samedi 19 avril 2014

Le syndorme (je laisse) de "Jeannette" ou la "prévention" de risques imaginés par une exclusion bien réelle

Lorsque quelqu'un de "bien", par exemple un humaniste intello bien disant impec se lâche un peu (devant une situation imprévue, par exemple sa fille lui présente son petit ami.. noir) exprime ou plutôt révèle des "idées" (si on peut dire) ou tendances racistes, ostracistes, anti femmes, homophobes, ou tout simplement connes.. et qu'il est repris comme il convient, il a souvent la réponse banale un peu gênée : "mais ce n'est pas moi qui pense ça voyons (tu me connais) ce sont les "gens" et c'est pour toi (pour la victime) que je parle, que je te préviens : ça va faire de sacrés remous! Sans aller chercher loin, Jeannette par exemple, ne comprendra jamais.." "Jeannette", prise sans qu'elle n'en sache rien elle-même ! comme le paradigme d'une soi disant conscience collective polluée de préjugés détestables est ici une sorte d'objet paravent, de clôture (bien que, interrogée, elle se trouve en fait bien moins sectaire que celui qui prétend se cacher derrière elle pour exprimer quelques "pensées" assez contradictoires avec ses engagements par ailleurs.) C'est ainsi que chacun se cachant derrière l'autre (car une "Jeannette" peut aussi -dans un autre cas de figure- se cacher derrière un Jeannot) le racisme, l'homophobie, les poncifs mortifères et dégradants et toutes sortes d'archétypes abjects ("réussi", "raté" etc..) rampent et prolifèrent souterrainement, écrasant tous par le fait de.. tous.. (mais tous "innocents"!)


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