mercredi 11 juin 2014

Paolo Alto. Une famille américaine en or, les Fitzhug..



L'archétype de La Famille idéale
Ken Fitzhug s'était créé un personnage complexe et simple à la fois -celui du rêve américain- qu'il avait mis des années à peaufiner : une belle maison dans un quartier huppé d'une ville universitaire ensoleillée et mythique de la cote Ouest, Paolo Alto*, en Californie, où tout le monde est aimable, bien disant et cultivé, une femme, blonde, belle, sportive, musicienne et enseignante, comme lui aimée de tous, deux beaux enfants, du bénévolat à l'office des sports et de tourisme où il entraine avec passion et bonne humeur des jeunes issus de milieux défavorisés, des voisins charmants avec lesquels on fait barbecue pour les fêtes, des amis de la même eau, et surtout un, LE meilleur ami, Robert qui met un peu de sel dans leur petite vie tranquille et convenue, un ancien avocat, drôle, brillant -quoique trop porté sur la bouteille- qui ne passe pas un jour sans venir et garde volontiers les enfants, pour lesquels il est comme un second père...
Et il n'a pas supporté de la voir voler en éclats.

En réalité, son agence immobilière prospère est aux abois, leurs dettes, énormes, ils vont devoir vendre et quitter ce petit paradis... et depuis six ans, sa femme est la maîtresse de Robert qui, sous ses dehors de joyeux convive serviable, est un sombre personnage, soupçonné de plusieurs assassinats sans qu'on n'ait jamais réussi à le prendre.. et c'est avec celui-ci qu'elle a eu "son" fils aîné... ce qu'elle s'apprête à révéler à l'adolescent.
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Il la tue en la précipitant du haut d'un escalier, puis, comme elle n'est toujours pas morte, lui brise le crâne à coups -multiples- de barre de fer, tentant maladroitement de faire passer sa mort un accident.

=> les femmes tuées, et ceci quelle que soit la férocité du modus operandi, ne sont pas de même profil que les femmes battues et le plus souvent, ne l'avaient jamais été. Des couples "normaux" voire modèles. Ni Christine Fitzburg. ni Agnès de Ligones, Florence Roman, Bernadette Bissonnette etc.. n'avaient jamais subi de coups.. avant leur assassinat..
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*L'affaire me touche particulièrement car, grâce au logiciel qui me donne en temps réel le quantum et l'origine de mon lectorat, le point "Paolo Alto" sur la carte pulse quasiment en permanence nuit et jour comme un coeur qui battrait, même sur des blogs non bilingues dont celui-ci.
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http://en.m.wikipedia.org/wiki/Muer_of_Kristine_Fitzhugh
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LE DOSSIER, deux femmes et demi par semaine
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/04/le-dossier-des-insultes-aux-coups-et.html

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