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Le cas Schembri, le dossier
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Les couples bourreaux-victimes, qu'il s'agisse de coups ou de simple harcèlement, sont souvent -mais pas toujours*- en germe des couples socialement déséquilibrés en ''faveur'' de l'homme (milieu, âge, niveau d'études..) on le sait plus ou moins.... mais cela va bien au delà. On ne naît pas femme battue, on le devient, (dans un terreau spécialement enrichi qui permet, -ou au moins permet de perdurer, croître et empirer- une situation au départ banale.)
Le rôle et le poids des familles respectives du couple bourreau-victime, jamais envisagé, sont déterminants. Schembri, malgré les actes de torture réitérés -forcément connus- envers Colette, est soutenu jusqu'au procès ! par sa tribu qui prétend n'avoir rien su.. et qui dans le passé est allé à plusieurs reprises jusqu'à faire pression sur elle pour qu'elle revienne au ''foyer'' lorsqu'elle s'était enfuie à Paris.
Le mari de Nadia (journal d'un salaud, lien) est également soutenu par les siens.. et elle, assez peu par sa seule famille proche, sa mère. Comme son mari, elle est fille de mineur donc sur ce coup, les deux milieux sont équivalents (voire celui de Nadia, dont la mère est restauratrice-hôtelière, supérieur) mais lui fait partie d'un clan ambitieux qui l'a surinvesti (il a un BTS) le soutient, exigeant cependant des résultats... tandis qu'elle, malgré des capacités évidentes, s'est vue interdire d'étudier... et a été orientée vers un simple CAP d'employée de collectivité. Elle n'est qu'une fille ! Ainsi sa mère la préparait-elle à ce qui s'ensuivit, devenir l'esclave diligente d'un homme qui l'a usée à la corde pour la jeter une fois son but atteint, la spoliant en prime de tout leur acquis.
Pourquoi cette femme active, avisée, bosseuse et mère aimante. a-t-elle pour sa fille commis un tel gâchis? Elle ne s'en explique pas. Un CAP de ménage pouvait être utile dans l'hôtellerie? L'instituteur lui avait assuré que c'était le mieux parce qu'elle n'était pas capable d'aller au delà? et c'est ainsi que les dés furent déjà pipés pour Nadia, à 14 ans. Dans les deux cas, (Schembri, Nadia) on a une tribu soudée, complice -je pèse mes mots- et dysfonctionnante.. et en face, des femmes isoléees, issues de familles plus ou moins monoparentales ou plus exactement ''matripatentales'' de facto.
De meme Suzanne qui est issue d'une fratrie nombreuse exclusivement féminine et orpheline de père.. que la mère, elle aussi aimante mais dépassée, a dû à un moment confier à des religieuses.. qui ne leur ont guère appris que la cuisine, le ménage, avec une exception pour Suzanne : ayant repéré son allure et sa voix, elles lui ont aussi enseigné le chant, dont elle voulut faire sa profession, avec un certain -bref- succès... Son drame est qu'elle rencontra son mari à 17 ans, -il en avait 27- et se trouva immédiatement enceinte (deux autres enfants suivirent peu après -catholique fervente, elle ignorait toute contraception-). Sa carrière, du moins artistique, était achevée. Lui est issu d'une famille bourgeoise africaine qui l'a surinvesti.. mais exigeait une parfaite conformité aux dictats : la première grossesse de Suzanne fut une tragédie inimaginable : un déchaînement de violence inouï. (Il prétendit la faire avorter en lui ouvrant le ventre après l'avoir droguée pour qu'elle ne souffre pas! Elle réussit à fuir et erra toute la nuit dans Toulouse..)
