samedi 30 novembre 2013

L'hygiène. De qui accepteriez-vous de laver les culottes ? Ce dont on ne parle jamais.

Suite de "les héros sont fatigués" (lien)



Pas si stupide que ça en a l'air. L'hygiène est un phénomène social et affectif plus que scientifique. Et un prétexte souvent pour nourrir la haine (parfois raciste) en fait première, primordiale. C'est aussi un phénomène animal, familial qui, mine de rien, peut générer dans un couple de graves dissensions. Exemple : un WC bouché qui nécessite de laisser le papier "usé" ailleurs (ici, à ciel ouvert ! lien) dégoûtera davantage une bru nouvellement arrivée que les membres de plein droit du groupe social. Autrement dit, la merde de la soeur, du frère, de la mère dérange moins que celle de la belle fille et vice versa.


J'ai compris cela en arrivant dans la tribu de mon ex. Immense appart autrefois luxueux sans doute, superbe terrasse qui courrait sur toute la façade, salon élégant, tapis de prix etc.. mais en pleine décrépitude. Un rideau penchant dangereusement, une vaste cuisine mais sombre et dans un état piteux.. (L'employée avait coutume de mettre sur le minuscule balcon intérieur donnant sur une petite cour lugubre les provisions d'un côté et les poubelles de l'autre, lesquelles s'élevaient parfois jusqu'à une hauteur impressionnante..) Et donc, problème de chiottes, dont ma belle mère ne se souciait pas plus que ça, le plombier attendrait. Mon ex se trouvait bien, donc moi aussi (enfin presque, disons que je m'abstenais de creuser la question..) Troublée tout de même. Pourquoi ce malaise de ma part refoulé (mal)? Prégnant? Cette répulsion à prendre un bain? Voire une simple douche?

A ma question: "après qui accepterais-tu d'aller aux chiottes sans nettoyer la cuvette?" il me répondis "après toutes" (ses sœurs, nombreuses, et sa mère, seules cohabitantes de la maison). "Et de qui accepterais-tu à la rigueur de laver les culottes ?" idem. J'ai alors réalisé que c'était bien là le nœud du problème, l'irréductible et premier hiatus entre nous : ce n'était pas mon cas.. (mais je l'aurais accepté de ma propre mère ou grand mère, tante sans problème.) Idem pour mes enfants dont non seulement l'odeur ne me gênait pas mais que j'aimais, du moins tant qu'ils furent allaités (ensuite, non.) L'amour ou le désamour d'une personne se manifeste ainsi, en dehors de tout logos (un logos parfois contraire) : par le corps, le dégoût ou la tolérance de ses aléas chez l'autre. Le logos peut mentir, embrouiller, justifier, faire un moyen terme. Pas le corps. Il en va de même pour le désir sexuel, c'est oui ou non, pas entre les deux. Entre désir et répulsion, il n'y a rien.

Trente ans après, séparés depuis des années, le phénomène du dégoût (réel ou joué, peut-être un peu les deux) s'exerce, cette fois contre moi, pour des raisons sans commune mesure (lien.) Une vengeance reliée au passé? (Il a dû m'arriver de protester durement lorsque mes enfants était très jeunes voire de faire un ménage solide -et au fond blessant- avant de les amener chez leur grand mère.) Une attitude de racisé de sa part? issue ou renforcée par sa nouvelle compagne -gentille mais bourge parisienne quasi caricature- qui apparemment vit confort et super clean ? Un tel revirement à 180 ° est suspect et même pathétique compte tenu de ce qu'a été sa vie passée dans son pays.. où il semblait heureux, indifférent à ces détails. (Ce revirement ne l'empêche nullement d'avoir toléré dans une maison de village jusqu'à récemment une fosse septique dysfonctionnante et odorante sise à trois mètres de la table où il mangeait.) Un jeu donc, sans doute. Dont je fais les frais par crises inattendues.

Suivi de "Le dégoûté et le dégoûtant, une histoire de pouvoir"

Montaigne l'avait dit avant moi et je ne le savais pas !

ÉDUQUER, CE N'EST PAS REMPLIR DES VASES, C'EST ALLUMER LE FEU.

Prostituées


Comparaison entre la violence sexuelle contre les prostituées avant et après la loi criminalisant la clientèle en Norvège. Ya pas photo !!



A ce sujet, voir "le syndrome de Stockholm" (lien)

vendredi 29 novembre 2013

Little men, their dilemma. The heroes are exhausted. Le syndrome de la corbeille à PQ.



Men, especially timid and childish, prefer small women, silly, frightened by spiders and fainting in front of a mosquito : it makes them look great*. But they need women brave, strong and resourceful to carry them at arm's length. If they also are sexually unmoved, they prefer frigid women because they require nothing. But they need sexually acting women to overcome their deficencies. To seduce them, they pong (a lapsus! I wanted to say play!) play the heroes. Unuseless most of time. So they fear that they unmask them, what happens inevitably (or they have always guessed without discouraging, on the contrary!) Thus, when they refuse to play the game over time, or when they show a real deficiency (disease, for example) they seek to devalue them.. on other points-pretexts, they can't accept an injured horse that don't carry them as quickly as usual, and leads them to the abyss. And they are afraid they violate the holy omerta. 
*Sometimes it happens women play the game to please them.
  


