Le marché de Nîmes, Coran, string et chich kebabs

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Anecdote. Au marché populaire de Nîmes, on trouve beaucoup de femmes voilées, en groupe, souvent avec enfants, et sur des étals, des Corans joliment reliés en nombre, en français, et d'autres en arabe, pas chers du tout... juste à côté de strings à l'étal jouxtant mais bon.. http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/02/le-marche-de-nimes-en-trois-images.html

Ayant paumé mes deux exemplaires, j'en feuillette un ou deux dans l'intention d'en acheter un.. lorsque je m'aperçois que les textes sont fait un fatras du Coran lui même.. et de commentaires... (des ''hadiths'' aussi nombreux que puces sur chien.) 

Triple zut. Je vérifie la couv, il y a bien écrit ''Coran''. Entre temps le vendeur semble mal à l'aise, s'approche (je fais plutôt nordique) et me dit que toucher le livre n'est pas autorisé. ''Et comment fait-on pour l'acheter éventuellement ?'' Il se ravise.. ''Il faut avoir fait ses ébullitions (sic) avant.'' J'objecte qu' ''un livre à l'étal et à la vente sur un marché est soumis comme toute marchandise à être examiné..'' et j'ajoute que ''ceux ci ne sont pas le Coran, malgré le titre en lettres d'or.'' Il me soutient que si, me dit que je ne dois pas avoir eu la ''bonne'' version.. J'insiste : ''mais non, il y a des passages rajoutés qui n'ont aucun rapport''..  Ses yeux fixent alors un point derrière moi.. 

Et lorsque je me retourne, je vois, proches presque à me toucher, deux jeunes à l'air aussi engageants que des videurs de Casino. Je n'ai pas insisté. Tous les ans, j'avais une élève pour me dire que le voile était une obligation coranique etc .. et j'amenais mon, voire mes deux exemplaires pour démontrer que ça n'existait pas, pas plus que la lapidation. Parfois, elles me ramenaient ces ''Corans'' et il fallait les miens pour les convaicre qu'il ne s'agissait pas du ''vrai''. Suite
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