Un ouvrier de l’entreprise Nutréa-Triskalia, chauffeur livreur d’aliment pour bétail, s’est pendu avec la vis silo de son camion stationné dans un hangar de l’entreprise, sur son lieu de travail, vendredi 21 mars 2014, à Plouisy (Côtes-d’Armor). Ce sont ses collègues de travail qui l’ont découvert. Il a laissé deux lettres pour expliquer son geste. [Ndlr : on aimerait bien les avoir!]
Il y a
deux mois, il avait été victime d’un grave accident du travail en déchargeant
des grands sacs d’aliments médicamenteux [ndlr : un concept intéressant :
aliment "MÉDICAMENTEUX" !! de deux choses l'une, c'est de la
bouffe ou ce sont des "médicaments"? Et quid des
"médicaments" que l'on fait ingérer à des animaux qui a
priori ne sont pas malades ? Qu'est ce si ce n'est un traficotage
abject et, on le voit ici, DANGEREUX et pour eux et pour ceux qui s'en
"occupent" et pour ceux qui ensuite vont les "tuer" et les
"consommer"... destiné à les rendre plus "rentables", plus
gros, plus vite, plus roses..] "aliments médicamenteux" donc
destinés aux porcelets. Il avait fait une réaction
allergique aiguë au contact des poussières [ndlr : seulement aux
poussières!] avec pour conséquences des brûlures au visage et aux yeux. [Ndlr :
et les porcelets, ils font quoi? Et ceux qui les mangent ensuite? Et
leurs déjections, aussi toxiques qu'eux mêmes? -à la mer!- ]
Le
contenu des lettres laissées après son geste n'a pour le moment pas été révélé
mais le syndicat "Solidaires" estime que "s’il est toujours
difficile de déterminer précisément les raisons qui poussent un homme [...] un
suicide sur son lieu de travail n’est jamais anodin ni le fait du hasard
surtout quand il se produit dans une entreprise qui depuis quelques temps accumule
les accidents du travail liés à l’utilisation massive de produits
phytosanitaires." Les procédures judiciaires se sont en effet
multipliées ces derniers temps contre Nutréa-Triskalia notamment après que des
salariés aient été intoxiqués par des pesticides utilisés par le groupe et pour
certains interdits – avec pour conséquences une hyper sensibilité aux produits
chimiques multiples- ... et un licenciement par leur employeur. [Ndlr
: on te bousille et ensuite on te vire, normal!] La moitié des salariés du
site de Plouisy sont aujourd’hui suivis par la Mutualité Sociale Agricole
(MSA), qui selon "Solidaires" aurait tendance à sous estimer les
risques encourus par les salariés. [Et par les porcelets? Et par ceux qui les
mangent? Et par les pêcheurs -ou les promeneurs- qui travaillent au milieu des
algues vertes proliférant en raison des rejets toxiques des animaux ainsi
"nourris" ou plus exactement "médicamentés"?]
le photomontage que vous publier au dessus de ce texte avec la grue, est insoutenable pour les proches
RépondreSupprimerje suis son frère, pensez qu'il y a une femme, des enfants, et des parents qui ont déjà une peine assez lourde, pour ne pas supporté cette image
Ok j'enlève; ce n’était pas le but, au contraire mais bon... Sorry.
RépondreSupprimerÇa va comme ça ou vous voulez que j'enlève tout ?
RépondreSupprimernon c'est bon merci
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