Les femmes -apparemment- telles qu'il les aimait, sinon rien!
Question : une maltraitance infantile peut-elle expliquer la perversion ou ce qui s'en rapproche ? Le cas "Edouard Stern".
Un enfant délaissé, à la fois par une mère mondaine et intelligente et par
un père d'un niveau intellectuel médiocre, chasseur d'animaux et de femmes.. un père pour qui il
n'existe littéralement pas -il peut passer des heures en voiture avec lui sans
lui adresser la parole, oubliant qu'il est assis à ses cotés-. Évidemment
cela me touche (!) mais tout de même, on ne devient pas... un Stern pour
cela. Il fait l'ESSEC, normal, et go le boulot.. c'est à dire la banque de "papa-maman" qui va mal.
Et là, il se révèle ! ungénie requin du business, le seul homme, disait-on qui avait réussi à vendre deux fois la même entreprise .. pulvérisant les règles relativement modérées -on n'ose dire morales- des affaires... C'était si simple au fond : cette banque "Stern", il l'avait d'abord redressée (son père l'ayant autant délaissée que son fils, passant son temps sur des plages avec de belles filles et à la chasse) développant son activité dans les fusions-acquisitions et surtout, il innove : il multiplie les "raids", opérations dites "hostiles" devenues courantes de nos jours mais qui ne
l'étaient pas à l'époque, un pionnier et forcément, effet de surprisse aidant, ça marche.. et en 1985, gonflée à bloc, il la revend à des investisseurs libanais. Bonne affaire croient-ils. Non. Ou pas pour eux. Car une clause du contrat -bien cachée- lui permettant de
conserver la propriété de son patronyme... aussitôt la transaction
bouclée, il recrée une nouvelle structure au nom voisin, à
l'activité similaire.. à laquelle il ramène ses anciens
clients... puis la vend trois ans après pour un prix estimé à 1,75 milliard de francs français. C'est cette entourloupe parfaitement légale qui est à l'origine de la -nouvelle- fortune familiale des Stern qui dès lors atteint le trente huitième rang du classement national. Ni un tendre donc, ni un idiot, ni un pleutre -car on imagine qu'après un coup pareil, il ne s'est pas fait que des amis. Du reste, c'est ainsi qu'il obtient ... l'autorisation d'un port d'armes! qui finira par lui coûter la vie. Une histoire morale au fond.
Et là, il se révèle ! un
Il a épousé l'héritière d'une autre banque, Lazar, car dans ce microcosme on se marie entre soi, a trois enfants. Il tente alors de travailler avec beau papa.. qui -choqué par ses méthodes? Peut-être, peut-être pas- le fout à la porte. Divorce à la clef, le voilà seul... avec ses milliards. Il se sent inutile, comme qui dirait au chom'du, un raté, un minable, déprime, copine alors avec un autre "raté" qui lui aussi n'a pas le vent en poupe, Sarko soi même.. -toutefois, une voyante mondaine leur assure qu'ils vont remonter fissa au firmament du top 50.. ce qui sera vrai pour l'un... et en un sens, pour l'autre aussi, mais pas comme il croyait.-
Car en attendant, comme papa, il s'amuse, et question bite aussi, il se montre innovant : bi sexualité, partouze, sado maso, très jeunes filles dont le milieu social et culturel importent peu, -il est brillant et cultivé mais bon- et chasses en Afrique -en fait de véritables tueries sadiques*- auxquelles il adore initier ses amies -et même ses enfants qui n'en gardent pas un mauvais souvenir-. C'est alors que le Dieu des animaux martyrisés par les soins de tueurs de son acabit intervient sous la forme d'une jeune artiste paumée issue de la banlieue parisienne et de la maltraitance elle aussi mais (?) peut-être plus grave (violée par un oncle... et orientée de facto vers la prostitution.) Sur la maltraitance subie par Stern, silence et discrétion mais on peut penser à quelque chose de ce genre car elle dira par la suite que "ce sont de mêmes expériences qui les ont rapprochés"... une femme plus ou moins entretenue, drôle, assez jolie sans plus. La proie idéale? Peut-être, peut-être pas : ils ont certes un passé commun mais ils ne partaient pas sur les mêmes bases et leur niveau socio-économique et culturel est aux antipodes. Elle est, plus que lui sans doute, blessée, mais pour l'instant, ça s'emboîte. Prostituée? Non, disons demi mondaine. Experte en tout cas. Matos aidant, elle lui fait découvrir -et/ou ne s'offusque pas de ses penchants- quelques désirs inavoués, les perfectionne, il flambe, la machine est en route. Heu-reux il est. Amoureux.
