mercredi 16 avril 2014

Dialogues sur Milo Moiré et sa performance (suite). Certains l'oment chaud, je laisse -on se lâche un peu-..







Suite de
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/04/quand-les-femmes-prennent-leur-corps-en.html

A un moment -il est 21 heures 30, est-ce l'apéro?- ça dérape dur, style cour de récré de prépa surchargés qui décompressent (dialogues strictement "dans leur jus").. 
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-.. eh ben cher N.; je pense a ses lolos et a son cul, par ce que comme l'art sa vaut pas grand chose , (malgré que le tableau n'est pas moche)

- Concernant son cul, j'espère quand même que l’œuf est cuit. A moins qu'il s'agisse de figurer un avortement.
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G : - Bravo MILO"?? (Ndlr, c'est moi qui l'ai dit) L"artiste" présumé aurait la prétention de nous faire prendre conscience de nos vilains préjugés et stéréotypes sur les femmes réduites à n'être que de vulgaires pondeuses? .....n'aurait-il pas réalisé que les femmes ont bien été "libérées" de "leur archétype de pondeuses" par l'idéologie et les séduisantes pratiques du libéralisme libertaire : l'usage de la pilule, la pratique banalisée de l'avortement, la location-vente des corps aux requins de la pub et de la pornographie, et bientôt la location des ventres aux adeptes de la GPA ....?? A moins que ..le prétendu "artiste" se propose de dénoncer (ou légitimer) les nouvelles aliénations du "genre" ..... L "œuvre" est provocatrice, mais le message est soit réactionnaire, soit obscur, soit les deux... c'est de "l'art contemporain!"

HL : - Oh! G !!! "les" femmes libérées par la pilule, l'avortement etc... PARTOUT? Tu es sûr?

Puis, après les parenthèses dérapantes déca-pentes, enfin :
O.G : - L'art c'est l'expression d'une émotion sur un support souvent décalé quand à son discours, et pourtant par cela socialement lisible en quelque sorte par qui est connecté aux mêmes types d'émotions, mais souvent sur d'autres plans. Les limites de l'art touchent donc je pense à ses "lectures" et à ces "connections" entre des plans d'émotions, ce qui en fait le prix, le prix de l'art, le prix de l'objet artistique.

Ici il s'agit donc d'une mise en scène théâtrale qui voudrait se dire: " de la peinture moderne à vocation politique" (la position de la femme dans la société pour Hélène, et la position de la poule qui en chie à pondre ses œufs pour moi (condition animale) ). C'est ça ? Enfin, c'est ce que je vois, ou croit voir (moi je préfèrerais toucher alors, toucher au cœur de l'émotion de la chair pourquoi pas ? pour me connecter avec ce genre d'émotion, mais il suffit d'assister par exemple à un accouchement pour le ressentir bien mieux.

Le message, si c'est bien le cas, passe donc bien un peu, un tout petit peu (elle doit pas avoir chaud la gamine) (un artiste n'est d'ailleurs pas forcément conscient du message qu'il fait passer). Mais l'émotion ? L'émotion d'une certaine forme de souffrance, oui, très bien, l'émotion du "cru" féminin, de la chair féminine vécue comme une geôle incarnée (mais les hommes dans d'autres domaines pourraient dire de même, pas autant certes, mais de même), sans doute aussi. Bon, est-ce pour autant de l'art ? Oui ? Bon, et alors... c'est curieux mais je ne ressens guète d'émotion sinon pour les malheureux œufs qui éclatent au sol (Vie Jouissance / / Clash / Mort ?). Mais on ne peut pas dire qu'un œuf soit un artiste. Donc Milo Moiré serait la porte-parole des œufs de poules qui font des omelettes ? Ou effectivement, comme le dit Hélène, des poules prises comme : "modèles de la façon de voir la femme en occident" ou ailleurs (les sorcières de notre moyen-âge étaient quand même plus à plaindre, surtout quand on sait qu'on a la vie qu'on se fait aussi) ? Bon, et donc quelle est la position que Milo Moirée voudrait bien voir assigner aux femmes ? À mon sens et en cela c'est d'avantage une performance politique sans réponse - un questionnement ? - qu'un acte artistique (bien qu'elle soit assez jolie suivants nos critères érotomanes masculins c'est vrai, ce qui rend le message politique plus fort, surtout quand elle se cache pour mettre les œuf dans son vagin (car là sans doute est le summum du pourquoi)....

- Ça alors Oliv , tu l'as dit a ma place , je reste pantoufle.

- Euuuuh ? J'ai tout compris sauf le début, le milieu et la fin !

- C'est ça le problème de l'art, faut pondre des œufs avec son vagin pour essayer de se faire émotionnellement comprendre aujourd'hui.

- Dommage que j'ai pas de vagin beuöh

- Ça ça peut s'arranger avec un bon chirurgien. Tu seras enfin un artiste accompli.

- Ça ou se clouer les couilles (sic, véridique) entre les pavés de la Place Rouge à Moscou, l'art contemporain quoi. Vous pas comprendre ? Vous pas contemporain peut-être !

LE -mini- DOSSIER

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