lundi 8 septembre 2014

Critique du texte de VT.. assez d'accord sauf pour les sans dents !


D'après Anne Mansouret (la mère de Tristane Banon)
Vice-pdte des cons. (mmmm les coupures de FB, un délice!) .. de l'Eure 


"Je ne suis pas d'accord avec le portrait de Hollande que dessinent les commentateurs après le scud de VT. Qu'il soit plus que menteur, je l'ai personnellement vérifié, impénétrable et probablement indifférent, voire insensible, oui. Cela dit, sur les trois attaques directes : "les sans-dents".. "pas jojo la famille Massoneau" et "on te demande juste d'être belle", je ne fais pas la même analyse sans pour autant croire ces allégations mensongères.  

LES SANS DENTS
(Note : moi, si, mais seulement sur celle-ci) :
Les dents sont le symbole de la force, de l'agressivité, de la puissance. On peut considérer que les "pauvres" qui n'ont pas l'assurance que donne la naissance, la réussite et l'argent, peuvent être qualifiés de "sans-dents". Cette expression est violente et cynique, mais pas nécessairement choquante dans la bouche de Hollande échangeant avec quelqu'un qui partage son intimité. Objectivement, on ne peut pas dire qu'il méprise les gens modestes ne serait-ce que parce qu'ils votent (plutôt à gauche)... et qu'il est avant tout une "bête de campagne électorale".


PAS JOJO TA FAMILLE
Note : là, OK.
 Il m'est arrivé de dire à mon compagnon à la sortie d'une "réunion de famille": "quels beaufs tes cousins" (idem) ... ce genre de jugement peut blesser à posteriori s'agissant des siens alors même qu'on était plus ou moins d'accord dans le contexte.. (idem!!!)  

ÊTRE BELLE ET SE TAIRE
Note : là aussi, OK !
Quant à la troisième sortie considérée comme scandaleusement machiste, elle peut -être à prendre au second degré. Si VT. y a vu de l'anti-féminisme et en a été mortifiée cela est dû au complexe d'infériorité intellectuelle et professionnelle qu'elle a toujours ressenti vis à vis de Ségolène Royal dont elle était jalouse., le sentiment classique de la maîtresse à l'égard de la complicité qui existe avec la première épouse, la mère des enfants, celle avec laquelle l'homme aimé a partagé ses débuts et sa jeunesse.

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CRITIQUE

Je le pensais exactement pour les deux derniers points. Exemple : il m'est arrivé aussi, comme tout le monde peut-être, de critiquer durement la famille de mon ex -critiques qu'il avait d'ailleurs lui même plus ou moins initiées mais qu'apparemment il ne me permettait pas! - avec un résultat parfois contradictoire (éclat de rire complice.. ou crise de rage froide).. selon non l'humour mais l'amour qu'il éprouvait ou non pour moi, très variable, du zéro à l'infini mais de plus en plus proche du zéro..
Quant au second degré pour le "on ne te demande que ça -être belle-", cela me semble plausible [elle aurait pu lui répondre "à toi évidemment on ne peut pas te le demander, mon chou alors je compense" et basta !] Mais pour le premier point, (les sans-dents) non : le second degré ne passe pas, on sent là tout le mépris, fût-ce dans l'interprétation qu'en fait Mansouret -pire à mon sens ! sans s'en rendre compte, elle accentue encore la cruauté du propos!- : ceux qui se débrouillent mal, qui n'ont pas la force de se battre, ignorants ou ignorant les codes, un peu simplets etc...
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Le dossier
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/09/dossier-les-sans-dents-de-hollande.html

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