Historique
Assises à Nice: la victime dit sa peur que l'accusé revienne "finir ce qu'il a commencé" |
En 1996, Antoine Cionini,
chauffeur de taxi installé dans les Bouches-du-Rhône crible de balles son
ex épouse, enseignante, 47 ans, en
pleine rue à Marseille. Il ne supportait pas la séparation [ndlr, pourtant datant de plus de 10 ans et qui ne l'avait nullement empêché -bien qu'il l'ait harcelée tout ce temps- de mener une vie sentimentale ou sexuelle "riche" et variée -au point d'être devenu séro positif- et même de se re marier avec une douce et jolie femme de 7 ans sa cadette rencontrée sur meetic - elle l'avait l'accepté malgré sa maladie, pour lui montrer que "rien n'était fini pour lui"!-] Il
disparaît aussitôt et ne sera repris que huit ans plus tard, pas trop loin, à Montpellier dans l'Hérault. [Comment expliquer cette incroyable épopée? Des complicités ? Lesquelles? Une cavale coûte cher, requiert une habileté dont même des truands confirmés ne s'avèrent parfois pas capables.. Mais la suite est plus incroyable encore.] En 2007, la Cour d'assises des Bouches-du-Rhône le condamne à 22 ans de réclusion... mais UN an après, en 2008, il recouvre la liberté! Il est séro positif
et les soins dont il a besoin ne peuvent être prodigués qu'à l'hôpital. [Ndlr, quid des trafics de "libertés médicales" dont le juge Michel s'était occupé.. avant, justement, d'être assassiné?! A ce propos, au grand désespoir de sa famille, son assassin, ou plutôt un de ses assassins, condamné à perpette, va sortir de prison ces jours-ci : lui aussi est "malade", non ce n'est pas un gag.]
Il bénéficie donc d'une suspension de peine au bout de 4 ans et s'installe près d'Alès, dans le Gard, sous contrôle judiciaire. Mais, coup de théâtre, en mars, un expert mandaté, le docteur Mounir Benslima, conclut que sa détention est désormais de nouveau possible. [Un pur? quid de celui qui l'avait déclarée impossible? Sa séropositivité est-elle "moindre"?] Attendu en prison le 5 avril, le condamné ne s'y rendra jamais [blague sinistre, "attendu" !!! en prison, comme s'il s'agissait d'une invitation pour des vacances. Sa violence, sa rancune -même 10 ans après des "faits"!- étaient connues, sa "débrouillardise" dans une cavale aussi : comment ont-ils pu annoncer à ce gus -une bombe à retardement- qu'il va replonger.. c'est à dire mettre le feu à l'amorce et le laisser tranquille -se morfondre?- dans sa cuisine en attendant la "date" du rendez-vous? Y a pas comme un défaut ici ?] ... Bref, continue imperturbable "Nice Matin", tout dans la litote... "l'homme a renoué avec la clandestinité. [Tu m'étonnes!] Une cavale sanglante. [Tu m'étonnes encore!] Le soir du 3 avril, il se rend à Saint-Cézaire où il agresse à coups de marteau son ex-femme, [la seconde!] -57 ans- avec laquelle il n'avait plus de contact depuis quinze ans, [l'affaire se rejoue donc à l'identique!] qu’il laisse pour morte. Dans le Gard, on redoute des représailles à l'encontre des juges et du médecin [qui a signé le permis de mis en détention..] L'interpellation de l'ex-chauffeur de taxi a fait retomber la tension. Il a été mis en examen pour "tentative de meurtre" et "évasion" puis écroué. [Ben tout va bien alors? Le médecin et le juge sont tranquilles.. Quid de son ex femme? -Elle survivra, handicapée à vie-.]
Il bénéficie donc d'une suspension de peine au bout de 4 ans et s'installe près d'Alès, dans le Gard, sous contrôle judiciaire. Mais, coup de théâtre, en mars, un expert mandaté, le docteur Mounir Benslima, conclut que sa détention est désormais de nouveau possible. [Un pur? quid de celui qui l'avait déclarée impossible? Sa séropositivité est-elle "moindre"?] Attendu en prison le 5 avril, le condamné ne s'y rendra jamais [blague sinistre, "attendu" !!! en prison, comme s'il s'agissait d'une invitation pour des vacances. Sa violence, sa rancune -même 10 ans après des "faits"!- étaient connues, sa "débrouillardise" dans une cavale aussi : comment ont-ils pu annoncer à ce gus -une bombe à retardement- qu'il va replonger.. c'est à dire mettre le feu à l'amorce et le laisser tranquille -se morfondre?- dans sa cuisine en attendant la "date" du rendez-vous? Y a pas comme un défaut ici ?] ... Bref, continue imperturbable "Nice Matin", tout dans la litote... "l'homme a renoué avec la clandestinité. [Tu m'étonnes!] Une cavale sanglante. [Tu m'étonnes encore!] Le soir du 3 avril, il se rend à Saint-Cézaire où il agresse à coups de marteau son ex-femme, [la seconde!] -57 ans- avec laquelle il n'avait plus de contact depuis quinze ans, [l'affaire se rejoue donc à l'identique!] qu’il laisse pour morte. Dans le Gard, on redoute des représailles à l'encontre des juges et du médecin [qui a signé le permis de mis en détention..] L'interpellation de l'ex-chauffeur de taxi a fait retomber la tension. Il a été mis en examen pour "tentative de meurtre" et "évasion" puis écroué. [Ben tout va bien alors? Le médecin et le juge sont tranquilles.. Quid de son ex femme? -Elle survivra, handicapée à vie-.]
