jeudi 30 avril 2015

Une pierre qui met mal à l'aise


.. trouvée près du cimetière après le dégagement des corps enterrés au milieu en "fosse commune" depuis plus de 50 ans. [Nous lapinons comme des dingues et par conséquent même dans les cimetières, on manque de place et on doit "dégager" pour les nouveaux.] Un os fossilisé? Qui sait? Un/une ancêtre mien/ne? Peut-être.. 

mercredi 29 avril 2015

Les meilleures images de FB. L'optimisme


Sans dents, les "hors sujet". Juste pour se faire une idée

"Hors sujet" me dit-on -il s'agit d'une femme courageuse qui se lève pour défendre les transgenres-. Oui. N'empêche.. je n'ai pas pu résister à ajouter en commentaire : "des dents magnifiques. Combien?" et à faire ce petit montage. Pour les "sans dents", c'est le problème : on est, comme les trans sans doute mais encore plus lamentablement, "hors sujet" et partout ! 


Crevée en plus par l'émotion
















L'article 
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/04/parole-de-sans-dents-et-de-prothesistes.html

Une actrice virtuelle dans un monde réel. Etre "sans dents", ça révèle ..

Constat désabusé et au fond presqu'heureux,
 il faut le prendre comme ça. 

Lettre ouverte à certains de mes amis -réels et non virtuels, en général beaucoup plus sympas- .. des "proches" comme on dit -hélas!- quatre ou cinq, ils se reconnaîtront. 



Avis. J'ai l'impression d'être pour vous tous une sorte d'actrice de théâtre que l'on va voir jouer, qui amuse, parfois émeut voire fascine, qu'on applaudit très fort -on se dit quel talent ! quelle femme ! on ne s'ennuie jamais avec elle, ça doit être chouette de vivre à ses côtés..- ... et on rentre chez soi retrouver "maman", "bobonne" ou "bobon" qui ont préparé le thé vert de Chine de chez Bio-extra sur la terrasse puis finir la soirée chez "Lapérouse"' où on a réservé. Cela vaut pour tous [un qui vient chez moi subrepticement en faisant attention à ce que sa femme ne le voie pas, exactement comme on va au bordel ; un qui m'appelle -parfois tendrement certes- lorsque bobonne est sortie ou qu'il est seul dans sa maison de campagne où il s'emmerde- et raccroche dès qu'elle rentre, le ton soudain changé- ; un autre, idem, mais en plus gentleman, il paie les consommations -quoique ce ne soit pas un signe très clair- mais au moins répond parfois à mes invites ; une qui dit de moi que je suis admirable mais change de trottoir lorsqu'elle me voit etc..] Une actrice dont on n'imagine pas qu'elle puisse être quelqu'un de réel, souffrir -les dents ou plutôt l’absence de dents- m'a beaucoup appris sur ce coup !!*- et apprécierait peut-être qu'on l'appelle ou seulement réponde à ses appels voire -mais faut pas rêver! - à ses invites. Mais -même si le spectacle est gratuit- dans ce sens, ce n'est jamais possible : on n'a pas réservé pour la pièce. Mais "quand on pourra, avec un immense plaisir". [Et moi? question jamais posée ou de pure forme..] Et soudain hop le/les voici. [Quoi de neuf alors?] Une femme à laquelle on n'est pas vraiment attaché/e même si elle semble susciter des passions.. qui la touchent mais parfois l'encombrent.

En conséquence, mes amis, j'ai l'honneur de vous annoncer que dorénavant, étant donné que vous me traitez tous -je parle à 5 personnes- plus ou moins comme une pute gratuite certes de très haute volée (mais mon exploitation n'en est que plus importante) moins les prestations sexuelles en général, je vous facturerai.. allons, mettons 100 E la prestation de deux heures, il me semble que ce n'est pas chez payé étant donné ma culture, mon humour et mon attention sans faille à tous vos problèmes.. dont le principal concerne les épouses avec lesquelles vous vous emmerdez à mort -voire pire dans un cas-. J'attends. Au moins, en quelques jours, ça me paiera mon appareil dentaire.

*http://femmesavenir.blogspot.com/2015/04/parole-de-sans-dents-et-de-prothesistes.html

mardi 28 avril 2015

En attendant des dents

Ne sortant presque pas, (honte) je sculpte..
 http://femmesavenir.blogspot.com/2015/04/parole-de-sans-dents-et-de-prothesistes.html

Parole de "sans dents"... et de prothésistes. Lettre ouverte à Hollande


Honte.. je ne sais plus où j'en suis.. Me voir m'horrifie. Au fait, j'étais belle avant finalement. Jamais aperçue. Mais maintenant !! 


"Les dentistes ont tout fait pour que nous 
restions dans la cave" (un prothésiste)

Cher Hollande (pour qui j'ai voté!) voici une lettre ouverte d'une sans-dent, qui, bien qu'engagée (!) découvre l’eau tiède à 67 ans.. et n'est pas près de l'oublier !