Les hommes, surtout pusillanimes et infantiles, préfèrent des femmes petites, sottes, effrayées par les araignées et s'évanouissant devant un moustique, pour paraître des caïds*.. Mais voilà, ils ont besoin de femmes courageuses, fortes et débrouillardes pour les porter à bout de bras. S'ils sont aussi sexuellement peu éblouissants, ils les aiment frigides car elles n'exigeront rien... mais voilà, en ce cas ils ont besoin de femmes sexuellement au point pour pallier leurs déficiences. Cruel dilemme. 

*Il arrive que les femmes jouent le jeu pour leur complaire.

Pire encore. Pour les séduire, ils puent (je laisse, c'est "jouent" évidemment!) les héros. Ainsi ils redoutent qu'elles les démasquent, ce qui arrive inévitablement (ou qu'elles ont toujours su sans que cela ne les ait découragées, au contraire!) Dinc, (je laisse, mon ordi me fait des farces, "donc" voulais-je dire) lorsqu'elles refusent de jouer le jeu au fil du temps ou lorsqu'elles manifestent elles aussi une réelle déficience (maladie par exemple) aussi impitoyables envers elles qu'ils furent indulgents envers eux mêmes, ils cherchent à les dévaloriser sur des points prétextes, ne pouvant accepter un cheval blessé qui ne les porte plus aussi rapidement et les conduit à l'abîme, à leur abîme. Et ils redoutent qu'elles ne violent l'omerta sacrée. L'hygiène constitue un argument de choix, un levier remarquable.. Qu'on en juge. 



Le syndrome de la corbeille à PQ

Voyage de noces
Corbeille de noces, une légende

C'est une variante du syndrome Sarko ("j'ai passé le gué, je coupe la corde"). Ainsi, un homme qui a toujours vécu dans le passé dans un désordre et défaut d'hygiène assez remarquables, par exemple avec un WC qui, n'acceptant plus le papier, obligeait sa nombreuse et fidèle clientèle à jeter l’œuvre d'art résultant de tout torchage consciencieux qui se respecte dans... une corbeille à papier à côté, à ciel ouvert, bien remplie ce jour où je la découvris de jolis trucs roses froissés, sournoisement repliés comme des pochettes surprises mais laissant parfois entrevoir au creux des pliures des taches jaunâtres que, nouvelle arrivée dans sa famille, j'avais cru résulter de démaquillages.. [lorsque ce matin-là, je sortis du lieu, il était à la porte, fort inquiet d'un impair que je risquais toujours de commettre dans ce milieu bourgeois compassé strict et arrogant, le sien. C'était le cas. Dialogue.

-Tu as fais QUOI?
- A ton avis ?
- Euh.. Oui.. mais caca AUSSI ?
- Les deux mon Général. Comme Clélia, je chie, même si ça te déçois, je le vois bien.
- Et qu'as-tu fait du papier ?
- Je ne l'ai pas mis dans ma poche, c'est sûr !
- Tu l'as jeté OU ? (Son angoisse était prégnante.)
- Mais aux chiottes enfin !
- Il ne fallait pas ! C'est dans la corbeille qu'il fallait le mettre !
- LA COR-BEIL-LE A PAPIER ?
- Mais oui ! Voyons !
- Donc ce qu'il y a dedans, c'est de la..?"

(Eh, OUI, ça "en" était bel et bien en effet. La "bonne", qui ne l'avait pas vidée depuis... un certain temps, -car personne n'y touchait- s'est sans doute faite engueuler...)]

.. le même homme donc s'offusque à présent d'une ou deux assiettes sales laissées dans l'évier. (Problèmes de dos). C'est "immonde, il ne peut vivre ainsi, je suis dégueulasse, il a même vu un moustique etc.." L'hygiène est une arme redoutable contre les femmes et contre n'importe quel racisé : "ILS" SONT SALES, ILS PUENT.. L'odorat étant le plus labile de nos sens, on pourra toujours invoquer une "odeur" sans que cela ne souffre débat (celui qui ne "sent" pas n'osera parfois pas l'avouer de peur de passer pour aussi crade que le mis-en-cause.)

A la base, il y a simplement l'amour ou la haine : pour le chiotte, il s'agissait de la mère dudit délicat, femme remarquable certes (mais pas sur ces questions, ce en quoi elle n'avait pas tort) qu'il adorait et craignait à la fois, la matriarche, la matrone : la corbeille n'avait donc aucune importance, à peine osait-on parler de choses si basses. L'omerta. Mais lorsque la haine remplace l'amour, il faut un support pour l'accrocher et QUAND IL N'Y A RIEN, ALORS, IL Y A L’HYGIÈNE, les odeurs. Lorsqu'on cherche, on trouve... et lorsqu'on refuse de voir, on ne voit pas.. y compris en cas de démesure entre les "manques". Deux assiettes sales le font défaillir et me couvrir d'insultes, une corbeille à PQ merdeux ne le gêne en rien. Lien.


mercredi 27 novembre 2013

Banques, un syndrome social significatif

Samedi, voulant retirer de l'argent à une billetterie, mauvaise surprise, '' vos possibilités... sont épuisées.. bla bla retirez votre carte bla bla.. et contactez votre agence.. bla bla...'' Ouais... Un samedi, compte tenu que la BICX ferme le lundi, génial. Retour home, fouillage des poches de tous mes vêtements, sacs etc et je réunis péniblement 13 euros, juste pensais-je de quoi m'acheter un litre de lait, du pain et du fromage chez Lidle encore ouvert... Mais Dieu est grand, bizarrement, ma carte fonctionne et je pourrai donc en prime.. qui sait ? me payer un café, quoique non, ce ne serait pas raisonnable, il faut penser à demain... et après demain.

