Ça commence comme une "blague" d'artiste...
Et les lacets sont coupés : il suffisait d'une paire de ciseaux -ou de tirer sur les bouts de la ganse-... Ce jour donc où une femme décida de se servir de son vagin à des fins non
prévues par la faculté, la loi des Dieux ou du tyran.. Antigine? (euh, Antigone) non cependant.. et..
tout se mit en mouvement !!
Sans doute les premières femmes qui enlevèrent en cachette puis ouvertement leur vertugadin, leur corset, leur voilette, leur chapeau.. puis leur soutien gorge et enfin leur culotte ressentirent-elles cette impression de joie presque puérile, de liberté... sans doute se dirent-elles aussi "mais comment n'y ai-je, n'y avons-nous, pas pensé plus tôt"? Il suffisait de couper les liens qui nous retiennent prisonnières, et le premier, celui de la honte d'avoir un corps, des seins, un vagin -le reste ne se voit pas- (même les termes d'anatomie parlent du "nerf -veine, artère- honteux"!) Cf des sans chapeaux aux sans culottes :
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/a-propos-de-milo-les-scandaleuses.html
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Le vertugadin*, -associé au corset- était une sorte d'armature ou en France de "pneu" -de formes et de dimensions diverses- accroché à celui-ci, censé empêcher tout contact avec le corps, les hanches et les fesses des femmes.. une sorte de ceinture (pardon, de barrière) de sécurité (pardon, de chasteté) extérieure du plus bel effet. Au seizième siècle, les corsets descendant jusqu'au ventre et écrasant les seins, (afin également de cacher les grossesses) imaginez le confort. Issu d'Espagne, il diminua puis disparut vers 1700 -mais fut remplacé par les "faux culs" déformant la silhouette des femmes en l'élargissant vers l'arrière et non par côtés, mais rendant le passage des portes plus facile-.
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/a-propos-de-milo-les-scandaleuses.html
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Le vertugadin*, -associé au corset- était une sorte d'armature ou en France de "pneu" -de formes et de dimensions diverses- accroché à celui-ci, censé empêcher tout contact avec le corps, les hanches et les fesses des femmes.. une sorte de ceinture (pardon, de barrière) de sécurité (pardon, de chasteté) extérieure du plus bel effet. Au seizième siècle, les corsets descendant jusqu'au ventre et écrasant les seins, (afin également de cacher les grossesses) imaginez le confort. Issu d'Espagne, il diminua puis disparut vers 1700 -mais fut remplacé par les "faux culs" déformant la silhouette des femmes en l'élargissant vers l'arrière et non par côtés, mais rendant le passage des portes plus facile-.
Le corset "belle époque", plus court, en fer et baleines -associé alors à des faux culs- qui se maintint jusqu'à -presque- nos jours.. sans lequel toute femme convenable ne pouvait sortir (Alexandra Romanov -l'impératrice de Russie- comme beaucoup, le portait nuit et jour, dormant avec ! et exigeait de ses filles qu'elles fissent de même y compris au cours de la débâcle, leur fuite et détention à Ekaterinburg lorsque leur vie fut en jeu... Si bien que lorsqu'on les exécuta, elles étaient si enharnachée que les balles et même les baïonnettes ne passèrent pas**, ce qui donna la légende de leur survie.. imaginez en quelque sorte des gilets pare-balles permanents -dans le cas, les femmes durent être achevées, péniblement, à la baïonnette-.)
La "Belle époque" : corsets associé à des faux culs soutenus par une armature en fer et des coussins par dessus. Résultat : démarche dandinantes disgracieuse et sciatiques assurées en raison de l'hyper cambrure. http://femmesavenir.blogspot.fr/2013/11/mal-de-dos-comprendre-le-sien-pour-se.html
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* Il y en eut d'énormes -puis ils diminuèrent- qui, comme les crinolines dont ils sont les ancêtres, obligeaient les femmes au théâtre à occuper deux places -et à réaliser des sièges spéciaux- sans accoudoirs. Résultat : les seins écrasés et "à l'air" (bonjour les mastoses), le souffle coupé, le haut des cuisses et le sexe cisaillés (si la femme devait s'asseoir longtemps) et cette démarche particulière, lourde et lente, les jambes un peu écartées bien restituée dans le film "The other Boleyn girl" -à la Cour seulement-... car en sus, la pesante coiffe espagnole "à pignon" -qu'Anne Boleyn abandonna pour l'attifet-, comme des œillères, empêchait de voir de côté! N'oublions pas : ayant couramment plus de dix enfants, les femmes étaient enceintes une dizaine d'années et en cas de grossesse ou après un accouchement, être ainsi compressées devait représenter un supplice..
** Prévoyantes, elles les avaient de surcroît littéralement bourrés de bijoux : des coffre-forts ambulant/es..
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LE DOSSIER "Milo ou quand les femmes prennent elles-mêmes leur corps en mains"
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/04/quand-les-femmes-prennent-leur-corps-en.html
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LE DOSSIER " mal de dos"
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/dossier-mal-de-dos.html
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* Il y en eut d'énormes -puis ils diminuèrent- qui, comme les crinolines dont ils sont les ancêtres, obligeaient les femmes au théâtre à occuper deux places -et à réaliser des sièges spéciaux- sans accoudoirs. Résultat : les seins écrasés et "à l'air" (bonjour les mastoses), le souffle coupé, le haut des cuisses et le sexe cisaillés (si la femme devait s'asseoir longtemps) et cette démarche particulière, lourde et lente, les jambes un peu écartées bien restituée dans le film "The other Boleyn girl" -à la Cour seulement-... car en sus, la pesante coiffe espagnole "à pignon" -qu'Anne Boleyn abandonna pour l'attifet-, comme des œillères, empêchait de voir de côté! N'oublions pas : ayant couramment plus de dix enfants, les femmes étaient enceintes une dizaine d'années et en cas de grossesse ou après un accouchement, être ainsi compressées devait représenter un supplice..
** Prévoyantes, elles les avaient de surcroît littéralement bourrés de bijoux : des coffre-forts ambulant/es..
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LE DOSSIER "Milo ou quand les femmes prennent elles-mêmes leur corps en mains"
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/04/quand-les-femmes-prennent-leur-corps-en.html
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LE DOSSIER " mal de dos"
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/dossier-mal-de-dos.html
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