Hier. En faisant attention à coincer ma langue en haut
D'abord une question -à tous-. Prothésiste, vous connaissez? Un peu... mais pas vraiment.. ce sont ces types qui, sur empreintes commises* par les dentistes, réalisent à leur commande des prothèses, forcément (?) [dents pivots, bridges, stellites, appareils mobiles ou fixes etc..] mais qu'on ne voit jamais et qui, en tablier, tapent au burin, soudent et ajustent quelque part dans un Hadès mystérieux ces merveilles parfois qui nous redonnent figure humaine... auxquels, [tel des agents immobiliers qui font signer aux visiteurs d'un appart un contrat d’exclusivité pour éviter qu'ils ne contactent directement le proprio] les dentistes renvoient par la poste, après essayage, le truc.. qui revient et repart, va et vient souvent plusieurs fois jusqu'à ce que ça colle impec. Question naïve : ne serait-il pas plus simple pour le patient, pardon, le client du dentiste de l'avoir "sous la main", le prothésiste -ou vice versa- afin qu'il voit son visage et se rende compte de ce qu'il faut reconstruire.. et si nécessaire d'immédiatement rectifier autant de fois qu'il faut? plutôt que de subir -SANS DENTS!- ces aller-retour (quelquefois lointains si le labo est "ailleurs" ce qui est de plus en plus fréquent**) coûteux et surtout longuets (quelques mois!!) Quelques moins SANS DENTS ! Une paille. De quoi se flinguer (image en bas.)
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Oui mais... il faudrait que le couillon (je veux dire le client) et l'autre couillon (je veux dire le prothésiste) se rencontrent. "Et alors?"  Et alors? demande Margot.... Euh... ce serait... comment dire? un peu embêtant.. "Mais pourquoi ?" Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Ben parce que... parce que.. Non, pas de suspense insoutenable : parce que le dentiste facture -mettons- 1000 E un travail qu'il a payé 100. C'est tout. Alors forcément.. Comme les agents immobiliers (enfin certains) qui craignent une rencontre directe proprio-locataire (ils prennent un mois de loyer pour ouvrir une porte et les mettre en contact) les dentistes ne tiennent pas à une "rencontre du troisième type" entre les petits hommes verts dans la cave (les prothésistes) et les couillon/nes sans dents (les client/es). Car ce sont surtout les femmes, une fois n'est pas coutume, qui sont édentées. Comme par hasard.

Ceci, mon cher Hollande, revenons à vous (pardonnez -moi mais vous m'avez durablement inspirée avec votre "sans dents" qui est tombé, le croiriez vous, justement au moment funeste où je perdais les miennes, un bon génie -un peu cruel toutefois- veillait sans doute car il n'y a pas de hasard et cette expérience fut féconde) bref, ceci, mon cher, au détriment :
1 de la sécu et surtout des mutuelles qui raquent tout de même un peu car la sécu ne rembourse presque rien, un scandale, on peut vivre sans dents que diable, n'est-ce pas Monsieur? avec un bon mixeur? Mmm?
2 : du patient-client-couillon/ne qui doit subir (image) d'être soudain devenu/e un objet d'épouvante pour lui-même, pour les autres aussi, de ne pas oser sortir, sourire, parler CE QUE CERTAIN/ES VIVENT TOUTE LEUR VIE !!!***
3 des prothésistes qui bossent pour le plus grand profit des dentistes.. et au détriment des patients. Sans reconnaissance souvent puisqu'ils ne les voient jamais et ne se rendent pas directement compte du résultat de leur travail.

[Il est vrai qu'ils font des études assez longues, doivent acheter ensuite un cabinet et le matériel -une fortune- .. et qu'ils sont peu payés pour les soins, ce à quoi ils sont formés (!) donc ont tendance à se "rattraper" sur les prothèses c'est à dire sur les prothésistes... et les "sans dents". Une extraction prend parfois des heures -une dent de sagesse par exemple, aux racines en, je cite "triple crochet" dans mon cas, autrefois.. et non en "carotte" comme déplora l'homme de l'art exaspéré et réprobateur, suant et quasiment injuriant.. je l'avais pourtant prévenu mais il m'avait coupée d'un haussement d'épaule agacé, "je sais c'est mon travail Madame.."- bref une extraction si complexe soit-elle leur rapporte ? mettons 50 E. Peu lorsqu'on a tant investi. mais des prothèses ! heureusement qu'il y a des "sans dents" et des prothésistes!]

La je ne fais pas attention

Oserais-je? Oui ! Certains dentistes se montrent radicalement incapables de prendre une empreinte sans vous faire vomir ou étouffer -non ce n'est pas inéluctable !- et en prime la ratent ("mais vous avez bougé!") ... ni de s'apercevoir qu'une bouche, des dents, ont telle structure et non telle autre -et un mm dans un visage, c'est énorme- et, dans une tentative certes louable de réaliser un "provisoire" -en raison d'un retard de livraison d'un appareil promis!-... vous font à peut près la gueule de Toutankhamon (image en bas). Pire que sans dents. ("Vous avez une denture hors norme, des dents bombées que j'ai pas en cabinet" m'a dit l'artiste sur le ton d'un gendarme morigénant un contrevenant qui aurait franchi la ligne jaune.) Evidemment ce n'était pas son travail et au fond il faisait des efforts désespérés, soudant (!) à même ma bouche de sorte que j'avais eu peur qu'il ne me massacrât. Dentiste? maréchal ferrant? Qui sait? Mais redite, ça partait d'une bonne intention. Ensuite ce fut pire : plus moyen de fermer la bouche -de 1 cm ou 2 ! ma lèvre supérieure rentrant horriblement donnait l'air d'une sorcière au bûcher- : "Fermez!" insista-t-il fortement (comme si je faisais ma mauvaise tête). C'est là que j'ai craqué : "JE NE PEUX PAS!!! A MOINS QUE VOUS NE ME DONNIEZ UN COUP DE MARTEAU SUR LA TÊTE APRES L'AVOIR SERRÉE DANS UN ÉTAU!!" et j'ai envoyé balader et l'esthète et son mors à cheval.