Pas grave, j'ai des châtaignes du bois... Mardi, me voilà à la banque où un aimable jeune homme m'annonce que j'ai un découvert... Quelque chose comme 200 Euros. Mais n'ai-je pas une autorisation de découvert ? Il ne sait pas mais apparemment non. J'insiste lourdement. SI ! Il ne sait pas, il faut voir avec  Madame ''touit touit''.. qui n'est pas là mais sera là demain. Je re insiste. Je suis à cette banque depuis... ? 20 ans.. Cliente sans beaucoup de revenus certes mais pas compliquée, sans histoires. Et je suis bien certaine d'avoir une autorisation bla bla.. Oui mais elle a dû être annulée. Ah bon, en quel honneur? Si vous avez eu un découvert plus de trois mois (?!) Mais ce n'est pas le cas et un même si ça l'était, ne prennent-ils pas des agios? (Pour les chèques payés avec retard ?)

Il faut voir avec Madame Touit Touit.. Demain.   Elle seule peut débloquer ma carte,  ce qu'elle fera. (Mais le lendemain, la dame est occupée, et je dois prendre rendez-vous...  J'ai comblé le découvert, avec un chèque d'un autre compte.)

Et comment je fais d'ici-là ? Il ne sait pas... Mais il peut me dépanner de combien ? Modeste, je réclame 20 Euros. Ça ira jusqu'à mercredi... sauf donc que ça n'ira pas puisque justement elle est ''occupée'' etc.. Bon, il peut encore me dépanner etc.. (Après que j'ai protesté.) On en est là.

Moralité, les banques agissent en salopards, prenant joyeusement le salaire d'un gus 20 ans... Et lorsque ça va mal, ou moins bien, prenant non seulement les agios ''normaux'' dûs pour des retards de paiement de chèques (notons le, rarissime et toujours payés) mais en créant de supplémentaires indus en lui ''enlevant'' sans préavis ni même prévenir l'autorisation de découvert . Si bien que le client est deux fois enfoncé dans la merde. Redite : la pauvreté rapporte. Plus que la richesse. Un syndrome social.

Nouvelles du front : il parait que j'aurais été prévenue. Pas de souvenir, mais possible, j'avais demandé un appel téléphonique, ils ont opté pour une lettre et rien d'autre... et ''devant l'impossibilité de me joindre etc...'' Certes mais enfin ils n'ont pas trop cherché (e mail, portable...) Mais ma carte va être remise en circulation normale. Cependant, je ne peux pas avoir de rendez-vous avant... devinez ? La semaine prochaine, mardi.. et encore en insistant. J'interroge, avant, on obtenait un RV le même jour ou le lendemain.. De deux choses l'une, ou ils sont devenus flemmards, ou ils ont trop de clients (mais avec des coups comme ça, ça va s'arranger) ou ils ont subi des restrictions drastiques de personnel... Il paraît que c'est un peu tout ça. Mmmm.. La crise, quoi.

Mais elle est bonne en philo genre casuiste mais bon. A ma question ''vous avez profité de mon argent et notamment d'assez bonnes sommes lorsque j'ai vendu une maison, et pour 5 Euros votre jeune collègue m'annoncait hier qu'on ne pouvait débloquer ma carte..  est-ce normal?'' elle répond que les situations changent et que.. Normal.. Certes, le terme est impropre (qu'est-ce que le normal ?) ''disons équitable'' elle botte en touche en m'assurant qu'on ''fera le point mardi', suite au prochain épisode.

En repartant, je songe que cette femme ne doit pas gagner plus que moi, c'est ça le truc, faire engueuler des innocents quand ceux qui tirent les ficelles sont au chaud. ''C'est votre directeur que je vais voir finalement et à qui je vais dire mon... étonnement..'' Elle me répond ''croyez-vous que cela serve à quelque chose ?'' bien dressée en somme. ''Si, déjà à me faire plaisir, et ensuite à changer les choses, justement. ''




vendredi 22 novembre 2013

Les survivants et les morts. Epilogue d'une folie. Florence Rey, Abdelhakib Dekhar, un parcours..





Elle fait du cinéma, avec succès, compagne d'un producteur de 20 ans plus âgé (?).
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Lui a disjoncté. Dans les groupes activistes tendance anar (ou extrême gauche) on a des parcours de ce type : il y a les morts, bien sûr, dont on ne sait ce qu'ils seraient devenus (Maupin aurait peut-être été un philosophe d'envergure) et... les autres. Les femmes occupent souvent une place à part, et, effet secondaire du machisme, un peu "favorisée" : engagées surtout par leur compagnon, moindrement gradées (il en va dans ces groupes comme dans la vie en général!) efficaces pourtant, il arrive, après la bataille (gagnée ou perdue) qu'elles retournent comme un poussah à leur milieu et/ou aux convenances les plus plates: la fille à papa qui bavait sur sa famille devient gestionnaire de la boîte de son père (et sans états d'âme lorsqu'il y a du licenciement dans l'air), la fille de prof, prof elle aussi, la fille d'ouvrier, ouvrière (les parcours ne sont pas équivalents.)

 Les hommes aussi peuvent effectuer ce type de retour aux sources.. mais en général moindrement. L'avantage (et l'inconvénient) d'être femme : on vous pardonnera davantage. Forcément, vous êtes conne et/ou amoureuse ! Ce sont donc les hommes qui "dérivent" ensuite le plus gravement. On en a ici un exemple.

