mercredi 12 février 2014

Prescription, confusion de peines, réduction de peines, des primes à la récidive et parfois à la perversion

René Schembri, le dossier
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/02/httpfemmesavenir_11.html




Dix ans de prison pour Schembri qui a torturé sa femme durant 30 ans et violé sa fille mineure (lien) semblent dérisoires.

PRESCRIPTION
 Il faut dire que certains faits étaient prescrits... et qu'il y a sans doute eu implicitement ''confusion'' de peine (?)... C'est le principe du ''pas vu, pas pris= RAS'', la prime aux dégourdis, à ceux qui ont su choisir des proies faciles, fragiles* (enfants, personnes sur lesquelles ils ont autorité, handicapés..) ou qui les ont tellement écrasées, terrorisées (voire fait chanter, par rapport aux enfants par exemple) qu'elles n'ont pu réagir, plus eu la force de se battre, c'est à dire AUX PIRES CRIMINELS. Notons qu'ensuite, comme Schembri ils seront les premiers à leur reprocher leur ''passivité'' jusqu'à parler de COMPLICITÉ. (!)

CONFUSION DES PEINES
La confusion des peines joue le même rôle, celui d'un ''bonus'' accordé à celui qui a récidivé ou agi plusieurs fois (ce qui est presque toujours le cas des criminels sexuels), le second, le troisième etc.. crime passant littéralement ''à l'as''. Trois pour le prix d'un est un encouragement à la ''sur consommation criminelle'' comme au supermarché les prix de gros incitent à la sur consommation alimentaire.

Qu'un criminel sexuel (ou autre) soit aux prises à des ''pulsions'' incontrôlables, c'est du moins ce que l'on entend, vrai ou faux, et qui semble parfois le cas lorsqu'on est témoin de crises de fureur impressionnantes n'empêche pas qu'il réagisse en même temps comme un consommateur (de crime), d'une manière curieusement avisée**. C'est pourquoi de telles mesures sont INCITATIVES.

RÉDUCTIONS DE PEINES, SORTIES ANTICIPÉES
Il en va de même pour les réductions de peine, bonus accordés aux détenus ''modèles'' afin de maintenir l'ordre (en un lieu où sévit forcément la violence reliée au stress et/ou à la personnalité des clients).. qui occultent le fait que les criminels (en dehors de leurs crimes) et surtout les sadiques sexuels sont souvent dans la vie courante des êtres ''normaux'', soumis à toute règle lorsqu'elle est imposée par plus fort si bien que sur ces critères fautifs mais commodes, on lâche dans la nature des hommes dangereux*** qui à aucun moment ne se sont remis en cause (et sans traitement) et on maintient incarcérés des détenus qui n'ont plus rien à faire en prison. On a l'impression ici que la Justice, naïvement, tend à faire confiance aux délinquants et criminels intelligents (et en proportion de leurs facultés), c'est à dire bien souvent retors et manipulateurs (donc les plus dangereux) confondant morale et capacités intellectuelles selon le principe platonicien abusivement étendu du ''nul n'est méchant volontairement''.

LES COUPLES BOURREAU-VICTIME, PROFIL
*Un fait patent est que dans les couples où sévit la violence ou le crime, le bourreau est souvent issu d'un milieu plus favorisé que la victime et/ ou a sur elle un ascendant social particulier (éducation; instruction ; âge -supérieur- ; milieu familial -solide, soudé et nombreux ; domiciliation -proche des siens et éloigné de la famille de la femme-; travail ; nationalité etc..) Nadia par exemple s'est laissé séduire voire éblouir par un homme qui avait ''fait des études'' (en fait minimes) et posait à l'intellectuel omniscient ; Suzanne, idem.. Dans le premier couple, le mari était prof dans un collège technique de niveau médiocre et l'épouse, femme de chambre dans un complexe hôtelier fort éloigné de leur domicile ; dans le second, l'homme était ministre et Suzanne, dont l'histoire ressemble à celle de Colette -violence gravissime, poumon perforé, lourdes séquelles de trauma crânien etc..- secrétaire médicale puis femme au foyer. (Voir le livre qui la relate : ''Le petit garçon qui courait derrière un taxi'', Suzanne Rousseau, HBL éditions.)