Une suggestion mon cher Hollande [dont j'apprends incidemment que vous avez payé, en somme avec notre argent, 3000 E par tête de pipe, -en le cas des têtes de rescapés de la guillotine, le roi de Suède je crois-, par repas de bienvenue à l'Elysée-] bref, une suggestion pour réaliser de substantielles économies nécessaires en cette période de crise et réhabiliter une profession méconnue.. et vous même avec :
- faire en sorte que les prothésistes soient d'office investis de prérogatives plus élargies ou plutôt moins restreintes. Inutile de dépenser X mille Euros pour vous entendre dire que vous n'avez plus de dents (ça on le sait ! c'est même la raison de notre venue) qu'il vous faut une prothèse (idem).. puis vous faire une empreinte qui vous donne la nausée pour une heure et vous étouffe... et ensuite payer une prothèse le double, triple, quintuple, déculpe.. euh décuple ? de son prix, la sécu vous remerciera, et surtout les mutuelles. Et acter qu'après les soins indispensables (enlèvement des moignons s'il y en a par exemple) que l'on puisse s'adresser directement à ceux-là seuls qui, formés pour ça, sont capables d'effectuer le travail, c'est à dire un prothésiste de notre choix. Simple, non? dit Margot. Oui, quelques remous peut-être seront à prévoir, mais après le pavé que vous avez jeté dans la mare -les "sans-dents"- vous auriez ainsi l'occasion : 1 de vous racheter (et Dieu sait que vous avez beaucoup péché).. 2 : de gagner des voix, beaucoup ! car des sans dents voyez vous, il y en a pléthore (avec les politiques, il faut toujours parler utile.)
Vous perdrez les dentistes? m'objecterez vous. Outre qu'en général ils sont de droite, les sans-dents sont bien plus nombreux, et si on y ajoute la sécu et les mutuelles.. le rapport profits/pertes pour vous est largement positif.. C'est si peu.. et tout bénéfice. Allons, courage ! Go ! et fissa ! 

* C'est parfois le mot comme nous venons de voir..
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** Il semble que les prothèses soient de plus en plus fabriquées à l'étranger, en principe sur commande directe des dentistes, (ou par des labos français qui sous traient, euh, sous traitent !!).. si bien qu'un appareil réalisé -mettons en Chine, en Roumanie ou en Afrique- facturé 50 E au dentiste sera payé 2000 par le/la "sans dent" à celui-ci, gros bénéfice.. mais cela veut dire aussi que l'on n'a aucune garantie :
- 1 quant au sort de ceux qui burinent -mais pour le coup, à la chaîne- salaire, âge, état -libre ou prisonnier-?
- 2 d'hygiène, (n'oublions pas la grippe aviaire et le chikungunya..)
- 3 quant aux matériaux utilisés -parfois dit-on du fer de construction qui rouille.
- 4 et que l'on subit des lenteurs de livraison à chaque fois qui peuvent aller jusqu'à un mois ou davantage... -sans dents!-... Et, en raison de tout ceci, les appareils sont d'une qualité moins que médiocre. Est-ce un hasard? Dans un village, la plupart des gens de plus de 60 ans -sans dents- qui ont eu les moyens de se faire appareiller mais à coût minimum, -c'est un village pauvre- arborent exactement la même denture et les mêmes dents.. minuscules, presque transparentes, rangées à l'exercice comme une barre vaguement festonnée en bas et à peine rayée par côtés ce qui, dans un visage viril, ridé, carré, un peu rude -style Jean Reno- donne l'impression d'un mauvais montage sur photoshop. Un sourire de petite fille timide sur la tête de José Bové, une horreur. Ils ne semblent parfois pas en être conscients, les pauvres ne sont pas regardants, et ils ont pris au moins cher, alors, ça ferme -plus ou moins- ça mâche -plus ou moins- donc ça va.


*** Par parenthèse, pour une fois, ce sont souvent les femmes qui, sur ce coup, sont concernées. (Grossesses, allaitement?) Est-ce un hasard si rien n'est fait pour que les prothèses soient accessibles à tou/tes? Aux plus pauvres? Après tout, une femme de plus de 60 ans, qui n'est plus trop utile -je veux dire en principe plus baisable ou si peu- n'a pas besoin d'être belle ou simplement comme elle était, ni confortable. Non? J'exagère ? Prouvez-nous le contraire, Monsieur Hollande, mais vite.

 Ça c'est le "provisoire" réalisé par ... un esthète -dentiste-.. ("j'en avais jamais fait avant")

Non retouché !
La "chose" sur moi. Mon fils m'a demandé si c'était les dents du haut ou celles du bas. (C'est celle du haut.) La bouche fermée, c'est pire, la lèvre supérieure rentre complètement et donne l'impression d'être coupée. Poubelle illico... La gueule de la momie de Toutankhamon, de Tina la vampire.. ou de Belphégor.. au choix.



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SUITE ICI. Une expérience féconde qui permet de trier les amis.. et hélas il en reste peu.
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/04/une-actrice-vortuelle-dans-un-monde.html

lundi 20 avril 2015

Le copyfraud, pourquoi n'en parle-t-on jamais?