Honteux aussi? Oui, mais cela viendra plus tard. Pour le moment, il l’exhibe partout, même auprès de ses enfants -son fils dit élégamment l'avoir trouvée "parfaitement tarte"-.. il lui fait découvrir ses passions, ses amis, la jet société... et les chasses. Pour cela aussi elle ne s'offusque pas : elle n'est pas en position de s'offusquer de quoi que ce soit et elle n'a pas encore envers lui, qu'elle aime assurément -peut-être à sa manière- changé son fusil d'épaule. Après tout, même si dans l'intimité elle porte fouet et bottes à talons hauts, dans la vraie vie, c'est elle la soumise. Il est le Maître, elle s'adapte. Et c'est là que tout bascule.
Jusqu'alors ses amants pourvoyeurs étaient des pères de substitution aimables, réclamant peu, des relations au fond quasi conjugales, égalitaires ou presque, comme celle qu'elle entretient avec son mari, car elle est mariée... à un homme plus âgé qui l'aime, la respecte, lui laisse toute liberté et ne pose jamais de questions. D'une impensable naïveté, il la croit lorsqu'elle lui affirme qu'elle n'est que la secrétaire sexuelle de Stern, lui procurant des -très jeunes- femmes, organisant les partouzes, sans y participer.
Stern lui, n'aime pas cela du tout, même s'il ne se gêne pas, lui, pour entretenir des et surtout une liaison parallèle avec Julia, à qui il a même fait un enfant -qu'il refusera de reconnaître- et qui mourra... dans des circonstances troubles**.. Et ceci jusqu'à la fin. La sienne. Il la veut à lui seul. Même platonique (car il semble qu'il ne se passe plus rien de sexuel avec son mari, du moins elle l'assure -mais il est vrai qu'elle assure la même chose à celui-ci pour ses relations avec celui-là-) il ne veut pas qu'elle ait une autre relation. Elle est déchirée : déjà, il a commencé à la rabaisser, à l'humilier, au cours de soirées "mondaines", exigeant par exemple de faire l'amour avec elle en public puis la renvoyant en pleurs, comme un animal, d'une claque sur les fesses en lui ordonnant "va t'occuper de Michel maintenant". Puis, lorsqu'à bout d'humiliations, désespérée, elle fuit, il lui envoie des dizaines de messages d'amour échevelés. Elle cède.. et ça recommence, elle perd 11 kilos, se dégrade -lui, pas du tout, semble-t-il-.. abuse de médicaments, de mélanges, a des pertes de conscience, devient une zombie. Ses amis craignent qu'elle ne se suicide. Lorsqu'elle retourne chez elle -c'est à dire chez son mari-, Stern les harcèle, fait le siège de la maison, puis, confronté à Daniel, s'excuse et jure qu'il ne recommencera plus -du coup elle cède et le revoit!- et il recommence aussitôt... ils appellent la police... Et là, tout change, le re voilà l'homme courtois et souriant qui ne cherche qu'à joindre sa copine.. inquiet car elle va mal (!!) et les flics repartent, rassurés. "Il est très sympa en fait", ces énervés ont dû délirer. (A l'instar d'Adèle -cf "le syndrome de Stockholm"- qui, sitôt les gendarmes arrivés, à l'opposé de la furie qu'elle était l'instant d'avant, se transforme en bourgeoise posée et aimable "qui ne comprend rien à ce qui se passe" -ce sont justement ces changements radicaux de postures selon la "nécessité" qui permettent de détecter les pervers-.)
http://femmesavenir.blogspot.fr/2011/08/le-syndrome-de-s.html)
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Mais cette fois, c'est décidé, elle tiendra bon, elle ne retournera jamais à lui. Lui a compris. Il s'affole. Ce n'est pas tant qu'il ne puisse vivre sans elle, même si elle est son gibier favori, -le piment sadique dont il a saupoudré leurs relations lui manquera mais il en est d'autres qui attendent sur les rangs- c'est surtout une question d'orgueil : lui, le super banquier dont on a salué -ou critiqué- les méthodes, se voir coiffé au poteau par une petite femme de 15 ans plus jeune, sans envergure, paumée, cela ne se peut. "On ne quitte pas Edouard Stern, sauf les pieds devant."