Écrit en mémoire de Patrick Auran, brillant, talentueux, drôle à pisser de rire dans l'amphithéâtre de la fac.. mort d'avoir dérivé lui aussi ; ayant foncé malgré un barrage de police qu'il croyait être pour lui, il s'est encastré à 130 à l'heure dans un camion en panne qui barrait la route avec trois compagnons/gnes également tué/es sur le coup.

Les victimes :


Laurent Gérard, Amadou Diallo, Guy Jacob, Thierry Maymard.. aucune photo disponible comme d'habitude!!

 

mercredi 20 novembre 2013

Harcèlement. La déesse et la sorcière



 Hier, à la télé (trouvée à la ''poubelle'') Alexandra Lange, acquittée après qu'elle ait tué son mari qui la harcelait, (dans un premier temps, ça commence toujours comme ça) la dévalorisait, l'insultait... puis la frappait, la terrorisait, ceci dans la quasi indifférence de tous y compris des siens auxquels elle avait essayé de parler (ils changeaient de conversation, mal à l'aise, comme les amis, voisins...) y compris aussi et c'est encore plus grave, des policiers.. cette femme donc a expliqué sa descente vers l'anéantissent. Seule, l'enfer comme disent les médias.

Ceci, c'est triste à dire, est connu. Mais pourquoi cela dure-il autant ? Dépendance ? Pas toujours. Faiblesse? Non. Les victimes n'ont pas le profil que l'on attendrait; pour faire vite, des femmes fortes, talentueuses parfois, séduisantes, débrouillardes, enviées souvent.

Une image me vient, tirée de mon expérience : malgré les apparences, le harceleur est souvent aussi un ''surestimeur''. Ayant lui même raté (du moins le croit-il) sa vie ou ce qui lui importait le plus (ici, c'est le cas, le mari était alcoolo au chômage) il sent et redoute la ''supériorité'' de sa compagne (dont du reste il profite) et il arrive même a contrario qu'il la surestime de manière illogique, loufoque. S'il tente de la réduire c'est, non jalousie mais par envie et honte. Il a peur de la perdre, sachant qu'il ne tient pas le rang. Il l'a séduite par un bluff. A présent dévoilé. Le ''fort en tout'' s'avère terrorisé par le regard des autres ; le dom Juan, un impuissant ; le militant sans faille donneur de leçons d'intégrité, un fils à papa qui plie devant sa mère etc... Piégé, il ne peut fournir. La solution : bluffer encore et toujours, et/ou, lorsque ce n'est plus possible,  dévaloriser celle qu'il a ferrée, la persuader elle même de sa nullité pour rétablir la balance, (au royaume des aveugles, les borgnes sont rois). Pour qu'elle reste. Une attitude suicidaire.
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L'art de rendre l'autre fou par helenelarrive

Il peut alors alterner des déclarations dithyrambiques avec des gestes de mépris incommensurables qui déroutent. Un jeu pervers? Non. Pas forcément. Ce sont bel et bien ces deux facettes coexistantes de son être qui se manifestent, se bousculent en toute ''sincérité'': le réel (un peu magnifié) et le fantasme (nettement péjoré). Il est peu performant sur le plan sexuel ? C'est elle qu'il accusera de frigidité. Il a effectué de mauvais placements ? C'est elle qu'il taxera de légèreté avec l'argent. Il a ''pris'' en ''parallèle'' une compagne accommodante plus jeune qu'il peut encore impressionner ? C'est de sa faute à elle qui l'a rejeté etc... C'est cela qui explique que ce type de relation, avec ou sans les coups, puisse durer toute une vie.

Parfois, et c'est bien le ''pire'', la femme joue le jeu. Par amour ? Au début, oui, elle agit envers lui comme envers un enfant, (s'extasiant devant un collier de nouilles mal colorées) elle ne mentionne jamais ses déficiences ou affecte d'en rire, le justifie (c'est un ''artiste'', il n'a pas le sens des réalités)... déficiences que parfois elle a toujours connues et acceptées... ou qu'elle n'a pas pu ne pas détecter assez vite. (Notons que souvent ce type d'homme recherche une compagne plus jeune, naïve, ou socialement inférieure, une jeune femme sans aucune expérience par exemple ne saura pas mesurer son incompétence sexuelle... )

C'est comme une omerta au sein du couple, souvent transmise aux enfants et aux proches. Il est maladroit ? Elle le ''couvre'', affecte de plaisanter, cache son agacement voire son exaspération. Notons aussi qu'en règle générale ce type de couple s'isole, d'un commun accord. (''Commun'' est à mettre entre guillemets car c'est l'homme qui incite mais la femme qui consent, pour lui mais aussi parce qu'elle aussi est parfois gênée de l'''anomalie'' de leurs relations, qui la dévalorise, elle.) Le regard de l'autre représente un danger.

Une escalade ensuite, aberrante : la femme peut en ''rajouter''. Jouer un rôle pour lui complaire. Faire intentionnellement des erreurs, des bourdes. On est proche du scénario de ''Maison de poupée''. Elle incarne l'enfant, la pusillanimité, lui, le chef, il est satisfait, tout baigne.

Scénar de fous cependant où les rôles sont inversés, qui peut tromper l'entourage. Ce faisant, sans s'en rendre compte, elle joue contre son camp. Qu'importe, en apparence, tout va bien. Mais cette surestimation (réelle) qu'il lui voue malgré les apparences contraires a un coût.

