mardi 30 septembre 2014

Re inondations... mais cette fois à Montpellier !


La Bible, un texte à ne pas mettre entre toutes les mains.. ou plutôt si ! Exemple l'homosexualité...

Lors d’une de ses émissions, une animatrice radio américaine fit remarquer que l’homosexualité était une perversion. "C’est ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre 18, verset 22 : 'Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme, ce serait une abomination'. La Bible le dit. Un point c’est tout", affirma-t-elle.

 Quelques jours plus tard, un auditeur lui adresse une lettre ouverte :
"Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la Loi de Dieu. J’apprends beaucoup à l’écoute de votre programme et j’essaie d’en faire profiter tout le monde. Mais j’aurais besoin de conseils quant à d’autres lois bibliques... Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille comme servante tel que c’est indiqué dans le livre de l’Exode, chapitre 21, verset 7. A votre avis, quel serait le meilleur prix ? De même le Lévitique, chapitre 25, verset 44, enseigne que je peux posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu’ils soient achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est applicable aux mexicains mais pas aux canadiens. Pourriez-vous m’éclairer ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas posséder des esclaves canadiens ? Et aussi, j’ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L’Exode, chapitre 35, verset 2, dit clairement qu’il doit être condamné à mort. Suis-je obligé de le tuer moi-même ? Pourriez-vous me soulager de cette obligation gênante? Autre chose : le Lévitique, chapitre 21, verset 18, dit qu’on ne peut pas s’approcher de l’autel de Dieu si on a des problèmes de vue. Or j’en ai. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ? Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ? Un de mes amis pense que même si c’est abominable de manger des fruits de mer (Lévitique 11:10), l’homosexualité est encore plus abominable. Je ne suis pas d’accord. Pouvez-vous régler notre différend ? La plupart de mes amis de sexe masculin se font couper les cheveux, y compris autour des tempes, alors que c’est expressément interdit par Le Lévitique (19:27). Comment doivent-ils mourir ?
D'autre part, je sais que l’on ne me permet aucun contact avec une femme quand elle ses règles (Lévitique. 15:19-24). Comment le savoir? J’ai essayé de le leur demander mais elles se mettent en colère et j'ai même reçu une baffe… Et puis, quand je brûle un taureau sur l’autel du sacrifice, je sais que l’odeur qui se dégage est apaisante pour le Seigneur (Lévitique. 1:9) mais pour mes voisins, c'est l'inverse. Dois-je les châtier et comment ? Une dernière requête. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique, chapitre 19, verset 19, il plante deux types de culture différents dans le même champ, sa femme porte des vêtements faits de différents tissus, coton et polyester, et de plus, il passe ses journées à médire et à blasphémer. Est-il nécessaire de réunir tous les habitants du village pour les lapider comme le prescrit le Lévitique, chapitre 24, versets 10 à 16 ? Ne pourrait-on pas plutôt les brûler vifs au cours d’une simple réunion familiale privée comme ça se fait avec ceux qui dorment avec des parents proches, tel qu’il est indiqué dans le livre sacré, chapitre 20, verset 14 ?
Je sais que vous avez étudié à fond tous ces cas, aussi ai-je confiance en votre aide.
Merci encore de nous rappeler que la loi de Dieu est éternelle et inaltérable.
Votre disciple dévoué et fan admiratif."

Un bon chien... qui a de l'humour


Kakéidoscope, un homme comme un autre..






De superbes récup et bricolage : chiens, lits, niches...





Meurtre de femmes : Marie-Jeanne Meyer, 17 ans.. par Anthony Draoui. Les mots pour le dire..

  Analyse, à partir d'un article banal, ce que les mots veulent dire..


Une adolescente martyrisée puis tuée, plus exactement hachée vive de multiples coups de couteau, le crâne défoncé à l'aide d'un marteau ou une pierre.. par un multirécidiviste de l'agression contre les femmes de 19 ans.. (il promet une belle carrière) qui sera relâché après une nième (avec CON VO CA TION s'il vous plait... pour dans trois mois, mais, le croiriez-vous, comme il n'a pas vocation à être con, il se rirera -euh se tirera- en cavale, qu'auriez vous fait à sa place.. pendant UN an... et ne sera pris que parce que, sûr de son coup, il voyage sans billet y compris pour passer la frontière espagnole. Ben con non ? S'il avait eu un billet... il courrait toujours. Lisez ici dans un article -entre mille- qui met mal à l'aise la manière dont l'affaire est relatée : comme un fait divers entre un "jeune homme" et une jeune "femme"... C'est entre les mots, sous les mots et surtout par le choix des mots que l'on voit à quel point nos peaux comptent pour presque rien..