Dans les deux cas, la famille de la victime, (si elle existe), soit refuse de prendre clairement position en sa faveur (on lave son linge sale à huis clos etc..) soit n'est réellement pas au courant (Suzanne ne dit à sa mère et à ses sœurs, ne voulant pas leur occasionner davantage de soucis, allant jusqu'à refuser de les voir lorsqu'elle était trop marquée.. si bien qu'elles ont cru à un rejet de la part de celle qui ''aurait mieux réussi'' que les autres.) Quant à la mère de Nadia, elle aussi impressionnée par un gendre ''intellectuel'' plein d'avenir, mise au courant a minima, (dans un village, tout finit par se savoir) elle se contenta d'aider financièrement le couple.. sans s'opposer ouvertement au cogneur.. qu'en réalité elle renforçait par l'argent qu'elle leur procurait (mais elle ne savait pas tout.. ou ne voulait pas en savoir trop.) Dans le cas de Léna, les deux milieux mari-femme sont aussi à peu près équivalents mais le mari, lui, est membre d'une immense fratrie qui l'adule, le soutient.. et qui ici est l'initiatrice de la maltraitance qu'elle subit (le mari n'ayant au début joué que le rôle de témoin passif puis de second couteau.) Également enfant unique, elle fut assez peu investie par une famille qui, pendant son adolescence était en détresse sociale et déménageait sans cesse.. Sa mère, comme celle de Nadia, tenta de lui interdire d'étudier -en fac: "le bac ça suffit pour une fille, si tu étais un garçon, ce serait différent.."- mais en vain, Léna s'accrocha et finalement, leur situation s'étant améliorée, la mère céda. De la même façon, pendant très longtemps (20 ? ans) Léna ne lui avoua pas les maltraitances qu'elle subissait et même s'éloigna d'elle, par orgueil ; ainsi son mari passait-il (quoiqu'à la fin, sa mère eut des doutes) pour un être parfait que sa fille avait eu beaucoup de chance de dénicher... Or, effet pervers de trop tardives révélations, la victime n'est parfois pas tout à fait crue: ne brode-t-elle pas au moment où elle en veut à celui qui s'est éloigné? -argument qui lui est opposé même si c'est elle qui est partie-. Veut-elle se venger? Est-ce juste une question d'argent comme a osé dire la fille de Colette?
D'autre part, si la victime est réellement mal en point, certaines familles sont peu soucieuses d'ouvrir leur porte à celle dont il va falloir s'occuper. Lorsque les liens ont été distendus voire rompus, du fait même de la fille -on a vu pourquoi-, il arrive logiquement qu'elle subisse une fin de non recevoir si elle parle enfin et demande de l'aide.. voire pire, qu'elle n'ose même pas demander quoique ce soit.
Mais une autre cause -qui peut-être sous tend toutes les autres- de la maltraitance féminine et/ou infantile, de la haine des femmes, est l'homosexualité et/ou la pédophilie du maltraitant, masquée mais prégnante, la haine des femmes en tant que femmes. Que l'on observe l'allure des victimes : Nadia, lorsqu'elle épouse Gilbert qui pourtant a le même âge, a l'air d'avoir 14 ans. Fine, petite, un visage de poupée aux taches de rousseur sur un nez retroussé, encore de grosses nattes et un sourire de gamine, on croirait une petite fille qui s'est déguisée avec les robes de sa mère. Par la suite, ayant grâce à elle ''réussi'', il la trompera avec des femmes de plus en plus jeunes, du même profil... et pour finir l'insultera parce qu'elle est devenue "grosse et moche, imbaisable".. La haine de ces hommes surgit ou s'exprime lorsque leur femme-enfant devient ostensiblement femme donc objet d'horreur, enceinte (c'est en général à ce moment là que les coups commencent ou deviennent de plus en plus violents).
Suzanne aussi a l'allure d'une jeune femme même à ? 60 ans, longue et fine et ses photos de scène montrent une "enfant", à 17 ans, enceinte pourtant. Notons que rien dans celles-ci (bord de mer, soleil, sourire) ne laisse deviner ce qu'elle vit... ce qui fonde ensuite à se demander si elle n'en rajoute pas.. mais les marques sont là. Son mari qui n'a que dix ans de plus a l'air d'être son père. Lui aussi la trompera ensuite (lorsqu'il devint ministre) avec des employées adolescentes qui ne pouvaient pas dire non ou qui se trouvaient flattées et récompensées par un meilleur poste.