Et c'est là que se noue le drame. Si elle échoue, (réellement) c'est l'autre face qui va exploser, et cette fois, pour de bon. On n'est plus dans la pièce de boulevard avec des personnages figés, le chef bon et généreux et la femme enfant versatile et dépendante, mais dans la tragédie grecque : insultes, et anéantissement programmé. Coups parfois. Un de mes ex pouvait passer du sarcasme léger, paternaliste, qui se voulait presqu'aimable, sans réelle portée, à la réplique cinglante si je n'y répondais pas comme convenu dans son scénar (en feignant d'en rire). ''Ça suffit, il n'y a que toi qui ris, t'en rends-tu compte ?'' ... ''O évidemment, je n'ai pas le talent de la cé-lè-bre Hélène, moi, je ne suis à tes cotés qu'un minus''.. etc.. (Je lui avais dit être mal à l'aise devant certains journalistes.. et le lendemain, feignant de scruter sous la terrasse, il s'était écrié ''il y a une foule, cours vite te cacher, je vois même un hélicoptère !'')
 
Un exemple de surestimation-dévalorisation, le roi Henry VIII qui pense sérieusement qu'Anne Boleyn va ''lui'' donner un fils. Elle en a le pouvoir (!) croit-il ! C'est elle qui décide. Il ne songe même pas qu'une telle décision est hors de portée de quiconque. Elle jouera le jeu, le lui ''promet'' ... ce qui lui coûtera la vie: elle l'a trahi ! Une sorcière. (Lien avec "Anne Boleyn, un fils ou la hache".) Une femme à ce point surestimée (même malgré les apparences car le roi, qui au départ s'aplatissait littéralement devant elle, à présent l'insultait ouvertement) n'a pas droit à l'erreur. Elle manque, c'est la mort assurée, symbolique ou ici réelle. Entre une femme harcelée, battue, méprisée, et une femme survalorisée jusqu'à l'absurde, il n'y a parfois qu'un fil. Entre la fée et la sorcière, le tranchant d'une lame ou les ors d'une couronne.*

Mais de ces scénars, il arrive que les femmes aussi soient responsables, même si par la suite elles en sont victimes. Pourquoi ? On l'a vu, par amour, pour valoriser leur compagnon (et se valoriser elles mêmes par ricochet), pour le protéger.. mais parfois aussi par intérêt ; c'est le jeu social et érotique de Lancelot et Guenièvre. Un jeune par exemple qui redoute d'avoir failli (professionnellement) et la mésestime de son père qui s'ensuit se trouvera ré équilibré par une compagne "fragile" qui elle aussi peut jouer (voire initier) le jeu ou seulement l'accentuer en chargeant un peu son personnage. Il existe, il est un homme rassurant aux yeux de celle qu'il aime. La vie est belle.

Ne simplifions donc pas trop. La dialectique de ces couples ''pervers'' (mais la ligne est mince entre le ''normal'' et le déviant) n'est parfois pas seulement ''bien/mal, femme/homme''.. mais celle d'une ''complicité'' initiée ou acquise (la femme consent à être réifiée ou le subit malgré elle) entre le bourreau et la victime avec quelque fois interversion des rôles.

Dans mon cas, il est évident que l'initiateur du jeu a été mon ex mais non moins évident que j'en ai été la zélatrice empressée. Pour lui ? Oui, par amour, mais ensuite aussi pour moi. Refus de reconnaitre devant les autres** mon erreur? Orgueil et honte -de lui-? Désir de frimer? Ou aussi le repos de la guerrière! Il est rassurant de ne plus exister. Jusqu'à ce qu'on se rende compte... tout simplement que l'on n'existe plus et que de fait ''on'' peut tout se permettre avec vous. Jusqu'à la mort. Et le fait est que la liberté se conquiert dans l'angoisse et le désarroi. Mais ensuite, c'est la vie, tout simplement. La fin de la nuit.




*De même mon ex qui, simplement pour s'éviter de devoir se lever plus tôt le matin (il a un rendez vous à Paris) me laisse "rentrer" seule chez nous en banlieue avec une voiture qui tombe en panne tout le temps, de nuit, passant par un quartier chaud : égoïsme? Muflerie? Non : il ne pense tout simplement pas que "cela" puisse m'arriver. Je suis débrouillarde, je saurai m'en sortir (!) comme Henry VIII pense qu'Anne va obligatoirement lui "donner" un fils. 
 
** Notons que ces couples sont souvent des couples "compliqués" par une différence de culture, de nationalité, de religion ou d'ethnie et/ou de niveau social et que fréquemment les deux membres ont dû se battre contre leur famille pour leur faire accepter leur choix. L'aveu de l'échec est dont plus difficile. ("Je te l'avais bien dit!")

dimanche 17 novembre 2013

Con sommation ! Papier cul.. une boîte par orifice à torcher!







L'argent n'a pas d'odeur. Le papier cul et produits dérivés est un marche juteux. De près de 1,9 milliard d'euros - très largement dominé par les MDD c'est à dire les marques de distribution, Cassinos, Sniper U etc qui sont à la fois producteurs et vendeurs (61,4%) -, le mode d'utilisation est le même pour tous et la fréquence d'achat quasi universelle.









Une expérience troublante au supermarché avec mon fils (30 ans) qui suivait rigoureusement la ''liste'' que lui avait donnée son amie. Sopalin, soit, fort utile (quoique..) ; papier cul (idem)... mouchoirs en papier (mmm...) ; mais le clash fut avec les ''lingettes'' désinfectantes (?) à quelque chose comme de l'hexachlorophène (pour les plus de 40 ans, c'est ce truc qui a tué des bébés autrefois).

