mardi 18 février 2014

Lapidation en Syrie et ailleurs

En images:
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/02/le-marche-de-nimes-en-trois-images.html

http://www.islamisation.fr/archive/2014/02/17/le-tribunal-islamique-de-rakka-syrie-condamne-a-la-lapidatio-5300768.html

Une femme lapidée en Syrie pour usage de FB. Que l'histoire soit vraie ou fausse (j'espère que c'est un hoax) il reste que...



.. et surtout que cela arrive souvent sans que nous n'en sachions RIEN. (des femmes en danger de lapidation.. ou lapidées !!! en Iran, le livre in extenso.  http://helenelarrive.blogspot.fr


Un peu d'histoire. Au huitième, soit deux siècles après la mort du prophète, l'imâm Mâlik Ibn Anas rassembla un ensemble de «hadiths» classés par lui selon des questions de jurisprudence posées à l’époque et traitées selon son avis personnel. Les hadiths sont les récits des paroles ou des actes exemplaires de Mohamed rapportés par des fidèles, parfois très longtemps après sa mort, (donc par une succession de témoins dans le temps dont parfois l’origine se perd) et non, comme le Coran, la parole divine elle-même: on peut en recenser une infinité et beaucoup sont suspects. 

Le calife Ar Rachid proposa de faire du recueil de Ibn Anas la référence unique. Mais celui-ci refusa: cela n'est pas possible dit-il, car les compagnons du prophète se sont dispersés après sa mort et ils ont tous rapporté ses hadiths. Les gens de chaque ville connaissent donc des hadiths différents… et (sous entendu) les miens ne valent pas plus que ceux des autres…» Un bel exemple de tolérance et de relativisme… qui ne fut pas suivi. Car la codification relative de la charia (la voie) eut bel et bien lieu, mais plus tard, avec la formation progressive des différents recueils de hadiths, selon plusieurs écoles. Des califes, souvent selon leur intérêt politique, en ont privilégié certains en nommant des juges appartenant à telle école qui leur était affidée.

Comme cela se trouve… L’ossature de la charia (voie) classe les actes humains en plusieurs catégories: il y a ce qui est obligatoire, (le respect des piliers de l’islam); ce qui est seulement recommandé, (le mariage); ce qui est indifférent; ce qui est blâmable mais non interdit (le célibat ou le divorce); ce qui est interdit (les délits pénaux, vol, meurtre, etc) ou les tabous alimentaires (porc, alcool, etc.) La fatwa est un avis consultatif, une interprétation parmi les possibles du droit musulman, par une autorité religieuse individuelle et pour un cas particulier, donnée à quelqu’un au sujet d’une situation problématique spécifique, un cas de conscience en quelque sorte. Il n'y a pas d'autorité suprême dans islam: donc elle ne concerne qu’une situation, une période, un lieu et une personne déterminés, et pourra être confirmée, révisée, ou annulée ou même, dès son édit, rejetée, comme celle qui visait Rushdie, par de nombreux musulmans.» suite : 
 
Une idée un peu loufoque quoique.. 
L'islam comme toutes les religions ou tout corpus eidétique rigide prétendument venu du Ciel ou d'un homme "auto ciélisé" (prophète, inspiré, illuminé, gourou voire Dieu himself pour ceux, plus nombreux que l'on croit, qui ont la hot line avec Jésus au autre) est donc un consortium "politique" et de pouvoir.. (ou devenue telle*) et même de FALSIFICATION d'un "texte" dit sacré à toutes fins utiles par des Princes gouvernants, chefs de guerre.. en fonction de leur intérêt (prétexte d'invasions, de barbaries, de racket etc..).. C'est plus facile dans ce cas car il n'y a pas d'autorité suprême "infaillible" pour trancher, (et là on ne peut qu'être admiratif de la sagesse d'une religion qui ne considère pas qu'un gus soit résolument infaillible, surtout lorsqu'on pense aux papes Borgia !!) chacun fait ce qu'il veut.. en son nom. (Mais des "sages" ont parfois monopolisé leurs interprétations.. combattus cependant par d'autres "sages", ce qui est bien.) C'est une religion "jeune", la plus jeune de toutes celles qui nous emmerdent actuellement, qui semble arriver (comme le christianisme au 14ième siècle) à sa période d'inquisition.. (dont les femmes font les frais en premier comme d'habitude.) Est-ce la crise adolescence incontournable des religions ? Des ex martyrs, pilotés par des malins qui ont intérêt à les faire parler en leur faveur, devenus sans qu'ils n'en sachent rien parfois, bourreaux ? Juste une idée loufoque.. (j'ai quelques problèmes avec mes enfants en ce moment (!) )

*Il en va de la religion comme de toute boutique, tout fond de commerce, tout spectacle, tout one man show, toute performance ou tout articles (même d'un journal virtuel) : s'ils ont beaucoup de succès, de lecteurs, de "vues", s'il "rapportent" donc, ne serait-ce que l'attention d'une foule... la pub s'élance et les squatte... parfois suscitée par leurs auteurs, parfois en force..  

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