Dans le cas de Suzanne, le couple vivait dans le pays du mari (en Afrique) et petit à petit, elle avait perdu tout contact avec les siens (en France.) Note : dans les deux cas la femme est particulièrement jolie, limite ''star'' et également courageuse, bosseuse et, bien que peu instruite, brillante et charismatique (!) ce que l'homme n'est pas du tout.

Épilogue : Nadia s'en est tirée mais avec de lourdes séquelles physiques (son bras démis la fait encore souffrir) et économiques (elle n'a obtenu qu'une maigre indemnité qui NE LUI A JAMAIS ÉTÉ VERSÉE INTÉGRALEMENT, SON EX MARI, DEVENU UN HOMME POLITIQUE SECONDAIRE, AYANT ORGANISÉ SON INSOLVABILITÉ) ; Suzanne s'est remariée avec un homme un peu plus âgé, aimant, mais qui lui a plus ou moins imposé d'abandonner ses trois enfants, qu'elle n'a retrouvé qu'à 18 ans pour l'aînée. Deux d'entre eux, également maltraités (martyrisés serait plus exact, attachés, fouettés jusqu'à s'évanouir..) ont des séquelles lourdes, psychologiques et physiques (cicatrices diverses et balafres indélébiles, sa fille ne peut pas se mettre en maillot de bain). L'une par contre, un peu épargnée, a conservé des contacts avec son père (selon la tradition, elle a même donné son nom à son fils aîné !) qui vit fort à l'aise, à la retraite, dans le Midi.

Il a agi de même avec les autres femmes qu'il a épousées par la suite, au moins quatre, sans jamais avoir été inquiété et est père d'une nombreuse fratrie. Le livre de Suzanne où malgré les pseudonymes, il est parfaitement reconnaissable n'a fait l'objet d'aucun procès.

Suzanne vit très entourée (comme Nadia, c'est un personnage charismatique) dans une zone pavillonnaire de banlieue mal située, d'une petite retraite et de celle de son mari, son ex, à Palavas dans un complexe luxueux ; Nadia, dans une maison qui menace ruine -littéralement!-, son ex lui doit toujours la moitié de l'indemnité à laquelle il a été condamné... il y a 10 ans. Il l'en a prévenue cyniquement : tu n'auras jamais rien, je sais me démerder.

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**Par exemple, un homme violent, en proie à une crise de fureur au cours de laquelle il prétendait vouloir tuer une voisine s'arrête net dans son élan lorsque sa femme lui crie ''on va perdre la maison'', la crainte de se trouver dépourvu de ce à quoi il tenait le plus ayant suffit à le faire redescendre. Que serait-t il advenu si celui-ci avait eu les moyens d'en reconstruire une autre?

*** Exemple Patrick Henry, détenu modèle qui en prison a réussi à étudier brillamment et ensuite à gagner de l'argent (beaucoup) en faisant fonctionner une imprimerie, mais qui profondément n'a jamais regretté ni même réalisé son acte (il suffit de voir attentivement ses interviews dans lesquels, tout entier centré sur lui-même, il se plaint en filigrane d'être marqué, des journalistes qui l'importunent, tel une star vilipendant des paparazzi).. Patrick Henry donc qui bénéficie d'une sortie anticipée, grâce à des groupes militants pour la réinsertion dont l'un des membres l'a engagé avec un salaire convenable.. et on sait la suite.

L'adaptation à la prison, l'obéissance aux règlements, même si elles rendent la vie plus facile aux personnels ne sont pas nécessairement signes de moralité et il y a gros à parier que Schembri, comme souvent les criminels sexuels, se comportera lui aussi en détenu modèle.. et sortira au bout de 5 ans.. une peine qui représente presqu'une insulte aux droits des femmes.
Suite en images ici http://femmesavenir.blogspot.com/2014/02/les-couples-bourreau-victime-profil-un.html

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