NON ! Autrement dit, lui semblait nécessaire un type de produit différent pour chaque orifice ou endroit à torcher (ou pad, je laisse) : la boîte pour le tout venant, mains etc...  mais aussi la boîte pour le cucul, suivie de la boîte pour le nez, et encore une (?) pour les endroits que la médecine appelle encore ''honteux'', couilles, bite (?) ou vagin... Boîtes, emballages, joli coffret rose (pour les trucs honteux, afin sans doute de masquer la trivialité de leur usage) en tout 26 Euros pour l'hygiène.. pour des ''gamins'' qui ont 600 Euros par mois pour vivre et économisent pour tout le ''reste''.

mercredi 13 novembre 2013

La crise.. et cependant ! N'achetez plus, promenez vous !

 



On trouve absolument tout (en particulier à Clamart mais sûrement aussi ailleurs) aux décharges, dans la rue, partout, tout le temps (mais surtout le mardi soir, jour des dépôts)... des objets parfois en parfait état voire neufs, vêtements, (photos plus tard), pulls, pantalons, manteaux en cuir, chemises en quantité, (sans doute plus à la mode?) des valises roulantes, sacs en cuir, du matériel de ménage divers, mixer, télé, (en bon état, je m'en sers depuis!) poussette pour bébé pliable (quasi inutilisée), meubles (dont une table ronde type ancien et une commode assortie que j'ai laissées à des rroms venus à la ramasse), rollers, chaussures de sport, matelas, canapés, lampes, un énorme "édredon" chargé à l'intérieur de billes de polystyrène (qui, même si ce n'est pas sa ''fonction'' première, a l'avantage de tenir la forme dans un lit, par exemple pour surélever les jambes) des planches (sur lesquelles on peut peindre), des étagères, cadres de tableaux, une baignoire de bébé et hier un panier pour chat qui semble neuf, en tout cas en bien meilleur état que le mien. Des livres aussi, en quantité dont certains rares (un en araméen ?) et même.. un ensemble de quatre chaises en fer forgé de jardin élégant dont il ne manquait que les coussins intérieurs. Hier, des croissants empaquetés qu'un homme devant moi a carrément sortis d'une poubelle.. et récupérés. Un symbole: un gros chrysanthème depuis replanté sur mon balcon qui, reconnaissant d'avoir été sauvé de la broyeuse, fleurit encore, dont le pot était abîmé: pour une fêlure sur son contenant, on jette la plante vivante. Même avec ce qui a été cassé pendant le transport, on peut faire des fleurs séchées (image).

La crise? Apparemment pas pour tous ! Les causes? l’exiguïté -relative- des logements? La publicité qui nous broie, nous dévalorise pour nous fonder à toujours changer, à toujours vouloir "mieux", la frime, la ''mode'', qui nous soumet à des règles aussi immuables qu'obscures régissant "ce qui se fait" et stigmatisant "ce qui ne se fait plus"... pour le plus grand profit des pollueurs ? Un tiers de la nourriture est jetée : dans les supermarchés, on ne nous vend pas moins de six brioches ou quatre litres de lait -c'est moins cher vous dit-on pour vous encourager-, du coup, on se goinfre, on stocke, oublie.. et jette. Ce gaspillage effarant (dans des régions pauvres, affamées, ce qui est ici laissé sur le trottoir à la pluie et se détruit sous nos yeux ferait la VIE de certains ou dans le midi les délices d'Emmaus) est le signe d'un monde pervers de la manipulation, de notre aliénation aux objets, à Monsanto, aux trusts qui se gavent de notre connerie. En bref, comme dirait Coluche, si personne n'achetait, personne ne produirait ces trucs.

N'achetez plus, récupérez. Jusqu'aux châtaignes au bois, excellentes (mais chiant à éplucher). Ce n'est pas exactement ce que vous cherchiez? Non. Parfois, c'est mieux. Aurais-je pensé à mettre des chrysanthèmes sur un balcon au milieu d’œillets? Et cependant cela se marie bien. Bricolez, imaginez ! Depuis que je suis revenue à Clamart soi disant pour trois jours (!) avec deux pantalons et pas de pulls, je n'achète rien (si, deux collants jogging et des baskets) en fait de vêtements chauds: je les trouve. De même pour la télé. Pour les tables basses de l'ordinateur. Les objets déco. 

lundi 11 novembre 2013

le paradoxe du travail social ou vous qui tombez entre les mains des caritatifs ou assistants sociaux, perdez toute espérance

SAV (S) à Clamart... non, ce n'est pas le service après vente! 

Promenade dans Clamart le soir boulevard Victor Hugo, un peu tristounet l'hiver, on dirait Saint Ambroix en plus riche... et soudain, de la lumière, des vitres, un immeuble en rez de chaussée ouvert, lieu super, genre troquets belges.. Mais voilà...


Une plaque .. La voilà qu'elle est bonne l'idée ! un genre de café des familles, où tout le monde se rencontre..


Une cafétéria assez chic, accueillante..


C'est donc un service de "réinsertion à la vie sociale", du moins c'est ce qui est écrit sur la plaque .. Excellent. De ça de là, je vois passer de jeunes hommes élégants, souriants, affairés sans hâte. J'entre donc. L'un s'approche, souriant. 
"C'est privé" me dit-il... 
Comment? 
C'est réservés aux gens ... qui.. 
-qui ont des problèmes de réinsertion dans la vie sociale? 
Voilà. 
Et vous interdisez l'entrée de la cafétéria à toute personne "extérieure" (c'est à dire à tout individu qui n'aurait pas besoin d'être réinséré socialement -!!-) 
C'est cela oui... 
(Et pour cette noble tâche, le "service" emploie des pro payés, how? Par qui? de l'accompagnement à la vie sociale, ça existe ? une spécialité psy? des assistants sociaux particuliers ?).. 