Quant au mari de Léna, qui ne fut que rarement violent mais psychologiquement harcelant, il passait, avant qu'ils ne se rencontrent, pour homo quasiment avoué, en relation amoureuse avec un ami totalement subjugué par lui qui ne le quittait pas. L'est-il? Probablement -malgré ses dénégations-, sa relation avec elle, un amour sincère, ayant sans doute été une exception. Il lui a d'ailleurs fallu un an pour se déclarer, sa relative inappétence sexuelle, du moins (?) vis à vis des femmes (?) aidant. D'autre part, ses attirances allaient systématiquement vers des femmes de petite taille, frêles, enfantines. Mais ce sont des choses dont on ne parle jamais.
Pour beaucoup d'hommes violents en acte ou en postures, les femmes qu'ils se sont sentis le devoir d'épouser, ou qu'ils ont parfois brièvement aimées, si jolies soient-elles et dans les trois exemples, c'est le cas, finissent par leur faire horreur dès qu'elles ''grandissent''. Horreur en tant que femmes adultes, femelles. De ces éléments pourtant fondamentaux, on ne parle jamais, même pas les femmes victimes (qui en général ne l'ignorent pas, ne peuvent pas l'ignorer) ce qui brouille les pistes.
Les familles respectives des membres des couples bourreau-victime semblent à la source de leur relation dysfonctionnante qui s'origine dans la mésestime ancienne (qui n'empêche pas l'amour) du groupe, y compris féminin (dans le cas de Nadia, la mère est veuve) pour UNE ou pour les filles en général.. et on peut presque dire que, si abjectes soient-elles lorsqu'elles prennent de telles proportions, les relations bourreau victimes sont le canevas banal (que l'on peut broder.. ou non) de tout couple des sociétés patriarcales (ou non).. Le drame survient lorsque s'y ajoute le non-désir (c'est à dire le dégoût) de l'homme pour la femme relié à des causes multiples parmi lesquelles la plus constante est une homosexualité/pédophilie non assumée du mari.. Le problème est que DANS LE DOMAINE SEXUEL, IL N'Y A PAS DE MOYEN TERME ENTRE DÉSIR ET DÉGOÛT.
Il est des couples, (cas Valérie-Jean-Claude) dans lequel le deal est clair : il est homo mais a besoin de femme et enfant pour.. son équilibre personnel, sa carte de visite. C'est ainsi que Valérie, qui elle aussi voulait des enfants, accepta de se marier et devenir la mère de l'enfant de Jean-Claude, qui ainsi put ajouter sur son CV, après le glorieux ''ex Interne des Hôpitaux de...'', la mention ''marié, père''.. Mais dans les cas où l'homme laisse planer le doute ou joue l'amoureux, la haine accumulée de celui qui doit ''faire comme si'' (sans y parvenir souvent) avec une femme qui finit par l'exaspérer peut ''expliquer'' le déferlement quasi délirant d'exécration que l'on observe parfois. Notons que c'est au moment ou l' "être- là" ''femme'' et femme ADULTE éclate sans ambiguïté (lors d'une grossesse ou, à l'autre extrême, lorsque, enfin lucide, libérée, elle le quitte) que la rage de l'homme se fait la plus virulente, jusqu'à la mort parfois. Suzanne, comme Colette, sont des rescapées physiques, Nadia et Léna, des rescapées psychologiques. Les insultes répertoriées alors ont toujours trait au sexe et à la corporéité, représentée et exacerbée par l'obésité ou la pseudo obésité: ''T'es moche, tu pues, tu as l'air d'une truie, tu me dégoûtes, va dormir ailleurs..'' etc
* Le cas d'Agnès Leroux, richissime héritière, méprisée, exploitée, puis totalement spoliée par un amant beaucoup plus âgé (qui l'a sans doute tuée -il a finalement été condamné à 20 ans de prison mais un nième procès va avoir lieu-) est moins fréquent ; s'adjoint chez elle un manque d'assurance prégnant (malgré ou à cause de sa fortune) dont certains hommes savent jouer avec brio, et surtout une relation conflictuelle avec une mère (exceptionnelle mais hyper autoritaire) dans laquelle il fut aisé pour un gigolo haut de gamme (avocat de profession!) d'enfoncer un coin. La aussi, on a le même scénario : il la ''libérait'' de sa mère.. mais l'asservissait pour son propre compte... sans l'amour et le désir de protection sous tendant la mainmise de la mama sur sa fille-enfant. Une fois l'argent d'Agnès débloqué, viré sur un compte commun au couple, la jeune femme disparut opportunément.. et l'amant, peu soucieux de la faire rechercher (bien qu'elle ait plusieurs fois tenté de se suicider..-par dépit amoureux.. dont il était responsable !-) le fit virer sur un autre compte, mais cette fois personnel.
