Via FB, par Nina
Un texte qui dénonce ce qui se passe actuellement au Grésil -je laisse!- c'est à dire un pauvricide... où des "marginaux", pauvres, mendiants ou simplement habitants des favelas sont expulsés, chassés ou TUÉS pour faire de la place et ne pas gêner les festivités..
Un texte qui dénonce ce qui se passe actuellement au Grésil -je laisse!- c'est à dire un pauvricide... où des "marginaux", pauvres, mendiants ou simplement habitants des favelas sont expulsés, chassés ou TUÉS pour faire de la place et ne pas gêner les festivités..
"Dans une société où le
paraître l’emporte sur tout le reste, on veut se protéger de ce qui est différent et qui fait peur…
les pauvres, marginaux vagabonds sont considérés comme les rebuts de la
société, fourbes et voleurs.. inutiles au monde. Le pouvoir cherche de nouveaux
moyens pour combattre ce phénomène que
la conjoncture économique, le renforcement de l’État a en grande partie
contribué à créer."
Non! L'auteur est Bronislaw Geremek, un historien du Moyen âge au seizième siècle qui parle ici de la Salpétrière, maison de "force" où furent internés tous ceux qui gênaient les "gens de bien"!! Rien n'a changé depuis 10 siècles.. ou si, cela a empiré.
Le pouvoir cherche de nouveaux moyens pour combattre ce phénomène que la conjoncture économique, -la Fronde et le renforcement de l’État- ont en grande partie contribué à créer. Avec l’hôpital général, (la Salpétrière dite "maison de force") il ne s’agit plus en effet de rejeter au loin les indésirables mais de les parquer et cacher.
Non! L'auteur est Bronislaw Geremek, un historien du Moyen âge au seizième siècle qui parle ici de la Salpétrière, maison de "force" où furent internés tous ceux qui gênaient les "gens de bien"!! Rien n'a changé depuis 10 siècles.. ou si, cela a empiré.
Extraits. D’après Bronislaw Geremek, spécialiste des pauvres et
marginaux au Moyen-Âge, une remarquable étude.
"Les premières traces de répression de la pauvreté à Paris
sont anciennes. Dès 1350, une ordonnance royale ordonne que les pauvres valides
fuient la ville et fauxbourgs de Paris, avec défenses de mendier, à peine du
fouet et d’être mis au pilori ; et à la troisième fois marqués d’un fer
chaud au front, et bannis desdits lieux. L’auteur montre le peu d’intérêt que
suscitaient les pauvres vagabonds, considérés comme les rebuts de la société,
fourbes et voleurs. Dans la conclusion il résume les mentalités : le
pauvre est dit inutile au monde.
Le pouvoir cherche de nouveaux moyens pour combattre ce phénomène que la conjoncture économique, -la Fronde et le renforcement de l’État- ont en grande partie contribué à créer. Avec l’hôpital général, (la Salpétrière dite "maison de force") il ne s’agit plus en effet de rejeter au loin les indésirables mais de les parquer et cacher.
Comme pour les autres pays d’Europe qui ont pris des mesures
similaires contre les pauvres vagabonds, on veut se protéger de ce qui est
différent et qui fait peur, dans une
société où le paraître l’emporte sur tout le reste. Les mendiants et les
vagabonds ne s’approchent pas des sacrements et leurs enfants ne sont pas
baptisés. Les justifications sont trouvées.."
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LE DOSSIER "funk Platini"
http://femmesavenir.blogspot.fr/search?q=foot+Br%C3%A9sil
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LE DOSSIER "funk Platini"
http://femmesavenir.blogspot.fr/search?q=foot+Br%C3%A9sil
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