La voilà qui plaide sa dépendance, l'horreur d'une relation qui l'a anéantie. Il comprend -ou fait comme si-. Cela ne se peut plus. Si, il a une idée : il va l'épouser. A-t-il lu Proust? Sans doute. Elle? Sans doute pas. C'est cela qui lui manque en fait plus que l'argent. Elle vibre : il l'aime donc? Il ne le sait sans doute pas lui-même : simplement il ne supporte pas d'être quitté par une femme si inférieure -croit-il-, une claque dont il ne se relèverait pas, même après d'innombrables tueries en Afrique.. Mais elle objecte que cela ne suffit pas : une séparation des biens, inéluctable étant donné leurs différences de niveau financier, la rendrait tout aussi dépendante voire davantage. Elle ne veut pas lâcher ce qu'elle a -la sécurité, la liberté, une vie tranquille avec un "père" qui la respecte et qu'elle aime à sa manière- pour se ligoter, peut-être pour le néant. Car elle a compris : une fois conquise, pour Stern, une femme est à jeter à coup de pieds (le complexe de Dom Juan). Boutiquière dira-t-on d'elle? Mais c'est lui qui l'y a conduite, faute de pouvoir la reprendre en mains -des mains de fer- autrement. Il y a pensé : il va lui donner en propre un million de dollars. A elle seule. Pour preuve de son amour. Enfin. Elle craque. Il l'aime donc réellement. Oubliées, les humiliations passées, les partouzes ou juste après l'avoir... il se plongeait dans "Forbes" pour vérifier son rang sur la liste des plus grosses fortunes et piquait une crise s'il était redescendu. Oubliées, les insultes "tu es une merde.. une pute", tout. Elle rêve.
Il a gagné : car il n'a jamais eu l'intention de lui donner quoique ce soit -surtout qui la libère de lui!- et de l'épouser, encore moins [au même moment il propose à Julia, la mère de son enfant, de renouer!!] Il a juste voulu gagner du temps pour pouvoir la rejeter, lui, après l'avoir avilie. Pour justifier sa propre cruauté, le bourreau avilit toujours sa victime, passée, présente ou vocative : la femme violée est une pute, l'escroqué un idiot etc.. Là, il a voulu jouer encore un peu, tirer encore un peu de jus de la souris exténuée. C'est une partie "à la montre" : ils se retrouvent, elle y croit encore, puis de moins en moins, elle s'est faite encore avoir.. Mais non, il invente quelqu'empêchement, elle n'y croit qu'à moitié, mais enfin... à moitié ! la tension monte puis elle comprend. Plus résistante qu'il n'avait cru, elle se redresse: cette fois, c'est fini. Elle ne se fera plus embarquer. La liberté au fond, elle l'a déjà. Et avec lui, elle la perdra. Elle vient de vieillir, de comprendre. Elle lui écrit, lui laissant entendre -sans agressivité- que cet argent, preuve de son amour, elle le lui aurait rendu, comme preuve du sien. Une erreur.