Expulsé de chez lui par sa mère (Note: de chez elle plutôt, non ?) fin mai 2011, Anthony Draoui avait trouvé refuge sur une colline escarpée de Tournon-sur-Rhône où il avait creusé un énorme trou pour les fondations de sa maison afin de s'installer à l'abri des regards. C'est à l'intérieur de cette fosse que le corps carbonisé et mutilé de Marie-Jeanne Meyer, 17 ans, décrite comme une brillante lycéenne plutôt timide et réservée, a été retrouvé le 21 juin 2011 sous un amas de terre, de pierres et de branches. Cette colline, non loin de sa maison familiale, elle la connaissait bien. Trois jours plus tôt, elle avait chaussé ses baskets et, casque vissé sur les oreilles, s'était élancée pour un jogging. [Note : à ne pas faire, cela rend inaudibles les bruits éventuels de traque, de poursuite.] Elle n'en reviendra jamais.
C'est un départ de fumée qui conduit les enquêteurs vers ce pan de colline où ils découvrent la plateforme terreuse avec en son centre une excavation de 3 mètres sur 2,5, des allumettes, des lunettes cassées et une paire d'écouteurs... et enfin, en creusant, les restes de l'adolescente,  le tronc et la tête, fortement calcinés, sur le dos. L'autopsie révélera de très nombreuses fractures à la tête et plusieurs coups de couteau au ventre. (Et des traces de viol.) Un profil ADN masculin est identifié. Coup de pot si l'on peut dire, peu après le meurtre, Anthony Draoui, déjà connu pour violences, à 30 kilomètres de là, est interpellé pour avoir tenté de braquer avec un couteau (et/ou un marteau) une femme à Saint-Rambert-d'Albon. Rien ne permet alors de faire le lien avec le meurtre de Marie-Jeanne mais son ADN est prélevé... Sauf que dès le lendemain, le voilà remis en liberté... certes avec une convocation (!) devant le tribunal correctionnel de Valence pour le 18 octobre, (3 mois après!) à laquelle il ne se présentera évidemment pas. (Tu m'étonnes ! Pour résumer, on a : braquage avec un couteau par quelqu'un déjà connu des services de police et de Justice pour violence envers des femmes.. et il est remis en liberté avec une simple convoc !! de surcroît devant un tribunal correctionnel comme s'il s'était garé sur un passage protégé.)


[C'est grâce à cette nouvelle agression, qui du reste montre bien à quel point il pensait ne rien risquer -ratée celle-ci- qu'il sera convaincu par l' ADN. Sans cela, il courrait peut-être encore ou crierait à l'erreur judiciaire.] Un mandat de recherche est lancé le 5 juillet, transformé en mandat d'arrêt le 7 octobre. Pourquoi ce retard de 3 mois? 

Et voilà comment l'article relate l'affaire : "Une terrible coïncidence : le jour même de la découverte du corps de Marie-Jeanne, Antony Draoui est arrêté pour avoir tenté de braquer une coiffeuse avec un couteau... U
ne "coiffeuse", pas grand chose en somme !! Et une "coïncidence".. !! Imprévisible, imprévue (!!) Je rappelle ici qu'une coïncidence est la succession ou concomitance de deux faits qui n'ont AUCUN RAPPORT ENTRE EUX. Mmmm ?

Anthony Draoui vagabonde pendant près d'un an dans les rues de Barcelone, sous une fausse identité. [Et il fait quoi pendant ce temps béni ? Un an tout de même !) Jusqu'au 7 juin 2012, où il est interpellé, sans billet, dans un train, regagnant l'Espagne après avoir tenté de voir sa mère en Ardèche. (Une chance, encore une fois, qu'il  ait voyagé sans billet sinon il courrait -et peut-être tuerait- encore..) Au juge d'instruction, il explique avoir engagé la conversation avec Marie-Jeanne et lui avoir proposé "une visite des lieux qu'elle avait acceptée". La promenade les amène au campement. Sous sa tente, il aurait cherché à l'embrasser à deux reprises. "Blessé, paralysé" par ce refus, il l'empêche de sortir, lui donnant un coup de poing avant de la frapper de "trois ou quatre coups de couteau dans le ventre". Il reconnaît avoir traîné ensuite son corps dans une fosse et avoir mis le feu à ses vêtements, alimentant les flammes plusieurs heures avec du désherbant pour que "tout disparaisse". 