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Rencontrée en 1994 par petite annonce, Yveline Lerondel tombe amoureuse et accepte de l'épouser quand il lui a annoncé qu'il était séropositif, pour lui montrer que "la vie n'était pas finie". Mais un jour, après avoir reçu un document relatif au divorce d'avec sa première femme, Anne-Marie Allaix, enseignante à Marseille [ndlr, il s'agissait d'une pension ou des dommages intérêts qu'il devait lui verser, ainsi qu'à sa famille!!], "Tony" devient comme fou et menace alors ouvertement de la tuer. Il est interné un temps. Devant sa violence récurrente, Yveline décide de divorcer. Il la menace aussi : "Si tu ne veux pas reprendre la vie commune, je te tue". Elle décrit "un être profondément cruel". "Rien ne l'émeut (...) lorsque quelque chose le dérange, il ne parle que de tuer" témoigne-t-elle encore. "Si on m'avait protégée, on n'en serait pas là". (Voir plus loin pourquoi cet impensable ratage de la police et de la justice.)
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RÉSUME ET QUESTIONS
Le 13 février 1996, c'est donc son ex-première femme, Anne-Marie Allaix, qu'il abat à bout portant à Marseille. C'est alors la cavale de huit ans, puis son interpellation en décembre 2004 et sa condamnation en juin 2007 par la Cour d'assises d'appel du Var à 22 ans de prison. Mais il bénéficie en 2008, c'est à dire au bout de moins de 4 ans d'une suspension provisoire de l'exécution de sa peine -pour raisons médicales-... le voila libre 3 ans.. sauf qu'en en 2011 son état est jugé satisfaisant et sa réincarcération ordonnée. Il ne le supporte pas... -deuxième cavale- et tourne alors sa colère vers sa seconde ex-femme qu'il tente d'assassiner à son domicile.. nouvelle cavale encore qui cette fois rempli de terreur le médecin et les juges... puis arrestation enfin.. Il sera re condamné.. à 20 ans de prison !!! DEUX -ET MÊME MOINS, COMME UNE SORTE DE BONUS- POUR LE PRIX D'UNE !!
Question : tuer une femme = 22 ans ; en tuer deux = 20 ans. Un bonus. En tuer trois =18 ?
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"Lorsqu'il m'a agressée, je croyais qu'il était en prison. Ça, c'est quelque chose d'intolérable pour moi. Si on m'avait protégée, on n'en serait pas là" déplore-t-elle. De son côté, l'accusé, qu'elle décrit comme "méchant, se servant de sa maladie pour manipuler la justice" reconnaît les faits, mais pas les intentions qu'on lui prête. "Je veux assumer tout ce que j'ai fait, mais rien que ce que j'ai fait (?) Je nie formellement l'intention homicide", a clamé depuis son box le "taxi de la mort". Pour cette "tentative d'assassinat en état de récidive légale", il encourt la réclusion à perpétuité. [Il est également jugé pour avoir, le 5 avril 2011, agressé à la bombe lacrymogène son avocat, Me Antoine Roig, lui reprochant d'avoir mal défendu ses intérêts lors de son premier divorce. Jugeant "insupportable de se retrouver à nouveau en face de l'accusé", celui-ci est absent du procès et ne sera représenté sur le banc des parties civiles que par son avocate.]
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ÉPILOGUE A LA COURTELINE
Et ce n'est pas tout !!! Il intente -et en partie GAGNE !!!- un procès contre Dominique, une autre ex compagne, celle qui a suivi la tentative d'assassinat, la dernière -toujours, comme toutes, largement plus jeune que lui- qui aurait tiré sans autorisation (!) des chèques sur son compte; de faibles sommes, ridicules même mais quoi, la Loi c'est la Loi et un sou est un sou. Elle plaide qu'il s'agit entre eux d'un arrangement pour faire face aux frais d'un domicile commun qu'elle occupe à présent seule [ndlr, comme c'est souvent le cas en pareille situation entre mari et femme.. sauf qu'ils ne sont pas mariés] ... Et la Loi et la Morale étant deux choses différentes.. là voilà tout de même condamnée à... le rembourser et à 3 moins de prison avec sursis ! (Mais lui devra acquitter les frais du procès. Match nul, mais zut !!)
Suite ici, réflexions désabusées :
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/09/libertes-medicales.html
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