L'inévitable -en fait il n'y en a qu'un- féministe de chic (je laisse) de choc qui vilipende la bonne femme, faisant semblant de croire qu'il s'agit d'elle quand il est évident pour toutes les féministes qu'il s'agit des femmes en général.. et que VT, même si elle a des côtés contestables (oui oui oui, ça fait dix fois que je le dis, ainsi que d'autres, ne serait-ce que d'avoir été avec ce gus-là) est tout de même la première femme d'un Président qui a osé. (Il y a eu des précédents pour des hommes très célèbres, Malraux notamment, voire tout simplement quelqu'un qui avait plus de valeur que tous les hollandes réunis, Tolstoï !! -il faut lire les mémoires de Sophie Tolstoï, et NON EXPURGÉES.. mais pas encore un Président)... et qui, vilipendant la femme, vilipende avec elle toutes les "oies" pas blanches c'est à dire toutes les femmes maltraitées qui ont osé l'ouvrir !! Raison d'état, toujours, Marine est là prête à bondir etc... C'est la notion de "dignité" version "femme de Président" : la boucler ! Ou.. attention, on n'est pas des brutes, l'ouvrir mais APRÈS, plus tard (quand ça n'aura plus d'intérêt.) Je préfère les machos -les vrais, les francs- que les faux féministes ou plus exactement les mecs qui NOUS FONT L'HONNEUR D’ÊTRE FÉMINISTES et se targuent de ce gonflon -euh.. gonfalon- pour nous donner des leçons de savoir faire, de savoir vivre, de féminisme -!- et surtout de savoir souffrir. En SILENCE BORDEL !! Au début cool puis lorsque ça résiste, voici ce que ça donne !!*
Il était de bon ton, au 16ième siècle, en Angleterre, lorsqu'un noble était condamné à être raccourci, ce qui était très fréquent sous Henry VIII, (c'était considéré comme une mort plus "noble" que la pendaison, allez savoir !) que celui-ci, avant le fatal coup de hache ou d'épée (rare, l'épée, seule Anne Boleyn y eut droit, ça coûtait très cher car il fallait faire venir des spécialistes à prix d'or.. de France, cela lui fut reproché du reste, vraiment elle coûtait bonbon aux contribuables!) ... bref il était d'usage que celui-ci fasse un discours de louanges pour le Roi qui allait le faire assassiner.. Il n'avait guère le choix car dans le cas inverse, sa famille risquait d'y passer -ou il pouvait être brûlé vif- : ainsi, raffinement suprême de cruauté, il fallait vanter la longanimité, la bonté, la justice... de celui qui vous avez fait torturer (ne serait-ce qu'enfermer des mois sans nourriture suffisante dans un donjon obscur et glacé- car les nobles en principe ne l'étaient pas, et il n'était pas exigé de telles prestations aux roturiers, martyrisés certes mais sur ce plan épargnés-).
Quant aux Mémoires de Sophie Tolstoï, que j'ai découvertes à la BN en version complète, j'en fus sidérée ! cette femme qui eut 13 enfants, qui est morte en "faisant" ses vitres par un jour d'hiver, l'hiver russe glacé et mortel, subit un mari -beaucoup plus âgé- talentueux certes mais négligent et égoïste qu'elle servait comme une esclave -elle recopiait tous les soirs à la main ses manuscrits, illisibles sauf par elle, se chargeait d'aller les apporter à Moscou, de plus ou moins, soudoyer les décideurs de la censure [diplomate, fille du médecin du tzar, elle avait ses entrées à la Cour- et faisait office de véritable agent de com et publicitaire..] dirigeant par ailleurs la "maison" où en permanence débarquaient amis, admirateurs... qui demeuraient ... un certain temps, Iasnaïa Poliana ressemblant plus à un immense hôtel -gratuit- ou une auberge pour le gratin, mais parfois aussi pour les pauvres, les étudiants.. qu'à une demeure familiale.. instruisant par la même occasion sa nichée (13!) et les petits paysans du village -elle avait fondé une sorte d'école et on se sert encore des manuels qu'elle a elle-même rédigés-.. donc Sophie, délaissée par la suite... pour un homme (!) un étudiant que Tolstoï vieillissant admirait au delà de toute mesure** et qui le poussait -il réussit- à déshériter femme et enfants, ce qui terrorisait Sophie, morte d'angoisse pour leur avenir -tous, pratiquement au service du Grand Homme, n'avaient comme bagages que leur culture et d'être ses enfants. Insuffisant.- Par la suite ses filles vécurent dans une grande pauvreté, n'ayant même pas les moyens d'aller voir jouer une pièce de leur père à Moscou. "Ce jour là dit l'une d'elles dans ses Mémoires, j'ai compris ma mère" -car elles avaient été d'accord pour être déshéritées et avaient même lutté contre Sophie sur ce plan, un beau syndrome de Stockholm. Crises de nerfs de la malheureuse trahie de toutes parts et effectivement parfois quelques objets volants non identifiés -ce que rapporte Lou Salomé avec humour un jour qu'elle était arrivée avec Rilke.. au mauvais moment (!)- .. bref, pour l’Histoire, Sophie passe pour la mégère archétypique.. alors que ce fut une femme maltraitée, peu aimée sexuellement (oui, malgré ses 13 enfants) et exploitée comme il y en a peu.