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/02/laffaire-agnes-le-roux.html
Le mari de Nadia (journal d'un salaud, lien) est également soutenu par les siens.. et elle, assez peu par sa seule famille proche, sa mère. Comme son mari, elle est fille de mineur donc sur ce coup, les deux milieux sont équivalents (voire celui de Nadia, dont la mère est restauratrice-hôtelière, supérieur) mais lui fait partie d'un clan ambitieux qui l'a surinvesti (il a un BTS) le soutient, exigeant cependant des résultats... tandis qu'elle, malgré des capacités évidentes, s'est vue interdire d'étudier... et a été orientée vers un simple CAP d'employée de collectivité. Elle n'est qu'une fille ! Ainsi sa mère la préparait-elle à ce qui s'ensuivit, devenir l'esclave diligente d'un homme qui l'a usée à la corde pour la jeter une fois son but atteint, la spoliant en prime de tout leur acquis.
Pourquoi cette femme active, avisée, bosseuse et mère aimante. a-t-elle pour sa fille commis un tel gâchis? Elle ne s'en explique pas. Un CAP de ménage pouvait être utile dans l'hôtellerie? L'instituteur lui avait assuré que c'était le mieux parce qu'elle n'était pas capable d'aller au delà? et c'est ainsi que les dés furent déjà pipés pour Nadia, à 14 ans. Dans les deux cas, (Schembri, Nadia) on a une tribu soudée, complice -je pèse mes mots- et dysfonctionnante.. et en face, des femmes isoléees, issues de familles plus ou moins monoparentales ou plus exactement ''matripatentales'' de facto.
De meme Suzanne qui est issue d'une fratrie nombreuse exclusivement féminine et orpheline de père.. que la mère, elle aussi aimante mais dépassée, a dû à un moment confier à des religieuses.. qui ne leur ont guère appris que la cuisine, le ménage, avec une exception pour Suzanne : ayant repéré son allure et sa voix, elles lui ont aussi enseigné le chant, dont elle voulut faire sa profession, avec un certain -bref- succès... Son drame est qu'elle rencontra son mari à 17 ans, -il en avait 27- et se trouva immédiatement enceinte (deux autres enfants suivirent peu après -catholique fervente, elle ignorait toute contraception-). Sa carrière, du moins artistique, était achevée. Lui est issu d'une famille bourgeoise africaine qui l'a surinvesti.. mais exigeait une parfaite conformité aux dictats : la première grossesse de Suzanne fut une tragédie inimaginable : un déchaînement de violence inouï. (Il prétendit la faire avorter en lui ouvrant le ventre après l'avoir droguée pour qu'elle ne souffre pas! Elle réussit à fuir et erra toute la nuit dans Toulouse..)