Un ghetto? Quel mauvais esprit! 
"Et puis il y a "les familles" aussi". 
Ah bon ? 
Qui peut être n'aimeraient pas que leur (fils/ fille/ femme/ cousin/e/ frère/soeur?) soient en contact avec le tout-venant pouvant apprécier sa "désinsertion"? ce n'est pas dit mais on peut l'induire. Mais pas de panique : 
il y a des professionnels (note, et avec ceux-là, on ne risque rien, ils sont payés pour la boucler, entre autre. Family life version bonne bourgeoisie de banlieue huppée?) 

Des subventions puisque cela semble dépendre (?) de la Mairie? Et voilà comment on renforce un "handicap" en prétendant le pallier, c'est l'illustration du paradoxe du travail "social" ou caritatif où, se nourrissant de la détresse des uns, certains n'ont aucun intérêt à la réduire voire tout intérêt à l'accentuer, la susciter, la renforcer ou même l'inventer. Un bel immeuble zone piétonne donnant à droite sur un ensemble de bâtiments avec mini jardin arboré digne d'une publicité d'agence immobilière, un salon de bon goût dans l'entrée -juste à côté de la plaque- qui ressemble à une cafétéria de cité U en plus chic, ouvert sur la rue par des fenêtres vitrines, des jeunes gens bien vêtus à l'intérieur qui vont et viennent sur les tapis feutré. Et ce charmant jeune gus que l'on croirait lui aussi sorti d'une publicité pour canapé haut de gamme. "Accompagnement à la vie sociale" l'apanage de pro, de salariés, (par qui? Recrutés comment?)

Un home, un club, un lieu de rencontre genre café des familles avec conférences débats peut-être de temps en temps? Non, "on" est là pour ça. Ça. En quatre images :












lundi 4 novembre 2013

Naissance de l'Islam, une hypothèse (qui en vaut une autre)

La matador, la vamp, la grossesse.. mauvais ! La prière musulmane, bien !

En réalité, l'Islam n' pas été inventé par un chef de guerre en mal de conquête mais par un généreux prophète sciatalgique désireux de faire profiter d'exercices d'étirement (excellents) de son cru six fois par jour à tous les malheureux aux vertèbres farceuses. (Lien avec "mal-de-dos-comprendre-pour-s'en débarrasserer)



samedi 2 novembre 2013

Mal de dos, comprendre (du moins le SIEN) pour se soigner


 

 

Le médecin et le meccano

Ce qu'un meccano sait d'instinct, apparemment le médecin ne le sait pas ou ne le sait PLUS, la technologie ayant remplacé l'interrogatoire, le toucher voire même la vision. Si bien qu'on entend parfois dans un cabinet ces mots que l'on croirait tirés d'un dialogue de chalands au marché: "Eh oui, c'est l'âge''... ''Vous faites trop d'efforts''... ou "pas assez''.. pour finir par une ordonnance d'anti inflammatoires... (et quelquefois un ulcère en prime) voire, ''faites un scanner pour qu'on y voit mieux'' (et ainsi aumentez votre dose de radiations)... Notons que beaucoup de pathologies ne se voient pas à la radio, mais qu'en revanche on voit des déplacements qui ne causent aucune douleur, si bien qu'on peut établir sur la seule base de l'examen un faux positif et donner un traitement inapproprié.. et/ou toxique.
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L'homme du médecin est l'homme-poireau, identique, les causes de son dysfonctionnement aussi, yaka. Ça va plus vite, ça marche parfois (même si à terme ça détraque autre chose MAIS PLUS TARD, quand les causes seront brouillées, ni vu ni connu..)
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D'abord il n'y a pas qu'UN mal de dos, mais, selon les gens, de multiples, fort différents et parfois opposés et le ''soin'' (en cas de kinésithérapie par exemple) de l'un peut aggraver l'autre. Ensuite, chez un MÊME individu, il y a aussi plusieurs causes (historiques) à repérer... mais cela prend du temps donc de l'argent et il y a les prochains rendez vous qui attendent.




 La répartition des charges des masses corporelles ne sont pas identiques chez les femmes. Ce qui les rend plus sensibles aux maux de dos (surtout en période de grossesse.)

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Exemple. Un lumbago, suivant de près une sciatalgie. Trop d'efforts, sur un corps insuffisamment entrainé. Oui. Mais pourquoi? C'est la douleur et des planches anatomiques qui me l'ont appris. J'adopte pour écrire une position à la fois BONNE et mauvaise, bonne pour un truc, mauvaise pour un autre: je m'accroupis presque, assise sur un banc d'enfant, durant DES HEURES.. ce qui soulage le bas de mon dos toujours un peu tendu (une lordose) MAIS maintient mon ''psoas'' et ''piriforme'' (muscles de la hanche, profonds, qui lorsque l'on marche, s'étirent sans arrêt) en tension permanente... Psoas et piriformes à côté desquels passe l'affreux ''sciatique'', lui aussi tendu avec. Soit.

Donc ça vient à l'origine d'une hyper cambrure. Congénitale ? Non, je ne crois pas. Danse ? Sans doute, mais encore ? C'est tout à l'heure que j'ai compris. Un accident de voiture, le coup du lapin, les cervicales abîmées.. Couplé avec le souvenir d'une observation d'un pote sciatalgique (et cervicalgique à la fois, comme moi.) ''Je ne comprends pas, CHAQUE FOIS QUE J'AI UNE CRISE, MES CERVICALES ME FOUTENT LA PAIX'' ! Moi aussi. Bizarre, c'est pareil. Why?