Pourquoi ne parle-t-on jamais du copyfraud* et si souvent du copyright? Parce que celui-ci est la délinquance des "petits" contre des "grands" tandis que celui-là, celle des "grands" -ou simplement des nantis culottés- contre des "petits" ou contre un "bien" public** quelqu'il soit, (paysage, fresques antiques, bords de rivière, littoral etc...) Élémentaire, mon cher Watson ! Ds le premier cas, on a un quidam Lambda qui copie ou profite d'une célébrité et/ou d'une oeuvre de celle-ci, (fût-ce de son cul comme pour Polnaref) : viol de copyright, dommages intérêts. Dans le second, on a un nanti culotté, une entreprise, un lobby, bref, des "grands" qui copient, privatisent et profitent d'un "petit" -et/ou carrément de la nature- voire d'une oeuvre tombée dans le domaine public depuis longtemps... dont non seulement ils s'emparent mais qu'en plus ils "interdisent" à d'autres... sous peine de les attaquer... au nom d'un "copyright" !!! (indu) en leur faveur (!) selon le principe du "cémoikilévolé c'est à moi et gare à toi si tu cherches à me le reprendre". Beaucoup plus grave et surtout  bcp plus fréquent.. et très rarement judiciarisé. Alors forcément ! 

*http://risquecensure.blogspot.fr/2012/10/linverse-du-piratage-dont-on-parle.html



Voir dossier "le lierre de discorde, pétons et voiture, un amour impossible"
http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/04/les-pietons-sont-ils-des-hommes-et-des.html

"Juive" !!! sur le net à propos d'une femme connue. SOS !!


Détails ! 





Que faut-il faire?

Voitures/piétons. La voiture aussi "ça dépend, ça dépasse"






Retaille donc hier .. 
(à la suite de
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/04/le-lierre-le-dessous-des-cartes-et-une.html) 

.. et un essai avec ma propre voiture -je ne la gare jamais là- pour vérifier si "ça" passait dessous (ça frotte un peu -elle est assez haute- mais deux bagnoles se croisent largement même au delà du lierre -peut-être pas avec un camion (?) mais le quartier a-t-il vocation à devenir définitivement un accès de chantier?-) "Ça" dépasse donc incontestablement.. mais de la moitié -voirmoins- de la largeur d'UNE voiture ; sans commentaires. Il est significatif qu'à un végétal, on ne "pardonne" rien, à une voiture, beaucoup, et à un camion, tout

LE DOSSIER VOITURE/PIÉTONS 
http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/04/les-pietons-sont-ils-des-hommes-et-des.html

samedi 18 avril 2015

Le net unit et divise : les ploucs et les fadas



Le monde s'est divisé en deux : les connectés et les non connectés. La socialité de proximité, de frottement -on peut presque dire de "confort"- qui va parfois jusqu'à l'appariement conjugal, obligée, souvent superficielle et insatisfaisante génère des frustrations infinies voire de l'agressivité -masquée par une politesse extérieure qui peut confiner à l'hypocrisie-. Certains ne connaissent que cela. Sur le net au contraire, lorsque quelqu'un, ou un groupe ne nous convient pas -ou plus- en un clic, on cesse toute relation et personne n'est fâché. On n'éprouve plus la peur latente de la solitude qui nous fonde, dans la socialité de frottement, à laisser perdurer des relations pesantes.. un peu honteuse. Sur le net, on trouvera toujours un autre groupe, d'autres personnes : dans le monde, il y aura toujours une, deux ou mille personnes passionnées par un ou l'autre des sujets qui vous préoccupent : le féminisme, l'écologie, la littérature voire le guano de l'île de Cliperton !

S'ouvre un champ social potentiellement infini : d'un clic, on passe, du Pakistan à l'Afrique ou USA, à des amis virtuels avec lesquels on a bcp à échanger, fût-ce sur des sujets très pointus.. Un choix qui semble illimité. SEMBLE car toujours sis dans le panier des connectés -voire des anglicistes-. Une grande liberté enfin ? (Pas pour tous.) Mais elle a un prix : un isolement relatif d'avec les non connectés. Une rupture. Et leur ressentiment. D'un côté les "ploucs", de l'autre les fadas, l'incompréhension est réciproque.

Les premiers sont vulnérables. Lisant peu -en règle générale- [car le virtuel supposant de lire et d'écrire sans effort dirimant, la rupture connectés-non connectés s'établit aussi en fonction de la culture et de l'instruction donc souvent du niveau social, de sorte que les mal lisant et mal écrivant sont exclus].. donc lisant peu, ils sont manipulables à l'infini par ceux qui lisent et les utilisent. "On" leur a dit que. Ils n'ont pas vérifié, ils ne le peuvent pas. (1) Ainsi, quelqu'un qui ne voit autour de lui que son village voire seulement ses voisins avec lesquels il entretient des relations de confort lestées de frustrations parfois anciennes va reprocher à un autre qui a 1000 à 2000 visites sur ses blogs.. de ne pas vivre en société. Et vice versa : plouc pour l'un, fada allumé pour l'autre. Les deux sont exacts. En partie.

Car la fascination pour un univers qui s'ouvre enfin génère (comme une drogue) un renfermement sur ce monde et une distance vis à vis de l'autre (la socialité avec les gens de proximité, à côté, semble bien terne au sens où un commerce de quartier ne peut rivaliser avec l'hypermarché).. à la limite d'une mésestime. Réciproque. Un des aléas du net.

L'avantage est que le virtuel et l'écrit libèrent de l'image, du décorum, pesant lourd parfois dans un village ou un quartier. On peut écrire en pyjama. (2)

Peut-être y a-t-il de l'envie aussi du côté des non connectés relié à leur légitime frustration ? Ils sentent confusément qu'un univers leur échappe injustement (même s'ils affectent souvent de le mépriser, l’univers des "fadas".) La partie n'est pas égale (exact) entre qui lit-écrit et qui est mal lisant mal écrivant. Là, les intellos sont favorisés: ceux que l'on méprisait un peu parfois [car il arrive que la culture soit considérée comme superfétatoire et de mauvais aloi (3)] les fadas, les mal fringués, soudain, tiennent le haut du pavé. Connus, appréciés, "suivis". Et cela se sait malgré tout. Objet de fantasmes. La force a changé de camp. De cela, les femmes bénéficient en premier, et cela aussi renforce les frustrations : moins fortes physiquement -et dans les campagnes cela compte infiniment- traitées de haut -ou avec un paternalisme typique- par des machos forts en muscles, voilà qu'elles peuvent occuper d'un bond un rang au dessus des caïds d'arrondissement : devant un ordi, les muscles ne sont pas utiles. Cela change tout.

