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Je n'ai pas de position tranchée, voici une thèse
Le sida, une nouvelle maladie? Non
Le grand
public et même la majorité des professionnels sont persuadés que le
sida est un phénomène épidémique apparu au début des année 80,
causé par un nouveau virus. Or un syndrome n’est
pas une maladie mais un ensemble de signes et de symptômes survenant simultanément chez un
patient -qui ici se caractérise par une forte diminution, voire un
effondrement, des défenses immunitaires-. Or depuis longtemps les deux principales
causes de l’immunodéficience acquise étaient parfaitement connues : la
malnutrition, l’usage de substances dangereuses pour le système immunitaire
(drogue, certains médicaments, sang transfusé).
Or aucune investigation n’a jamais réussi à mettre
directement en évidence la présence de la moindre particule virale et en
particulier pas la moindre particule rétrovirus chez un malade du sida. C’est une équipe de l’Institut Pasteur dirigée par Luc Montagnier qui a la
première annoncée la découverte d’une activité virale, en 1983, à partir de
prélèvements effectués sur UN malade du sida. (L’équipe de
Robert Gallo aux États-Unis qui fit une annonce similaire avait fraudé, utilisant pour sa
"découverte" un échantillon que Luc Montagnier lui avait
offert. Même Robin Weiss, le grand spécialiste
britannique du sida qui fut obligé de reconnaître que sa propre découverte
résultait aussi du fait qu’il avait, lui aussi, reçu un échantillon de
Montagnier.) Donc les trois équipes les plus en pointe sur le sujet n’ont réussi
à annoncer qu’une très vague présomption à partir de cultures cellulaires
issues d’un même patient. Il n’y a d’ailleurs dans toute la littérature
médicale pas un seul article dans lequel on pourrait trouver la conclusion
selon laquelle un tel rétrovirus a été isolé, et que ce virus est la cause du
sida.
C'est au début des
années 80 que les premiers cas de sida sont détectés aux États-Unis au sein de la
communauté homosexuelle et chez les toxicomanes par voie intraveineuse. Le facteur de risque est relié au style de vie de certains homosexuels masculins -drogues circulant
abondamment, cannabis, cocaïne, amphétamines, LSD, barbituriques, héroïne mais les vedettes incontestées étaient les poppers, petites fioles contenant
du nitrite d’amyle, un puissant vasodilatateur à l’origine utilisé comme dilatateur coronarien dans le
traitement des crises d’angine de poitrine. La communauté homosexuelle le détourna
de son usage pour en faire dès les années 60 leur aphrodisiaque le plus prisé.
Dans le sang, les nitrites se transforment en oxyde nitrique, endommageant les
parois internes des vaisseaux sanguins, ce qui explique leur implication dans
le sarcome de Kaposi. Bien qu’interdits, les poppers ont continué jusqu’à
aujourd’hui à être disponible dans les sex-shops.. par la suite adoptés par des
hétérosexuels en quête de performances. Malgré l’évidence, certains médias aux États-Unis, appuyés par les organismes de santé publique, diffusèrent dès
1983 auprès de la communauté gay des informations disculpant totalement les
nitrites. Une attitude qui peut être qualifié de criminelle. Il a fallu
attendre 1994 pour que Robert Gallo, co-découvreur du VIH et (riche) promoteur
du premier test de dépistage, admette publiquement que les poppers devaient être la principale
cause (et non un virus) du sarcome de Kaposi, maladie typique de la
communauté homosexuelle, mais cet aveu tardif n’a absolument rien changé à
l’attitude officielle. [Ce chapitre contient d’autres informations sur les
toxicomanes, les hémophiles, les mal-nourris, etc.]
Car en 1987,
apparut le premier médicament antiviral prétendument spécifique au sida,
l’azidothymidine ou AZT, découverte dès 1964 et proposée en vue d’une
utilisation dans les thérapies anticancéreuses. Ses effets dévastateurs et
systématiquement mortels chez les souris de laboratoire! ont suscité un rejet
catégorique de la part des autorités chargées de l’accréditation des nouveaux
médicaments anticancéreux. .. Mais étant donné le besoin de
fournir aux malades du sida une thérapie on accorda de toute urgence
l’autorisation surprenante de mettre sur le marché l’AZT malgré sa très haute
toxicité.
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