Dans les deux cas, la famille de la victime, (si elle existe), soit refuse de prendre clairement position en sa faveur (on lave son linge sale à huis clos etc..) soit n'est réellement pas au courant (Suzanne ne dit à sa mère et à ses sœurs, ne voulant pas leur occasionner davantage de soucis, allant jusqu'à refuser de les voir lorsqu'elle était trop marquée.. si bien qu'elles ont cru à un rejet de la part de celle qui ''aurait mieux réussi'' que les autres.) Quant à la mère de Nadia, elle aussi impressionnée par un gendre ''intellectuel'' plein d'avenir, mise au courant a minima, (dans un village, tout finit par se savoir) elle se contenta d'aider financièrement le couple.. sans s'opposer ouvertement au cogneur.. qu'en réalité elle renforçait par l'argent qu'elle leur procurait (mais elle ne savait pas tout.. ou ne voulait pas en savoir trop.) Dans le cas de Léna, les deux milieux mari-femme sont aussi à peu près équivalents mais le mari, lui, est membre d'une immense fratrie qui l'adule, le soutient.. et qui ici est l'initiatrice de la maltraitance qu'elle subit (le mari n'ayant au début joué que le rôle de témoin passif puis de second couteau.) Également enfant unique, elle fut assez peu investie par une famille qui, pendant son adolescence était en détresse sociale et déménageait sans cesse.. Sa mère, comme celle de Nadia, tenta de lui interdire d'étudier -en fac: "le bac ça suffit pour une fille, si tu étais un garçon, ce serait différent.."- mais en vain, Léna s'accrocha et finalement, leur situation s'étant améliorée, la mère céda. De la même façon, pendant très longtemps (20 ? ans) Léna ne lui avoua pas les maltraitances qu'elle subissait et même s'éloigna d'elle, par orgueil ; ainsi son mari passait-il (quoiqu'à la fin, sa mère eut des doutes) pour un être parfait que sa fille avait eu beaucoup de chance de dénicher... Or, effet pervers de trop tardives révélations, la victime n'est parfois pas tout à fait crue: ne brode-t-elle pas au moment où elle en veut à celui qui s'est éloigné? -argument qui lui est opposé même si c'est elle qui est partie-. Veut-elle se venger? Est-ce juste une question d'argent comme a osé dire la fille de Colette?
D'autre part, si la victime est réellement mal en point, certaines familles sont peu soucieuses d'ouvrir leur porte à celle dont il va falloir s'occuper. Lorsque les liens ont été distendus voire rompus, du fait même de la fille -on a vu pourquoi-, il arrive logiquement qu'elle subisse une fin de non recevoir si elle parle enfin et demande de l'aide.. voire pire, qu'elle n'ose même pas demander quoique ce soit.
Mais une autre cause -qui peut-être sous tend toutes les autres- de la maltraitance féminine et/ou infantile, de la haine des femmes, est l'homosexualité et/ou la pédophilie du maltraitant, masquée mais prégnante, la haine des femmes en tant que femmes. Que l'on observe l'allure des victimes : Nadia, lorsqu'elle épouse Gilbert qui pourtant a le même âge, a l'air d'avoir 14 ans. Fine, petite, un visage de poupée aux taches de rousseur sur un nez retroussé, encore de grosses nattes et un sourire de gamine, on croirait une petite fille qui s'est déguisée avec les robes de sa mère. Par la suite, ayant grâce à elle ''réussi'', il la trompera avec des femmes de plus en plus jeunes, du même profil... et pour finir l'insultera parce qu'elle est devenue "grosse et moche, imbaisable".. La haine de ces hommes surgit ou s'exprime lorsque leur femme-enfant devient ostensiblement femme donc objet d'horreur, enceinte (c'est en général à ce moment là que les coups commencent ou deviennent de plus en plus violents).
Suzanne aussi a l'allure d'une jeune femme même à ? 60 ans, longue et fine et ses photos de scène montrent une "enfant", à 17 ans, enceinte pourtant. Notons que rien dans celles-ci (bord de mer, soleil, sourire) ne laisse deviner ce qu'elle vit... ce qui fonde ensuite à se demander si elle n'en rajoute pas.. mais les marques sont là. Son mari qui n'a que dix ans de plus a l'air d'être son père. Lui aussi la trompera ensuite (lorsqu'il devint ministre) avec des employées adolescentes qui ne pouvaient pas dire non ou qui se trouvaient flattées et récompensées par un meilleur poste.
Quant au mari de Léna, qui ne fut que rarement violent mais psychologiquement harcelant, il passait, avant qu'ils ne se rencontrent, pour homo quasiment avoué, en relation amoureuse avec un ami totalement subjugué par lui qui ne le quittait pas. L'est-il? Probablement -malgré ses dénégations-, sa relation avec elle, un amour sincère, ayant sans doute été une exception. Il lui a d'ailleurs fallu un an pour se déclarer, sa relative inappétence sexuelle, du moins (?) vis à vis des femmes (?) aidant. D'autre part, ses attirances allaient systématiquement vers des femmes de petite taille, frêles, enfantines. Mais ce sont des choses dont on ne parle jamais.