"On" nous avait persuadés de notre isolement, (les "fadas") et soudain on s’aperçoit.. qu'on est nombreux/ses à être isolé/es, BEAUCOUP PLUS NOMBREUSES que les soi disant modèles sociaux "normés" que l'on nous imposait violemment depuis toujours.  Oui, c'est une révolution du net... qui a cependant son coût : la rupture. L'incompréhension. L'écrit (ou même l'absence d'écrit) est révélateur -comme pour les mots, le plus important n'est pas ce qui est dit mais ce qui n'est pas dit- et il ne plaît pas à certains d'être révélés, fût-ce en pochoir.

_____________________

(1) Ainsi, des bruits ont-ils couru -faiblement- sur ce que j'aurais écrit : inexact, voire comique. L'avantage est qu'avec le net, on peut vérifier et prouver. Les accusateurs simplement n’avaient pas lu. "On leur avait dit que."
(2) Exemple : pour l'occupation d'une décharge -de nuit!- une telle prend soin de se remaquiller, d'enfiler des bas et des chaussures vernies astiquées.. le décorum, même pour un piquet de grève.
(3) Ce que l'on voit dans "Padre padrone" (Giuseppe Ledda) le jeune paysan qui s'instruit étant cruellement moqué par ses propres camarades et sa famille (pour qui se prend-il ?) Le "pauvre type" soudain leur faisant de l'ombre, inversant durement les hiérarchies éternelles, il importe de le réduire. De même, à celui/celle qui vit en décroissant/e -un peu marginalement, sans eau ni électricité par exemple- mais qui écrit et est lu, il ne sera rien pardonné : à lui/elle de scier une branche de cèdre qui dépasse -sachant que cela lui sera très difficile à la scie mécanique-, un lierre -là, c'était volontaire- etc... quand les mêmes -en le cas!- ont vu une branche "dépassant" elle aussi -mais fragile- céder sur une voie- mais là ce n'est pas grave (!)

L'article base de cette réflexion
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/04/le-lierre-le-dessous-des-cartes-et-une.html

LE DOSSIER "Voitures et piétons" d'où est tiré l'article
http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/04/les-pietons-sont-ils-des-hommes-et-des.html

vendredi 17 avril 2015

Sans dents ! Ça change tout !

Suite des nouvelles du front. Donc mon bridge -les seules dents qui restaient!- ayant lâché... je cherche un dentiste urgence. En vain. Au bout de x coups de fil, un enfin accepte. Merci ! Hic : il est inaudible, un accent que je n'identifie pas mais à couper en tranches. Il consent à me soigner sans pb, extractions des débris (6!!) ça se passe en deux temps, matin puis après midi. Il va ensuite prendre les empreintes... mais me demande d'être payé immédiatement, une avance. En liquide. Ou un chèque de banque (?!!) quoique les chèques il n'aime pas trop. (Bizarrement, là on le comprend assez bien, ça rappelle "Monsieur Gentil".) Ou alors je n'ai qu'à demander à des potes de m'avancer.. Au départ 800 E puis il descendra à 400. Ça a marché. Mon ex m'a dit qu'il allait me les envoyer, ms imprévisiblement je les avais sur un compte.. Je suis soulagée et j'aurais mon appareil mardi. En fait, on a parlé le gus et moi pendant plus de temps de virements "exprès", de transfert de compte à compte, de billetteries -il n'y en a pas ici- et de mandat cash que de mes dents. En attendant je ne sors pas... ou je me planque ds un troquet d'un petit bled où personne ne me connait, quoique... Question : SI JE N' AVAIS PAS EU 400 E CASH ? si je ne les avais pas eu? Mmmm? Je la lui poserai demain. Il m'a aussi ordonné de l'ubuprofèe. Je laisse !! NE PAS SOURIRE, NE PAS PARLER, NE PAS RIRE, BIEN COINCER MA LANGUE DEVANT LA LÈVRE SUPÉRIEURE... je n'ose pas bouger. Mardi ce sera fini. Il y en a pour qui cela dure toute la vie.

(En plus je suis crevée par les extractions et les anesthésies)
Ne plus avoir de dents... -provisoirement- (en fait, si, les canines, mais "rasées", j'y tenais car la racine monte très haut et équilibre le filtrum).. sentiment bizarre : la honte (!!) un peu, oui (mais assumée à la fin.. quoique je n’ose pas aller chez Momo, je me terre où je ne connais personne !! Preuve d'un malaise..) et le regard des autres qui ne vous voient pas tt à fait cme humain/e. Marginal/e. SDF. Tt à l'h, un brave belge (qui lui même écrivait avec une lenteur exaspérante) m'expliquait cmt écrire un constat et me proposait de le remplir à ma place. C'est ça ; analphabête. (Je laisse la faute). On peut aussi ne pas avoir de dents et l'être, là c'est ss dte pire ! Une bonne expérience ms il me tarde, celle-là, qu'elle soit finie.

Le lierre, le dessous des cartes ? Et une erreur judiciaire, une !