Il était de bon ton, au 16ième siècle, en Angleterre, lorsqu'un noble était condamné à être raccourci, ce qui était très fréquent sous Henry VIII, (c'était considéré comme une mort plus "noble" que la pendaison, allez savoir !) que celui-ci, avant le fatal coup de hache ou d'épée (rare, l'épée, seule Anne Boleyn y eut droit, ça coûtait très cher car il fallait faire venir des spécialistes à prix d'or.. de France, cela lui fut reproché du reste, vraiment elle coûtait bonbon aux contribuables!) ... bref il était d'usage que celui-ci fasse un discours de louanges pour le Roi qui allait le faire assassiner.. Il n'avait guère le choix car dans le cas inverse, sa famille risquait d'y passer -ou il pouvait être brûlé vif- : ainsi, raffinement suprême de cruauté, il fallait vanter la longanimité, la bonté, la justice... de celui qui vous avez fait torturer (ne serait-ce qu'enfermer des mois sans nourriture suffisante dans un donjon obscur et glacé- car les nobles en principe ne l'étaient pas, et il n'était pas exigé de telles prestations aux roturiers, martyrisés certes mais sur ce plan épargnés-).
Quant aux Mémoires de Sophie Tolstoï, que j'ai découvertes à la BN en version complète, j'en fus sidérée ! cette femme qui eut 13 enfants, qui est morte en "faisant" ses vitres par un jour d'hiver, l'hiver russe glacé et mortel, subit un mari -beaucoup plus âgé- talentueux certes mais négligent et égoïste qu'elle servait comme une esclave -elle recopiait tous les soirs à la main ses manuscrits, illisibles sauf par elle, se chargeait d'aller les apporter à Moscou, de plus ou moins, soudoyer les décideurs de la censure [diplomate, fille du médecin du tzar, elle avait ses entrées à la Cour- et faisait office de véritable agent de com et publicitaire..] dirigeant par ailleurs la "maison" où en permanence débarquaient amis, admirateurs... qui demeuraient ... un certain temps, Iasnaïa Poliana ressemblant plus à un immense hôtel -gratuit- ou une auberge pour le gratin, mais parfois aussi pour les pauvres, les étudiants.. qu'à une demeure familiale.. instruisant par la même occasion sa nichée (13!) et les petits paysans du village -elle avait fondé une sorte d'école et on se sert encore des manuels qu'elle a elle-même rédigés-.. donc Sophie, délaissée par la suite... pour un homme (!) un étudiant que Tolstoï vieillissant admirait au delà de toute mesure** et qui le poussait -il réussit- à déshériter femme et enfants, ce qui terrorisait Sophie, morte d'angoisse pour leur avenir -tous, pratiquement au service du Grand Homme, n'avaient comme bagages que leur culture et d'être ses enfants. Insuffisant.- Par la suite ses filles vécurent dans une grande pauvreté, n'ayant même pas les moyens d'aller voir jouer une pièce de leur père à Moscou. "Ce jour là dit l'une d'elles dans ses Mémoires, j'ai compris ma mère" -car elles avaient été d'accord pour être déshéritées et avaient même lutté contre Sophie sur ce plan, un beau syndrome de Stockholm. Crises de nerfs de la malheureuse trahie de toutes parts et effectivement parfois quelques objets volants non identifiés -ce que rapporte Lou Salomé avec humour un jour qu'elle était arrivée avec Rilke.. au mauvais moment (!)- .. bref, pour l’Histoire, Sophie passe pour la mégère archétypique.. alors que ce fut une femme maltraitée, peu aimée sexuellement (oui, malgré ses 13 enfants) et exploitée comme il y en a peu.