Il saute alors sur l'idée, toujours pour gagner encore du temps, ce temps qui joue pour lui. Un jeu pervers? Oui, mais que lui a initié et dont les cartes ne sont pas également distribuées. Un jeu où il est sûr de gagner. "En ce cas, je te le donne... à condition que tu me le rendes"... et il le fait ! Elle est aux anges? Non, il est trop tard, la lente dégradation à laquelle il l'a soumise l'a changée, elle n'est pas la gamine amoureuse suppliante ou plutôt elle y a rajouté une carte imprévue que lui a offert le jeu. Puisque lui est ainsi, pourquoi devrait-elle être autrement? C'est par naïveté, pour l'avoir cru ainsi qu'elle s'est faite "avoir", elle ne recommencera pas. Il a fallu en arriver là, à ce jeu abject pour conquérir sa liberté.. après quelles supplications, détresses. Cet argent, elle le garde.. mais sans le faire virer aussitôt sur un autre compte ce qui l'aurait mis à l'abri. Elle fait donc un moyen terme, le pire qui soit. Elle sait fort bien qu'il peut, non pas le lui reprendre mais le mettre sous séquestre de sorte qu'elle ne puisse jamais y toucher.. et que lui n'en est pas à un million de dollars près. Un jeu, elle aussi? En tout cas, elle prend le risque... et perd : il l'escamote en effet aussitôt. Une rupture définitive enfin? Non! il inventera encore quelques artefacts "c'est juste un jeu d'écriture, pour quelques mois" (?!) et ils se reverront. Mais cette fois, elle a compris. Qu'on ne s'étonne pas de sa lenteur à réaliser, qu'on ne la taxe pas d'imbécillité : cela peut arriver même à des gens -des femmes veux-je dire-... considérées comme brillantes intellectuellement, passons... par amour : perdre ses rêves est si cruel, se dire "j'ai été manipulée" surtout à ce point là et si longtemps est si humiliant, si douloureux, que l'on préfère refuser de le voir malgré l'évidence hurlante. Il est un mot pour désigner la défiance excessive : paranoïa. Il n'en est pas pour la confiance excessive, si ce n'est imbécillité.
Et c'est le drame : mais c'est elle cette fois qui va le retrouver. Elle veut une explication, même si elle la sait vaine. Jeux sexuels, toujours, décidément tout se paie avec lui, même une explication !! et au milieu, il lui jette un regard... un regard noir dit-elle comme "je ne lui en avais jamais vu".. et se dévoile enfin : "un million, ça fait cher pour une pute".. Elle a l'arme à portée -il a bien des ennemis après l'affaire de la double vente de sa banque- et tire. Un suicide par personne interposée de la part de celui qui lui avoue l'avoir grugée du début à la fin alors même qu'il est en combinaison masochiste et plus ou moins ligoté? Sachant que l'arme est là, toute proche? Qu'elle ne l'ignore pas? Qu'il lui a appris à tuer -les chasses!!- ? En tout cas il est tué à son tour, mais vite. Les éléphants, biches, gazelles sont vengés. La voyante avait raison : il est remonté au top du hit parade de la réussite, si l'on peut dire.. mais pas tout à fait comme il l'imaginait... Et ce génie de la finance, c'est une "insignifiante" -selon lui-, une petite loubarde et, selon l'expert (?) d'une intelligence très moyenne qui l'a eu.
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*Sur les tueries d'animaux que nous devons à cette espèce de.. de ceux qu'il faut bien appeler par extension "hommes".. qui anéantissent l'Afrique et accroissent la misère des africains (70 lions, gazelles, rinocéros, singes, lions.. en une journée) de surcroît en jet privé aller-retour... excellent pour la pollution!) : "La mort de deux amis de Sarkozy"
http://www.superno.com/blog/2009/06/vie-et-mort-de-deux-amis-de-sarkozy/
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** Sur la mort de l'enfant : du valium, une nounou bulgare recrutée par Stern qui a disparu peu après, et des confidences de Cécile Brossard auprès de la mère, Julia, ex Miss Russie:
http://www.purepeople.com/article/l-ex-maitresse-d-edouard-stern-ex-miss-urss-relance-l-enquete-sur-la-mort-du-fils-qu-elle-aurait-eu-avec-le-banquier-assassine_a58259/1
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Article suivant http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/06/edouard-stern-banquier-et-pervers.html
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LE DOSSIER le complexe de Dom Juan
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/06/quand-deux-hommes-se-battent-pour-une.html
Car en attendant, comme papa, il s'amuse, et question bite aussi, il se montre innovant : bi sexualité, partouze, sado maso, très jeunes filles dont le milieu social et culturel importent peu, -il est brillant et cultivé mais bon- et chasses en Afrique -en fait de véritables tueries sadiques*- auxquelles il adore initier ses amies -et même ses enfants qui n'en gardent pas un mauvais souvenir-. C'est alors que le Dieu des animaux martyrisés par les soins de tueurs de son acabit intervient sous la forme d'une jeune artiste paumée issue de la banlieue parisienne et de la maltraitance elle aussi mais (?) peut-être plus grave (violée par un oncle... et orientée de facto vers la prostitution.) Sur la maltraitance subie par Stern, silence et discrétion mais on peut penser à quelque chose de ce genre car elle dira par la suite que "ce sont de mêmes expériences qui les ont rapprochés"... une femme plus ou moins entretenue, drôle, assez jolie sans plus. La proie idéale? Peut-être, peut-être pas : ils ont certes un passé commun mais ils ne partaient pas sur les mêmes bases et leur niveau socio-économique et culturel est aux antipodes. Elle est, plus que lui sans doute, blessée, mais pour l'instant, ça s'emboîte. Prostituée? Non, disons demi mondaine. Experte en tout cas. Matos aidant, elle lui fait découvrir -et/ou ne s'offusque pas de ses penchants- quelques désirs inavoués, les perfectionne, il flambe, la machine est en route. Heu-reux il est. Amoureux.
