A propos de Colette Renault ex ''Shembri'', la femme torturée dont on juge le mari, 2 liens

http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/02/httpfemmesavenir_11.html    (le dossier)

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Article de Muriel Salmona, psychiatre

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1144427-colette-torturee-pendant-30-ans-par-son-mari-arretons-de-culpabiliser-les-victimes.html

Lien avec le ''phénomène de sidération''

http://memoiretraumatique.org/psychotraumatismes/origine-et-mecanismes.html

Une observation pour les incrédules qui tendent à l'incriminer pour sa passivité. René Shembri a pris soin de s'exiler en Afrique, où les choses se passent différemment, non que tout soit permis mais la faiblesse de moyens médicaux (qui fondent parfois des soignants non qualifiés à jouer le rôle de médecins, ce qui ici n'empêche qu'ils n'ont pas pu ne pas voir.. mais, surtout s'ils sont noirs, à ne pas oser dénoncer, voire prendre position contre un blanc, considéré pour ce qui est de Shembri comme un notable)..  et de l'isoler totalement. Loin des siens, de son pays, elle était sous sa coupe pieds et poings liés. Il a également pris soin de déménager, pour un autre pays mais toujours africain, la coupant à chaque fois de ceux auxquels elle aurait malgré tout pu se relier. Les parents maltraitants ou les familles gravement dysfonctionnantes, les mari cogneurs.. déménagent fréquemment, -ou font vivre leur famille dans des lieux reculés et les drames surgissent lorsque la trace s'est perdue. 

Et ce n'est pas tout: il l'a installée dans l'illégalité, lui procurant de faux diplômes pour qu'elle puisse enseigner, la rendant complice donc soumise en cas de dénonciation (il aurait sans doué été le premier, si le pot aux roses s'était découvert -ce qui était inévitable au cas où elle l'aurait dénoncé pour ses actes de torture envers elle-  à dire qu'il ne savait rien de ces faux et qu'étant la bénéficiaire, elle était la seule responsable.)

La famille Shembri* semble avoir eu un rôle prépondérant, allant jusqu'à la convaincre de revenir chez son tortionnaire à chaque fois qu'elle avait réussi à s'échapper... alors qu'ils ne pouvaient ignorer ce qu'elle subissait. Colette à donc eu contre elle non un seul homme, mais une meute. Les criminels intra familiaux agissent toujours avec la complicité active ou passive de séides ou de ''complexes de Stockholm'' (lien).

http://femmesavenir.blogspot.fr/2011/08/le-syndrome-de-s.html

Il a pris soin également de la mettre sous dépendance économique, ainsi que ses enfants .. donc de s'assurer le silence d'une de ses filles qui va jusqu'à le soutenir. Le criminel intra familial agit toujours ainsi, divisant pour régner, promouvant un membre (soit préservé, soit moins martyrisé, soit complexe de Stockholm) pour le défendre en cas de malheur. Voire pour porter le fer à sa place.

LE CAS DE COLETTE N'EST DONC PAS SI EXTRAVAGANT QU'IL SEMBLE, MAIS RELÈVE D'UN CAS BANAL DE FEMME BATTUE SEULEMENT POUSSÉ À L'EXTRÊME DE L'HORREUR. 

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Le nom, assez fréquent au sud de la Sicile (variante : Schembari), se rencontre aussi dans le nord de l'Italie et surtout à Malte, où c'est l'un des vingt patronymes les plus répandus. Sens incertain : une interprétation basée sur l'hébreu y voit 'la part d'héritage du fils'. A noter qu'une famille Schembri possède un blason composé d'une tour surmontée d'un cerf.