Il reçoit trois devis
: un de Brest, un de Bayonne et un de Marseille.
Le devis du Breton s'élève à 3 millions d'euros,
celui du Basque à 6, et celui du Marseillais à 9. Devant de telles différences,
il convoque les trois entrepreneurs, pour qu'ils détaillent leurs estimations.
Le Breton dit qu'il utilise deux couches de
peinture acrylique pour extérieurs pour 1 million, pour les échafaudages, les
brosses, les équipements divers et les assurances : 1 autre million et le
million restant pour la main-d'œuvre.
Le Basque justifie son devis en disant qu'il est
le meilleur peintre, qu'il utilise des peintures de polyuréthanne en trois
couches, dont le coût s'élève à 3 millions. Les échafaudages, le matériel, les
équipements et les assurances lui coûtent 2 autres millions, et le million
restant est pour la main-d'œuvre.
Le Marseillais, gagne finalement l'appel d'offres
car le maire estime qu'il présente le devis le mieux justifié. Il le lui a été
présenté comme suit : "Monsieur le Maire : il y a 3 millions pour vous, 3
autres pour moi, et les 3 derniers restants, je les donne aux Bretons pour
qu'ils peignent votre façade."
Bien évidemment tout ceci n'est que pure
politique fiction !
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