 
L'expertise psychologique de Draoui révèle "une haine accumulée à l'égard des images maternelles" qui aurait "pu surgir lorsque Marie-Jeanne le repousse".. Agaçant, ce pychologisme au petit pied qui finit presque par excuser le/s assassin/s ou, a minima, qui occulte le fait que la société NE PROTÈGE EN RIEN LES FEMMES AGRESSÉES, SI BIEN QUE, DANS UN ESPRIT UN PEU PRIMAIRE, CELA ANNIHILE CHEZ LES MEURTRIERS TOUTE CONSCIENCE DE CE QU'ILS ONT FAIT -CE N'EST PAS SI GRAVE PUISQU'ON NE M'A PAS OU TRÈS PEU SANCTIONNÉ-... ET ILS RÉITÈRENT. Celui-ci par exemple n'exprime aucun remords : "J'avais froid et faim" -dit-il pour se justifier- "mais normalement je ne suis pas dangereux, je suis comme tout le monde.." !!) Faim? Il ne l'a pas mangée pourtant. Le jeune homme qui reconnaît le meurtre mais nie avoir entrepris de démembrer sa victime, est poursuivi pour homicide volontaire et risque trente ans de réclusion. Le verdict est attendu le 3 octobre. Notons la "neutralité" quasi indécente de la phrase qui, comme tout l'article ici "corrigé", met mal à l'aise ! "le jeune homme"... "il risque..." On le plaindrait presque, ce "jeune homme qui risque.."

lundi 29 septembre 2014

Jane Fonda, Henry Fonda et Frances Seymour... des coïncidences de date significatives. Un suicide peut être un meurtre




Francès, celle qui s'est suicidée en se tranchant la gorge


peu après qu'il lui ait annoncé son intention de divorcer pour épouser Susan (image)

 et sa dernière épouse, Shirley, plus jeune que sa fille?

Actuellement..


Henry Fonda, né en 1905 fut marié 5 fois. En 1931, il épouse Margaret Sullivan (née en 1909, elle a 3 ans de moins que lui) une riche héritière d'un agent de change, également actrice (elle se suicidera à 50 ans par overdose de barbituriques.) Puis vient Frances Seymour (née en 1908 -donc elle a 4 ans de moins- descendante des ducs de Somerset, la famille de la troisième épouse d'Henry VIII, Jane.. à laquelle elle ressemble curieusement-, veuve d'un milliardaire de 25 ans plus âgé qu'elle, Georges Tuttle Brokaw), c'est la mère de Peter et de Jane. Dans une récente interview, Jane Fonda lève l'omerta -du moins à demi-, révélant que sa mère se suicida à 43 ans en se tranchant la gorge* (!).. un déséquilibre dépressif relié selon elle à des viols répétés qu'elle avait subis dès l'âge de 8 ans.. -sans précision mais forcément à cet âge issus de son entourage-.. Oui, peut-être.. mais ce suicide a lieu quelques jours après que Henry lui ait annoncé sa volonté de divorcer pour épouser Susan Blanchard (de 23 ans plus jeune cette fois) Susan que, 8 mois seulement après la mort de Frances, il épousa en effet; (elle élèvera au mieux ses deux enfants orphelins, Jane et Peter.) Mais en 1956 (notons, à ce moment-là, Jane peut être considérée comme "élevée") il divorce de Susan pour épouser Shirley Adams (de 27 ans plus jeune) qu'il appellera la femme de sa vie. Bien dans les statistiques lui aussi. Juste des dates. Et une ressemblance frappante entre Henry et mon père.

On est stupéfaits de l'écart d'âge entre les époux successifs, au "bénéfice" de l'homme.. et de l’accroissement de cet écart avec l'âge du mari (ce qu'indiquent les statistiques par ailleurs.) 25, 27 ans... pour les "derniers" mariages dans ce cas.  


Luc Frémiot, un magistrat féministe.. et le procès d'Alexandra Guillemin, bouleversant