Explication, notons le, purement mécanique : un des muscles responsable de l'hyper cambrure est un muscle long, profond, (donc que l'on ne voit ni ne sent jamais) qui s'attache à toutes les crêtes vertébrales et court du  haut en bas de la colonne, le ''longissime'' comme son nom l'indique... ce damné longissime qui, trop PUISSANT ou trop crispé, tire d'un bout à l'autre la sinusoïde vertébrale.. va se courber, et en son point de courbure max, vers le bas du dos, juste en dessous de la taille, pile poil où j'ai mal.. c'est donc ce longissime qui nous ''relève'' le cul... (d'où sciatique, voir article suivant...) MAIS EN MÊME TEMPS dégage la nuque qui va déclencher des douleurs! (et en faire cesser d'autres -les cervicales-.)

Or en cas de ''coup du lapin'', ce sont justement ces douleurs cervicales qui poussent les gens, au lever par exemple, à ne plus se servir des muscles de la nuque et du haut du dos.. mais seulement des dorsaux, vous m'avez compris, de ce fameux longissime (entre autres), se trouve ainsi renforcé -si on multiplie ces mouvements au cours du temps-. Donc comme le montre le vécu du pote et le mien, un lumbago peut provenir... des cervicales (entre autres causes.)

Le choix, fromage ou dessert ? Une question d'appareillage peut être, avis aux bricoleurs! Les douleurs cervicales cèdent en principe aux élongations (trapèze).. qui hélas tendent à tasser le ''bas'' donc susciter des sciatiques ou lumbagos. Trouver un truc qui dissocie ces deux parties (!) et ne tirer que le haut. (Plus simple, se suspendre à un trapèze.. jambes tendues ou en appui sur les genoux, ou à plat, la prière musulmane, améliorée avec un appui fixe pour tirer sur les bras, voire une barre également fixe au niveau de la pliure des cuisses... comment les imams d'une religion très prosélyte n'y ont-ils pas songé ? une pierre, deux coups, on gagne des fidèles.)

J'ai toujours pensé que cette prière (notez, six fois par jour) était excellente pour le dos.
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Note : les costumes infligés aux femmes devaient générer de véritables infirmités autrefois : http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/les-lacets-sont-coupes-commence-comme.html
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LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/dossier-mal-de-dos.html

vendredi 1 novembre 2013

Mal de dos, un fait culturel. Frimer, rouler les mécaniques fait mal au dos ! attention machos

Si le mal de dos est issu d'une mauvaise position (depuis des lustres) et notamment d'une lordose, (on est trop cambré) il faut la réduire; pour cela, assouplir les muscles dorsaux (non visibles car profonds) qui en sont responsables, trop tendus (ou trop forts). Ces coquins, les voici. 


Car l'accordéon vertébral tiré en sinusoïde vers l'arrière finit par s'ouvrir tout le temps et laisser glisser un bout du disque (une hernie) laquelle va butter sur un nerf et là, rien ne va plus. Le point de fragilité est le point de plus forte cambrure (en général) les lombaires et les dernières dorsales. Là; c'est le jackpot, selon le nerf écrasé par le disque, on a lumbago, sciatique, cruralgie et autres joyeusetés. Ou juste mal.


Il importe par conséquent de ne pas se cambrer, type frimeur, matador, danseur de tango, les experts etc..  Notre culture nous l'impose ou du moins le valorise hautement, et le problème du mal "du siècle" est un fait culturel : tiens toi droit, plus droit.. nous dit-on depuis l'enfance, et le résultat sur des gens ensuite qui ne bougent pas de leur chaise...Car les chevaliers du Moyen Age pouvaient effectivement rouler les mécaniques, c'était sans importance pour leur dos puisque leur activité physique était à l'avenant, tournois, chasse (à l'épieu ou épée), guerres, ils étaient au point. Pas, plus nous, bagnoles, ordinateurs, télé...  



Plus dangereuse encore pour nous car, vous avez remarqué? On a en général une répartition des charges physiques différente (et funeste) le cul plus lourd qui tire en arrière et la poitrine qui tire en avant. On est donc doublement "tirées" et en deux sens opposés, ce qui favorise l'hyper lordose. Est-ce un hasard si pour une fois nous sommes plus concernées par ce problème? Est ce un hasard SI AUCUN DES SITES QUE JE VIENS DE LIRE NE CONSTATE CE PHÉNOMÈNE?





Résultat : la cambrure fait glisser le sac disquaire.. 



Un mouvement qui soulage. Encore mieux si on prend dans le cas de la figure la jambe gauche avec ses bras et la tire en même temps que l'autre qui suit, le tout dos bien à plat évidemment.
Deux autres muscles (internes) responsables de sciatiques, situés eux dans la fesse, dont l'horrible piriforme (voire image d'après) qui passe juste à côté du nerf  (parfois même le nerf le traverse comme un bouton une boutonnière. Si la boutonnière rétrécit, vous voyez le travail.) Or la position assise (ordinateur) ou accroupie tend justement à maintenir ce muscle en tension permanente. (Notons que cette position est souvent préférée justement.. par ceux qui ont une lordose.. qu'elle soulage! Il faut faire un moyen terme, se lever tout le temps, étirer ce psoas qui devient rigide.. marcher etc..) 

L'affreux !




 Trois sites qui expliquent assez bien le ou plutôt les problèmes.. et les solutions.