Honteux aussi? Oui, mais cela viendra plus tard. Pour le moment, il l’exhibe partout, même auprès de ses enfants -son fils dit élégamment l'avoir trouvée "parfaitement tarte"-.. il lui fait découvrir ses passions, ses amis, la jet société... et les chasses. Pour cela aussi elle ne s'offusque pas : elle n'est pas en position de s'offusquer de quoi que ce soit et elle n'a pas encore envers lui, qu'elle aime assurément -peut-être à sa manière- changé son fusil d'épaule. Après tout, même si dans l'intimité elle porte fouet et bottes à talons hauts, dans la vraie vie, c'est elle la soumise. Il est le Maître, elle s'adapte. Et c'est là que tout bascule.
Jusqu'alors ses amants pourvoyeurs étaient des pères de substitution aimables, réclamant peu, des relations au fond quasi conjugales, égalitaires ou presque, comme celle qu'elle entretient avec son mari, car elle est mariée... à un homme plus âgé qui l'aime, la respecte, lui laisse toute liberté et ne pose jamais de questions. D'une impensable naïveté, il la croit lorsqu'elle lui affirme qu'elle n'est que la secrétaire sexuelle de Stern, lui procurant des -très jeunes- femmes, organisant les partouzes, sans y participer.
Stern lui, n'aime pas cela du tout, même s'il ne se gêne pas, lui, pour entretenir des et surtout une liaison parallèle avec Julia, à qui il a même fait un enfant -qu'il refusera de reconnaître- et qui mourra... dans des circonstances troubles**.. Et ceci jusqu'à la fin. La sienne. Il la veut à lui seul. Même platonique (car il semble qu'il ne se passe plus rien de sexuel avec son mari, du moins elle l'assure -mais il est vrai qu'elle assure la même chose à celui-ci pour ses relations avec celui-là-) il ne veut pas qu'elle ait une autre relation. Elle est déchirée : déjà, il a commencé à la rabaisser, à l'humilier, au cours de soirées "mondaines", exigeant par exemple de faire l'amour avec elle en public puis la renvoyant en pleurs, comme un animal, d'une claque sur les fesses en lui ordonnant "va t'occuper de Michel maintenant". Puis, lorsqu'à bout d'humiliations, désespérée, elle fuit, il lui envoie des dizaines de messages d'amour échevelés. Elle cède.. et ça recommence, elle perd 11 kilos, se dégrade -lui, pas du tout, semble-t-il-.. abuse de médicaments, de mélanges, a des pertes de conscience, devient une zombie. Ses amis craignent qu'elle ne se suicide. Lorsqu'elle retourne chez elle -c'est à dire chez son mari-, Stern les harcèle, fait le siège de la maison, puis, confronté à Daniel, s'excuse et jure qu'il ne recommencera plus -du coup elle cède et le revoit!- et il recommence aussitôt... ils appellent la police... Et là, tout change, le re voilà l'homme courtois et souriant qui ne cherche qu'à joindre sa copine.. inquiet car elle va mal (!!) et les flics repartent, rassurés. "Il est très sympa en fait", ces énervés ont dû délirer. (A l'instar d'Adèle -cf "le syndrome de Stockholm"- qui, sitôt les gendarmes arrivés, à l'opposé de la furie qu'elle était l'instant d'avant, se transforme en bourgeoise posée et aimable "qui ne comprend rien à ce qui se passe" -ce sont justement ces changements radicaux de postures selon la "nécessité" qui permettent de détecter les pervers-.)