(lesbienne) |
* Simple copié collé, fautes évidemment comprises. "Les gousses mal baisées se réveillent ? Allez vous faire foutre, vous en avez besoin apparemment, si vous saviez à quel point je vous emmerde, vous êtes pathétiques avec votre discours à trois, braquées contre les hommes, aigries jusqu'à la moelle, si vous saviez comme je vous plains. .. On avait les homophobes, les curaillons, les culs-bénis, les islamistes, les rond-de-cuir, les moralisateurs, les empêcheurs-de-tourner-en-rond, les manif-pour-tous, les intégristes, les fondamentalistes, les qui-ont-un-balai-dans-le-cul... et on a maintenant la secte à 3 des féministes enragées hysteriques à la vue de la première kékette et qui sont à peu près tout ce que j'ai énuméré dans la liste à la Prévert... au secours Sainte Anne vous avez des clients à prendre en charge. Continuez à déblatérer, ça apaisera peut etre un peu votre accélération psychique et diminuera le volume de bave vénéneuse."
**"Une journée sans vous m'est insupportable, je vous en prie, quand allez vous revenir?" (de mémoire) écrit Tolstoï à son "ami".. des lettres d'amant follement épris et non de prof ou de compagnon idéologique. (Le jeune homme avait choisi de résider tout près de Yasnaïa Poliana pour qu'ils puissent se voir tranquilles, hors de portée de Sophie, tous les jours.) Tout ceci est censuré évidemment, si bien qu'on ne comprend rien à ses mémoires et qu'on la trouve possessive, jalouse, folle voire réac, pas à la hauteur du Grand Liouva, et méchante. Une VT de haut vol, plus sympathique -mais elle aussi peut avoir des côtés contestables en effet : elle s'oppose, mollement, à l’affranchissement de leurs serfs qui les ruine, elle critique les côtés spartiates de Léon, qui vide lui-même son pot de chambre etc.. quoique ne répugnant pas à se charger de certaines taches ménagères, elle souhaite davantage de confort.. mais elle cède tout de même, avec élégance, sauf à la fin, lorsqu'il dépouilla toute sa nichée -et elle même- de ses droits d'auteurs avec lesquels ils vivaient puisqu'ils avaient donné leurs terres aux paysans. Elle sent venir la misère pour tous avec la mort de Léon... et ne se trompe guère.
**"Une journée sans vous m'est insupportable, je vous en prie, quand allez vous revenir?" (de mémoire) écrit Tolstoï à son "ami".. des lettres d'amant follement épris et non de prof ou de compagnon idéologique. (Le jeune homme avait choisi de résider tout près de Yasnaïa Poliana pour qu'ils puissent se voir tranquilles, hors de portée de Sophie, tous les jours.) Tout ceci est censuré évidemment, si bien qu'on ne comprend rien à ses mémoires et qu'on la trouve possessive, jalouse, folle voire réac, pas à la hauteur du Grand Liouva, et méchante. Une VT de haut vol, plus sympathique -mais elle aussi peut avoir des côtés contestables en effet : elle s'oppose, mollement, à l’affranchissement de leurs serfs qui les ruine, elle critique les côtés spartiates de Léon, qui vide lui-même son pot de chambre etc.. quoique ne répugnant pas à se charger de certaines taches ménagères, elle souhaite davantage de confort.. mais elle cède tout de même, avec élégance, sauf à la fin, lorsqu'il dépouilla toute sa nichée -et elle même- de ses droits d'auteurs avec lesquels ils vivaient puisqu'ils avaient donné leurs terres aux paysans. Elle sent venir la misère pour tous avec la mort de Léon... et ne se trompe guère.
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