Pour beaucoup d'hommes violents en acte ou en postures, les femmes qu'ils se sont sentis le devoir d'épouser, ou qu'ils ont parfois brièvement aimées, si jolies soient-elles et dans les trois exemples, c'est le cas, finissent par leur faire horreur dès qu'elles ''grandissent''. Horreur en tant que femmes adultes, femelles. De ces éléments pourtant fondamentaux, on ne parle jamais, même pas les femmes victimes (qui en général ne l'ignorent pas, ne peuvent pas l'ignorer) ce qui brouille les pistes.
Les familles respectives des membres des couples bourreau-victime semblent à la source de leur relation dysfonctionnante qui s'origine dans la mésestime ancienne (qui n'empêche pas l'amour) du groupe, y compris féminin (dans le cas de Nadia, la mère est veuve) pour UNE ou pour les filles en général.. et on peut presque dire que, si abjectes soient-elles lorsqu'elles prennent de telles proportions, les relations bourreau victimes sont le canevas banal (que l'on peut broder.. ou non) de tout couple des sociétés patriarcales (ou non).. Le drame survient lorsque s'y ajoute le non-désir (c'est à dire le dégoût) de l'homme pour la femme relié à des causes multiples parmi lesquelles la plus constante est une homosexualité/pédophilie non assumée du mari.. Le problème est que DANS LE DOMAINE SEXUEL, IL N'Y A PAS DE MOYEN TERME ENTRE DÉSIR ET DÉGOÛT.
Il est des couples, (cas Valérie-Jean-Claude) dans lequel le deal est clair : il est homo mais a besoin de femme et enfant pour.. son équilibre personnel, sa carte de visite. C'est ainsi que Valérie, qui elle aussi voulait des enfants, accepta de se marier et devenir la mère de l'enfant de Jean-Claude, qui ainsi put ajouter sur son CV, après le glorieux ''ex Interne des Hôpitaux de...'', la mention ''marié, père''.. Mais dans les cas où l'homme laisse planer le doute ou joue l'amoureux, la haine accumulée de celui qui doit ''faire comme si'' (sans y parvenir souvent) avec une femme qui finit par l'exaspérer peut ''expliquer'' le déferlement quasi délirant d'exécration que l'on observe parfois. Notons que c'est au moment ou l' "être- là" ''femme'' et femme ADULTE éclate sans ambiguïté (lors d'une grossesse ou, à l'autre extrême, lorsque, enfin lucide, libérée, elle le quitte) que la rage de l'homme se fait la plus virulente, jusqu'à la mort parfois. Suzanne, comme Colette, sont des rescapées physiques, Nadia et Léna, des rescapées psychologiques. Les insultes répertoriées alors ont toujours trait au sexe et à la corporéité, représentée et exacerbée par l'obésité ou la pseudo obésité: ''T'es moche, tu pues, tu as l'air d'une truie, tu me dégoûtes, va dormir ailleurs..'' etc
* Le cas d'Agnès Leroux, richissime héritière, méprisée, exploitée, puis totalement spoliée par un amant beaucoup plus âgé (qui l'a sans doute tuée -il a finalement été condamné à 20 ans de prison mais un nième procès va avoir lieu-) est moins fréquent ; s'adjoint chez elle un manque d'assurance prégnant (malgré ou à cause de sa fortune) dont certains hommes savent jouer avec brio, et surtout une relation conflictuelle avec une mère (exceptionnelle mais hyper autoritaire) dans laquelle il fut aisé pour un gigolo haut de gamme (avocat de profession!) d'enfoncer un coin. La aussi, on a le même scénario : il la ''libérait'' de sa mère.. mais l'asservissait pour son propre compte... sans l'amour et le désir de protection sous tendant la mainmise de la mama sur sa fille-enfant. Une fois l'argent d'Agnès débloqué, viré sur un compte commun au couple, la jeune femme disparut opportunément.. et l'amant, peu soucieux de la faire rechercher (bien qu'elle ait plusieurs fois tenté de se suicider..-par dépit amoureux.. dont il était responsable !-) le fit virer sur un autre compte, mais cette fois personnel.
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