Quand on vit "marginalement" [une façon de parler absurde, mais disons en "décroissant" -sans eau courante ni EDF, des WC "secs" et une lagune de retraitement des eaux usées c'est à dire en polluant le moins possible-] et qu'on est une femme, seule de surcroît, on suscite -et on se heurte- à deux sentiments opposés : l'admiration (ce n'est pourtant pas admirable, du moins dans les conditions qui sont miennes) et la.. comment dire? l'agressivité voire presque la haine ou le simple ressentiment. Comme si certains enviaient votre challenge, votre liberté, je ne sais pas le mot.. malgré les emmerdements -légers- qui y sont inhérents. Preuve faite tout à l'heure : "Reviens sur terre, tu fais chier avec tes chiens (1), (note : j'ai intentionnellement fait monter la sauce pour voir ce qu'il y avait derrière une attirude -je laisse- jusque là seulement distante, froide. Ça a marché.) ... "ce chemin est privé (2) t'as pas à y aller, tu n'entretiens même pas ta haie.." -le lierre!!!! - (3).. "les gens (il parle des piétons pour lesquels je l'ai intentionnellement taillé en tonnelle).." je m'en fous (!) retourne dans la société (4) etc etc.." 

But! Il y avait donc "ça". Je sais à présent d' "ça" vient. (La/les rouspétances pour ce lierre, alors que personne apparemment ne le trouvait gênant, au contraire). Et le penseriez vous? Je ne l'aurais pas cru. Un train peut en cacher un autre? Oui, un hon aussi. Ou plus exactement un hon plus malin peut se servir d'un plus "nature" pour ses intérêts... du reste obscurs (5). Recueillir des animaux, y compris mal en point, est mal vu? Laisser un espace pour piétons idem? Comme ré ouvrir au public un chemin usucapté par un friverain? (riverain, je laisse) ? C'est de ces engagements à courte vue que les Cévennes périssent. (Le profit peut-être aussi, mais mal compris car "ça" ne profitait pas aux pauvres ni aux natives, au contraire.)



(1) On retrouve là le phénomène classique déjà pointé du "fais ce que je dis mais jamais ce que je fais car moi seul peut le faire*" .. [Le plus susceptible vis à vis de la légalité est svt celui qui l'enfreint lui même -et largement-*.]

(2) Théorie jusqu'alors -exposée depuis toujours- : le panneau était purement symbolique pour se protéger en cas d'accident. Du baratin. 

(3) Donc le coup du lierre, c'était une erreur d'appréciation -de ma part-. Je suis naïve en somme, quasi xénophobe : j'ai tapé sur l'estranger/e, pas sur le dechénou..

(4) Retourner dans la société? Avec environ 2000 visites/jour -tous les blogs compris- je suis bien dans la "société" me semble-t-il. Tout dépend ce que l'on appelle société. 

(5) Peut-être entrepreneuriaux? Expo (le gus/e au chemin coupé fait des expo) = publicité pour des produits? Douteux -les clients expo étant plutôt "haut de gamme", ses produits ne sont pas forcément au niveau. 

http://saintambroix.blogspot.com/20…/…/httpsaintambroix.html


Image rectifiée, un peu hâtivement

LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/04/les-pietons-sont-ils-des-hommes-et-des.html
Et surtout : le copyfraud de la nature.
http://saintambroix.blogspot.fr/2015/04/httpsaintambroix.html


mercredi 15 avril 2015

Un lierre qui "gêne", l'origine de la géométrie?

A l'origine, il y a un chemin (communal) qui fut barré ("interdit"!) par un riverain désireux de préserver sa "tranquillité", un cas banal qui dans le Midi et partout conduit à ce que des bords de rivière, des paysages, des panoramas devenus inaccessibles au public, sont aussi l'objet de marchandisation. Une sorte de "copy fraud"... de la terre!! Ce chemin, il est réouvert à présent. Par moi au départ. Puis avec d'autres. (Des troncs d'arbre le barraient, qui n'étaient pas "venus" tout seuls.) Il rejoint St Ambroix à St Victor et au bout, se trouve une terre fertile, en bord de rivière, le jardin qui nourrissait les "vieux" de l’hôpital autrefois!) et qui le redeviendra.. A land which was a garden and perhaps will be again.

 Le chemin communal de 4 m (image du cadastre napoléonien)...  
The Land Registry indicates yet it's a communal path..

Ceux qui accaparant des terres communes peuvent aussi, ça va de soi, causer des saccages écologiques... qui se donnent parfois pour restaurations esthétiques (!) par exemple, un parc avec pelouse (une aberration écologique dans nos régions qui oblige à pomper l'eau de la rivière donc à en priver les riverains en aval) et l'arrachage d'arbres de la ripisylve pour agrandir un domaine, ces arbres qui tenaient la terre... la terre qui à présent en cas de crue, glisse inexorablement..




Suite ici http://saintambroix.blogspot.fr/2012/01/une-terre-de-legende.html

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Et voici ! qu'à présent, chez moi.. un lierre "gêne" !
   
                                             Le gêneur !

Cf le dossier : poétons -piétons!- et voitures, un amour impossible? 
http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/04/les-pietons-sont-ils-des-hommes-et-des.html

Dernier épisode : une sculpture de bois flotté (l"âme des arbres massacrés") 





Etre bon et surtout bonne élève, pas forcément un atout !

