jeudi 17 avril 2014

Vivre à Montreuil, chez les pauvres aussi c'est chaud ! Le chef du 35

Une fresque sur un mur décrépi et un voisin (le "chef" du 35 !) mécontent, très, que je ne lui ai pas demandé l'autorisation (!) -ce que je n'avais pas à faire-... en fait, surtout mécontent que nous ayons réinvesti un lieu où il avait pris l'habitude d'entreposer divers objets siens : pare chocs de bagnoles, batteries, ferrailles etc.. Et un violent clash avec crachage devant moi etc.. Je vais porter plainte -il y a eu des menaces et je suis seule.- Le caïd auto proclamé fait peur à tous -dont en privé cependant ils disent pis que pendre- et personne n'est intervenu. Dans le lumpen prolétariat, c'est difficile. Les gens ne sont pas habitués à se tenir debout, pliés par des années de misère, de soumission, de solitude -et ici sans doute de malnutrition-.  

Note: lorsqu'un immeuble est en déshérence, certains ont intérêt à aggraver son état : pour payer moins cher et/ou être relogés en HLM -pour les locataires-; pour pouvoir expulser plus facilement des anciens -pour ce qui est des propriétaires- et relouer à meilleur prix à de nouveaux, voire pour vendre ou, s'il s'agit d'un promoteur, acheter meilleur marché afin de bétonner. Il arrive que certains jouent ce jeu et dégradent ou tentent de décourager ceux qui restaurent : c'est simple, un moteur de voiture, trois pare-chocs empilés sur des batteries suintantes assaisonnés d"un cadavre de machine à laver suffisent.

LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/04/montreuil-le-dossier.html

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