jeudi 27 février 2014

L'origine des pervers, les familles-fabricantes-de-maîtres, les familles fabricantes-de-serviteurs et les ''bi'' => des couples qui se complètent pour le pire



 Il était une fois une petite fille que son père n'aimait pas. Aucune raison à cela, c'était juste qu'il ne pouvait que s'aimer lui-même, il faut dire qu'il était beau, brillant, courageux, cultivé, aimable -il paraît qu'il n'avait pas eu de père-, et si on ne lui demandait rien, il était charmant... du moins rien de ce qu'un enfant réclame. (En fait, il avait horreur qu'on l'aime.) Sa mère, elle, aimait la petite fille, à sa manière (militante -PC- elle voulait en faire son char d'assaut) mais elle aimait surtout son père, beau, intelligent, musicien etc.. Donc elle demeurait dans sa chambre, avec des livres, beaucoup, seule car jamais ses parents ne risquèrent une seconde tentative liberticide que sa venue au monde avait représenté pour eux. (De plus sa mère était tombée gravement malade peu après.) Du coup elle devint surdouée, forcément. Et un peu asp. Ou l'était-elle avant? A 3 ans, elle savait lire, on n'a jamais su comment, c'est important dans l'histoire car cela la sauva. Bien nourrie, bien soignée -comme on soigne un manteau-, elle n'était pas malheureuse : il y avait les livres, l'écriture, les animaux, la nature, des ami/es et surtout les maîtresses qui la valorisaient.. et sa grand mère et sa tante qui la gardaient dès que sa mère ne le pouvait ou ne le voulait pas c'est à dire tout le temps, les seules qui l'eussent aimée sans conditions. Elle ne s'en plaignait pas.

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Mais dans un autre pays.. naquit un petit garçon que sa mère -veuve- adorait, mais à condition qu'il devienne un chef de famille redoutable, capable comme le petit tailleur -ou peut-être son défunt père- de tuer six géants d'un coup. Cela, il ne le pouvait pas. Il essaya pourtant, s'y rompit les reins et la tête, sans trop de succès. Les femmes lui faisaient une peur bleue. "Méfie-toi d'elles, elles n'en veulent qu'à ta position et à ton argent" lui répétait-elle. (Ils n'en avaient plus mais elle faisait de l'auto allumage.. et un transfert car son mari avait eu 25 ans de plus qu'elle, il les avait toujours -mais mort-.) Il n'était pas malheureux pourtant, parfaitement soigné, éduqué, nourri de plats les plus savoureux, vêtu impec, vivant dans un joli appart en bord de mer, révéré par toutes, mama, bonnes, sœurs.. juste parce qu'il avait une quéquette.. Cela allait les sauver de la ruine. Un riche mariage aussi peut-être..



Elle l'aimait pourtant mais n'hésita pas à lui faire courir un risque de mort lors d'une affaire assez mal engagée.

Dès qu'il quitta sa tribu et foula enfin le sol du pays de la liberté, il tomba amoureux, ç'aurait pu être l'hôtesse de l'air ou le bagagiste, ce fut elle. La petite fille qui lisait sans arrêt.



Cela s'emboîtait bien. Le petit chef de clan malgré lui trouva là l'occasion de le devenir vraiment.. du moins dans les yeux d'un autre, bon public. Il appela ça un coup de foudre. L'autre fut touché qu'un être aussi supérieur s'intéressât à lui, si minable brindille, même si cet intérêt était accompagné de quelques aléas, vivre là où il voulait, faire ce qu'il voulait, ne pas dire ce qu'il ressentait, se couper de son pays, des siens puis de tous, acquérir ce qu'il jugeait indispensable -un vison pour la mama- et se passer de ce qu'il trouvait futile -un piano ou un lit pour leur fille-, subir le clan -raciste, cerise sur le gâteau- etc... Un couple était né d'un paumé possessif et en somme, d'une pauvre conne. La pauvre conne, c'était moi.
 
 

LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/02/pervers-narcissiques-le-dossier.html

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