L’école, même reproductrice de valeurs qu’elle ne professe pas officiellement, voire qu’elle professe à rebours, processe la progression des élèves avec un système relativement lisible: de bonnes notes, de bonnes appréciations, de bonnes moyennes, des «encouragements» ou «félicitations» et le passage en classe supérieure est assurée mais  la société a contrario favorise des qualités méritoires  mais différentes voire opposées à celles de l’école (le «faire savoir», le «sens politique», l’assertivitél’agilité empathique…), et surtout privilégie le potentiel sur l’acquis…

L'âme des arbres... et le lierre de discorde !




Un peu de spleen le soir..

La bougie, il n'y a pas à dire, ça arrange ! 



Des saccages écologiques qui se donnent parfois pour esthétiques. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressource_hydrique
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Le dossier : poétons -piétons!- et voitures, un amour impossible ? 
http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/04/les-pietons-sont-ils-des-hommes-et-des.html

lundi 13 avril 2015

Liste des aliments à éviter... mmm mais que va-t-on manger ?

http://aidersonprochain.com/voici-les-10-aliments-cancerigenes-les-plus-malsains#at_pco=smlwn-1.0&at_si=552c19011887e169&at_ab=per-2&at_pos=0&at_tot=1

Le marathon de Paris et les femmes africaines... un jeu d'enfant pour elles !



C'est à dire 42 km !!!!

Ce qui explique pourquoi j'ai décidé de me passer d'eau -courante, mais j'ai un puits juste à côté- et d'électricité ! 

Le lierre, dernières photos !






LE DOSSIER (les piétons sont-ils des hommes et des femmes comme les autres?)
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/04/les-pietons-sont-ils-des-hommes-et-des.html

Le marathon de Paris, 42 km 195 !! une africaine et son panneau !!

bidon eau marathon

42 Km 195 !!!!!

Coupables et victimes, le fil du rasoir, un débat sur FB. Politiquement incorrect, m'en fous !




https://stoppatriarcat.wordpress.com/2015/04/12/une-mere-qui-ne-signale-pas-la-pedocriminalite-paternelle-nest-pas-coupable-elle-est-victime-dun-homme-violent/

Une mère qui e signale pas la pédocriminalité paternelle n'est pas coupable, elle est victime d'un homme violent.

E : - Pas toujours vrai, il y a des cas particuliers ......

AZ : - La plupart du temps elles sont sous emprise, ça marche souvent avec la violence.

FS : - Oui, et même s'il y a des cas particuliers, ce ne sont que des contre-exemples qui ne démentent pas la quasi généralité de la violence et de l'emprise d'un dominant.

HL : - Pas d'accord, pas du tout. Désolée. Ou on est des caniches et là OK on n'est pas responsables, ou des "hommes" et on l'est. C'est facile de retourner le système pour "nous", un jeu où on est certain/nes de gagner. Ds tous les cas. Je suis m assez ... disons critique pour ê sympa! vis à vis de ces femmes qui savent si bien se servir du truc.. Ms vous touchez là le pb particulièrement dramatique des "bourreaux" qui, si on remonte le passé, ont svt été des victimes. Donc eux aussi ne seraient pas responsables, pas totalement. Et pire, on touche au syndrome de Stockholm*... Que dire? Qu'il y a un moment où il faut arrêter. OUI, LE BOURREAU ACTUEL EST TOUT DE MÊME RESPONSABLE QUEL QUE SOIT SON VÉCU ET OUI, CELLE QUI A LAISSE MASSACRER SES ENFANTS, L'EST DE LA MÊME FAÇON. C'est toute la "gloire" de notre libération en somme !

AZ :- Je crois que personne ne peut se mettre à la place de quelqu'un sous l'emprise d'un tyran domestique pervers et violent. Alors pour ma part je préfère la compassion. (Ndlr : et qui peut se mettre à la place d'un/e enfant, maltraité/e, agressé/e sexuellement voire massacré/e par UN parent... et qui se voit trahi/e par celui/celle qui laisse faire dans l'indifférence totale, celui/celle qu'il aime plus que tout et le/la seul/le sur qui il/elle pensait pouvoir compter? Mmmm ? )

HL - Désolée de me citer pour une fois ms c'est le pb qui m'a... peut-on dire torturée ? oui !! ds ce livre. http://www.geneasens.com/references/Secret_de_famille.html Et celui-là, mais là, par hasard. C'est l'histoire d'une victime -de la torture en temps de guerre- devenu "bourreau". http://www.editions-harmattan.fr/index.asp...

FS : - Le viol, les violences ne sont pas un gain, sous n'importe quelle forme que ce soit. Par ailleurs la rhétorique de l'inversion de la charge est intrinsèque au discours patriarcal, fort bien intégré et diffusé. Classique des gens qui touchent le 0 et sur ce, bonsoir. (Ndlr : "qui trop embrasse mal étreint" et le logos d'école, la "doxa" d'un "Parti" quelqu'il soit -un peu cuistre bien svt, c'est obligé- parfois ne rend en rien compte des cas les plus généraux... et exaspère les victimes !!)

AZ : - Je sais que tu as vécu des choses difficiles Hélène mais en l'occurrence on ne parle pas de femmes devenues bourreaux, seulement de mères qui n'ont pas pu ou pas su dénoncer les actes pédo criminels de leurs conjoints.

