C'est à présent classique -mais cela avait déjà été fait notamment
par Clara Goldschmidt-Malraux, image*- les femmes parlent des hommes. De leurs hommes.
Célèbres ou pas. En mal parfois. Elles n'encaissent plus "dignement",
par pudeur. Tout ce qu'on nous avait inculqué se met à sauter, du moins parfois. Souvent. Cela va même plus loin : Yabub a carrément piégé DSK.. puis
sorti un bouquin sur lui. Elles mènent le jeu profitant de l'impensable
arrogance de certains mecs (DSK par exemple a trouvé tout naturel
qu'à son âge et avec son allure il fasse fondre de désir une toute
jeune femme de 30 ans... et mal lui en a pris..) Ou simplement DISENT
(Justine Lévy aussi, un excellent bouquin par
parenthèse, Sylvie Brunel idem..) Oui, des femmes parlent ! Comme c'est
bizarre. On n'a pas trop l'habitude !
C'est bien : parce que même des femmes comme Beauvoir, Mitterrand.. se sont tues. Féministes ? Oui si l'on veut. Mais le privé c'est le privé etc... Le Castor, moins féministe qu'on ne pouvait penser, n'acceptait aucune critique sur Sartre, y compris justement de féministes qui lui reprochaient la manière dont il se comportait avec elle. La publication de ses lettres à Algreen n'a évidemment rien arrangé. Danielle faisait de même : héroïque, oui, comme le Castor pendant la guerre d'Algérie -toutes deux ont réchappé de justesse à un attentat- au sujet des kurdes pour ce qui est de Danielle, toujours présente lorsqu'il s'agissait d'eux, elle n'acceptait cependant -pendant longtemps- aucun interview où il aurait été question du couple qu'elle formait avec "François" -ou de Mazarine-.. c'est à dire de le critiquer; c'était un préalable à toute demande d'entretien public -et privé-. Solidarité? Indéfectible. Elles jouaient perdantes cependant et l'acceptaient.
Il est bon qu'enfin le voile symbolique soit relevé. Sartre était un macho, c'est sûr : un excellent type, toujours présent, prêt à aider les militants en détresse, à payer pour eux les avocats etc.. mais macho**. Mitterrand idem, le reste en moins. Et aucune n'a jamais relevé le sourcil. Dommage.
* Peu favorisée physiquement, elle ne se faisait guère d'illusions et écrit dans son livre-mémoire, avec un humour à froid cynique assez remarquable, que Malraux "avait surtout vu en elle l’héritière de la fortune des Goldschmidt.." au passage, mine de rien, et parle tout de suite d'autre chose -par exemple des vols d'objets d'art dont il était coutumier à l'étranger, il lui demandait de faire le guet!-.
** Il m'avait dit qu'il avait "beaucoup ri" de mon livre (le premier) et je lui avais, sans aucune malice, répondu que l'Etre et le néant m'avait aussi fait beaucoup marrer -ce qui du reste est exact : le passage sur la négation est à pisser de rire, il faut dire que nous avions en cité U un concierge que nous appelions Ubu et qui semblait lui avoir servi de modèle-. (Quand je suis impressionnée, je "rentre dans ma bulle" et ... cela peut donner ce genre de truc.)
LE DOSSIER LES SANS DENTS
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/09/dossier-les-sans-dents-de-hollande.html
C'est bien : parce que même des femmes comme Beauvoir, Mitterrand.. se sont tues. Féministes ? Oui si l'on veut. Mais le privé c'est le privé etc... Le Castor, moins féministe qu'on ne pouvait penser, n'acceptait aucune critique sur Sartre, y compris justement de féministes qui lui reprochaient la manière dont il se comportait avec elle. La publication de ses lettres à Algreen n'a évidemment rien arrangé. Danielle faisait de même : héroïque, oui, comme le Castor pendant la guerre d'Algérie -toutes deux ont réchappé de justesse à un attentat- au sujet des kurdes pour ce qui est de Danielle, toujours présente lorsqu'il s'agissait d'eux, elle n'acceptait cependant -pendant longtemps- aucun interview où il aurait été question du couple qu'elle formait avec "François" -ou de Mazarine-.. c'est à dire de le critiquer; c'était un préalable à toute demande d'entretien public -et privé-. Solidarité? Indéfectible. Elles jouaient perdantes cependant et l'acceptaient.
Il est bon qu'enfin le voile symbolique soit relevé. Sartre était un macho, c'est sûr : un excellent type, toujours présent, prêt à aider les militants en détresse, à payer pour eux les avocats etc.. mais macho**. Mitterrand idem, le reste en moins. Et aucune n'a jamais relevé le sourcil. Dommage.
* Peu favorisée physiquement, elle ne se faisait guère d'illusions et écrit dans son livre-mémoire, avec un humour à froid cynique assez remarquable, que Malraux "avait surtout vu en elle l’héritière de la fortune des Goldschmidt.." au passage, mine de rien, et parle tout de suite d'autre chose -par exemple des vols d'objets d'art dont il était coutumier à l'étranger, il lui demandait de faire le guet!-.
** Il m'avait dit qu'il avait "beaucoup ri" de mon livre (le premier) et je lui avais, sans aucune malice, répondu que l'Etre et le néant m'avait aussi fait beaucoup marrer -ce qui du reste est exact : le passage sur la négation est à pisser de rire, il faut dire que nous avions en cité U un concierge que nous appelions Ubu et qui semblait lui avoir servi de modèle-. (Quand je suis impressionnée, je "rentre dans ma bulle" et ... cela peut donner ce genre de truc.)
LE DOSSIER LES SANS DENTS
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/09/dossier-les-sans-dents-de-hollande.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire