avec des -relativement- innocent/es. Pardon à celle/s qui actuellement fait/font partie de la charrette. 

* Mais il faut quand même un minimum, comme dirait Coluche, beau cul (enfin relativement) et/ou bel appart voire les deux.. qu'il semble avoir trouvé. 

 
Mais pas de panique ["ne fais pas d'histoires pour 'ça' ! Tu gâches tout (!)".. Mmm, "ça", j'aime beaucoup, et encore plus le "tu gâches tout"] car c'est moi qu'il aime... mais il ne veut pas "lui" faire de mal, (faire du mal à "ça"?) car elle ne se remettrait pas de sa perte sans doute (!) J'adore de plus en plus ! Se dégrader finalement est bien : cela rend la perte moins douloureuse et même nécessaire. Comme dirait Kant.  

Ou "nul n'est méchant volontairement".. C'est à dire que le "méchant" est juste con. Syllogisme sans bavure. 

jeudi 15 août 2013

Un cocuage peut en cacher un autre



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 Être "trompée" (comme on dit)... mais mon amour, tout dépend 
Du temps, des circonstances.. et surtout avec qui.
Il y a des cocuages acceptables, presque honorables
Certes douloureux mais baste, on n'est pas des imbéciles.. 

Mais d'autres humiliants, qui tuent
Non seulement l'amour mais le passé.
Une insignifiante (signifiante pourtant), 
Parfaite pour un homme idoine (!) sans engagement, 
(Ça ne rapporte rien).. loueuse organisée
Sans états d'âme (je suis sympa, non?)

Et plus rien n'existe de toi donc de nous. 


Le temps s'en va Madame. Avant. Après. La réalité qui frappe à la figure.



 AVANT
.
 Avant mon amour ? Mais je ne me rendais pas compte,
La distance atténue, annule la peine
Comme le temps. Par ces 800 kilomètres,
Entre nous s’était écoulé une vie pleine.
Un mur infranchissable me séparait de la réalité,
D’ici. Tu étais un souvenir lointain flou,
Agréable. Il m’est même arrivé de trouver bien
Cette autre plus sexe, plus jeune, plus ménagère..
Pour te prendre en charge -un souci de moins
Car tu ne peux vivre seul-. 
Ajouter de la peine à la peine
N’aurait rien atténué de la mienne.
Philosophie. Le village m’avait absorbée
Dévorée comme il sait si bien faire.

Et soudain ça m’a frappée en pleine gueule
Ce soir de solstice, ce 21 juin où je t’ai raccompagné
Et où j’ai vu l’immeuble. Tu n’étais plus avec moi, plus toi.
Antigone, ce quartier ! et je n’ai pas supporté.
Les arbres.. la peine a surgi, suivie en force de la haine
Telles une Parque des enfers, corrodante et sereine.
La perfection coûte, la cruauté libère. C'était donc "ça"!

Pour "ça" que tu trouvais le Ranquet merdique,

La maison de Marguerite, mienne à présent. Rage.. 
Inconfortable, douteuse, ma belle demeure hiératique,
Grevée de soleil aux lauriers roses mes jumeaux (64 ans)
Fatigués mais toujours en fleur jusqu'au premier étage.
Tu étais un autre. Le compagnon de la femme qui vit là. 

Puis je me suis redressée,
Femme de l’urgence
Pas de la popote, du bel appart d’Antigone
Des vacances à Ibiza. 

De la Roque, de la poésie et du soleil de Satan. 
Résistant.
Et à la peine a fait place la lutte.
Je ne puis aimer l’homme que tu es devenu.
Le compagnon de la femme qui (tu sais la suite).. O mon amour!

Mais c'est moi, fille de Lydie, belle fille de Gustau
-Comme a noté Carmen!- que tu ne mérites pas. 
Si ma maison est comme moi infréquentable, c'est pour toi seul.
Se refusant avant moi à l'homme de cette autre 
Qu'elle avait senti indigne d'elle.

vendredi 2 août 2013

Pour Anita, la belle aux yeux noirs

POUR ANITA, L'ENFANT DE LA HONTE, MORTE A VINGT ANS
CONTRE MARIE CHANTAL, L'ENFANT DE LA PARADE, BIEN VIVANTE
.
Un drame imprévu d'un passé aboli,
Une jeune morte qui soudain ressurgit,
Abandonnée trois fois par des gens de bien
Belle et drôle, charismatique, 
Qui faisait tache pourtant car née sans père,
Ce qui vraiment ne se fait pas.

Et une autre, née, elle, avec père et quel père,
-Famille bien sous tous les angles, 
Qui pour celle qui l'avait choisi, de la sienne devait
Jusqu'aux tréfonds laver toute la fange, 
Car tout de même, chasser sa fille enceinte,
Cela ne se fait pas-.

 La bien née, aussi portée au nues que l'autre massacrée,
Surgie elle aussi, furie innocente et odieuse
Manipulée, -les Liaisons dangereuses, 
C'est aussi ici-... En procureur..

La coupable, c'était… Celle qui avait retrouvé
L'enfant de la honte aux siens « arrachée »..
Celle que l'on voulait, ailleurs,
Très loin, en clamant l'inverse, -d'où l’erreur-.

Parque armée revenue des enfers,
La petite avait parlé, sans à peu près, de sa naissance, 
De son abandon et autres choses peu convenables, 
Et une deuxième fois fut effacée au fer.

Quant à celle par qui est le scandale était arrivé..
Après l’avoir séduite, il fallait la réduire, 
Coupable, oui, mais de quoi? On trouva,
D'inceste, pourquoi pas? Un transfert quasi parfait.

Petite Anita, martyre de la bonne réputation de convenables
Pauvres, nez levé vers les riches, flagornant pour un hochement,
Jusqu’à briser leur enfant et celle qu’elle portait,
Je suis fière de t'avoir connue. 
Dors en paix ma jolie, dans la dure terre du Midi … 
Dont on ne te chassera plus jamais.