HL : - C'est certain que j'exagère. Qu'il y a "des cas" cme on dit. Ms reste qu'en poussant l'idée de l'emprise, de la victimisation jusqu'au bout, on arrive à quasiment justifier des Michelle Martin**. N'oubliez pas que Monique Olivier, la femme et complice de Fourniret ne s'est étalée -c'est à dire n'a dénoncé son mec- que lorsque Martin (qui plaidait -comme elle- la femme battue terrorisée sous emprise, tiens donc!) a été salée. (30 ans). Qu'il y ait des femmes victimes, soit, mais qu'il y en ait aussi qui sachent parfaitement endosser le rôle pour gagner à tout coups est aussi indéniable et être féministe nous oblige à le reconnaître quand c'est évident sous peine de nous décrédibiliser. Le jour où les f-qui-se-sont-tues seront condamnées au même titre qu'un/e complice, je gage qu'il y en aura bcp moins qui se tairont, et que ns aurons fait un pas ds notre reconnaissance comme être. [Notez que des hommes aussi peuvent jouer le jeu de la victimisation, comme celui qui a osé dire à sa fille qui lui reprochait de ne jamais l'avoir défendue contre une mère... disons un peu.. malade.. -qu'il aurait, lui, facilement pu réduire car elle l'adorait : "ce que je n'ai pas su faire pour moi, ne me reproche pas de ne pas l'avoir fait pour toi voyons !" Et bien si, justement ! Bcp de femmes battues ont réagi précisément au moment où elles se st rendues compte que leurs enfants allaient l'être aussi. Celui qui prend ce prétexte pour se justifier vis à vis d'une victime, sa fille, n'a jamais été véritablement un père, il a juste tenté -et réussi- de sauver SA peau sur le dos de l'enfant, l'enfant qui a "pris" pour lui. Désolée, je me re cite encore ds "Secret de famille".]

Et à présent ds "les Lettres à Lydie" ! http://hebrah.blogspot.fr/2011/11/helene-brahic-larrive-lettres-lydie-ou.html
Décidément cet article m'a fait traverser d'un bond toute ma problématique d'ex enfant disons ... traitée très mal et ensuite plus ou moins -bien moins que plus!- résiliente... mais haineuse.. jusqu'à ce que j'aie "rencontré" Gustave Nouvel -en lisant ses lettres à ma mère-, résistant mort sous la torture en 44 qui aurait pu et dû être mon père.  Je le cite ici : "Ce dt j'ai le plus peur, ce n'est pas des nazis, des gestapistes, de la milice... ms de cette masse amorphe qui laisse faire sans broncher, toujours prête à tourner selon le vent.." Gustave Nouvel "Lettres à Lydie". http://gustavenouvel.blogspot.fr/

AZ : - Mais à un moment il y a un travail qui est fait par la justice et les experts, c'est à eux de chercher à comprendre pourquoi la mère s'est tue.

HL : - La mpère-euh, je laisse!- ou le père. Par trouille, parfois égoïsme, indifférence, par intérêt aussi, ou même par transfert -nullement mécontent/es de voir un autre accomplir ce qu'ils aimeraient bien faire sans l'oser-... et en effet obnubilation pathologique envers le tyran, le bourreau qui les fascine.. C'est le même "sentiment" qui a poussé des masses entières à suivre qui le Chef, le Guide, le Duce, le Caudillo, le Führer. Il faut voir qu'un bourreau ne peut l'être et surtout le demeurer QUE S'IL A UN/DES SERVANTS QUI LUI CHARGENT LE PM, QUI L'ENCOURAGENT -ne serait-ce que par leur passivité- et qu'il se crée un "couple" (au sens large du terme, parfois composé d'une multitude et d'UN seul) un couple bourreau-victime qui seul est opératoire. C’est pourquoi le bourreau commence svt par avilir sa victime, la former, l'obligeant par exemple juste à regarder au départ. Il recrute. La suite va de soi : "mouillée", elle va, soit le servir, soit devenir carrément bourreau elle même***. Lorsqu'on a commencé à ne pas dénoncer -des actes par ex de pédo criminalité- on ne peut que continuer car on craint d’être incriminé.. et quand rien ne va plus, 
on va même plus loin : une victime vivante est dangereuse, il faut qu'elle soit morte : c’est probablement ce qui a fondé Martin à laisser mourir Julie et Mélissa. (Qui avaient été abominablement torturées et qui la connaissaient.)

*Le syndrome de Stockholm :  http://femmesavenir.blogspot.fr/2011/08/le-syndrome-de-s.html

** Michelle Martin, un "sans faute", à tous les coups je gagne, le dossier.  http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/04/le-dossier-martinpanier.html

*** Une attitude qui se "comprend" à la rigueur en temps de guerre:  ds "Noces kurdes", le héros -comme d'autres prisonniers- a été contraint, revolver sur la tempe, à assister à des tortures. Dans un pays qui n'est pas en guerre, le cas ne peut se comparer.

dimanche 12 avril 2015

Dossier. Les piétons sont-ils des hommes et des femmes comme les autres?

Ça dépend, ça dépasse !

A l'origine? http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/04/a-lorigine-il-y-avait-un-chemin.html


Un espace repos -et ombre- qui... m'est repriché.. reproché !!


Un piéton est-il un homme -ou une femme- comme un/e autre.. ? Voire !!! Quid d'un VIEUX piéton? et pire, d'une VIEILLE piétonne? Là je cale. Une espèce en voie de disparition, surtout les dits "seniors" -et les enfants- qui sont les premières victimes des accidents de la route -toujours CAUSÉS PAR DES BAGNOLES OU MOTOS- : 45% des tué/es ont plus de 65 ans. Question : y a-t-il obligation de réserver un espace "piétons" -un trottoir- sur toute voie publique, tout chemin? Certes il y a "l'obligation d'entretien et de sécurisation" qui incombe aux Mairies mais celle-ci inclut-elle -implicitement, cela va de soi- la réalisation de trottoirs? C'est à dire les piétons?


Un bois flotté devant le portail. La Vénus de Molo? Euh, de Milo?



LE DOSSIER