http://femmesavenir.blogspot.fr/2011/08/le-syndrome-de-s.html)
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Mais cette fois, c'est décidé, elle tiendra bon, elle ne retournera jamais à lui. Lui a compris. Il s'affole. Ce n'est pas tant qu'il ne puisse vivre sans elle, même si elle est son gibier favori, -le piment sadique dont il a saupoudré leurs relations lui manquera mais il en est d'autres qui attendent sur les rangs- c'est surtout une question d'orgueil : lui, le super banquier dont on a salué -ou critiqué- les méthodes, se voir coiffé au poteau par une petite femme de 15 ans plus jeune, sans envergure, paumée, cela ne se peut. "On ne quitte pas Edouard Stern, sauf les pieds devant."
La voilà qui plaide sa dépendance, l'horreur d'une relation qui l'a anéantie. Il comprend -ou fait comme si-. Cela ne se peut plus. Si, il a une idée : il va l'épouser. A-t-il lu Proust? Sans doute. Elle? Sans doute pas. C'est cela qui lui manque en fait plus que l'argent. Elle vibre : il l'aime donc? Il ne le sait sans doute pas lui-même : simplement il ne supporte pas d'être quitté par une femme si inférieure -croit-il-, une claque dont il ne se relèverait pas, même après d'innombrables tueries en Afrique.. Mais elle objecte que cela ne suffit pas : une séparation des biens, inéluctable étant donné leurs différences de niveau financier, la rendrait tout aussi dépendante voire davantage. Elle ne veut pas lâcher ce qu'elle a -la sécurité, la liberté, une vie tranquille avec un "père" qui la respecte et qu'elle aime à sa manière- pour se ligoter, peut-être pour le néant. Car elle a compris : une fois conquise, pour Stern, une femme est à jeter à coup de pieds (le complexe de Dom Juan). Boutiquière dira-t-on d'elle? Mais c'est lui qui l'y a conduite, faute de pouvoir la reprendre en mains -des mains de fer- autrement. Il y a pensé : il va lui donner en propre un million de dollars. A elle seule. Pour preuve de son amour. Enfin. Elle craque. Il l'aime donc réellement. Oubliées, les humiliations passées, les partouzes ou juste après l'avoir... il se plongeait dans "Forbes" pour vérifier son rang sur la liste des plus grosses fortunes et piquait une crise s'il était redescendu. Oubliées, les insultes "tu es une merde.. une pute", tout. Elle rêve.
Il a gagné : car il n'a jamais eu l'intention de lui donner quoique ce soit -surtout qui la libère de lui!- et de l'épouser, encore moins [au même moment il propose à Julia, la mère de son enfant, de renouer!!] Il a juste voulu gagner du temps pour pouvoir la rejeter, lui, après l'avoir avilie. Pour justifier sa propre cruauté, le bourreau avilit toujours sa victime, passée, présente ou vocative : la femme violée est une pute, l'escroqué un idiot etc.. Là, il a voulu jouer encore un peu, tirer encore un peu de jus de la souris exténuée. C'est une partie "à la montre" : ils se retrouvent, elle y croit encore, puis de moins en moins, elle s'est faite encore avoir.. Mais non, il invente quelqu'empêchement, elle n'y croit qu'à moitié, mais enfin... à moitié ! la tension monte puis elle comprend. Plus résistante qu'il n'avait cru, elle se redresse: cette fois, c'est fini. Elle ne se fera plus embarquer. La liberté au fond, elle l'a déjà. Et avec lui, elle la perdra. Elle vient de vieillir, de comprendre. Elle lui écrit, lui laissant entendre -sans agressivité- que cet argent, preuve de son amour, elle le lui aurait rendu, comme preuve du sien. Une erreur.
Il saute alors sur l'idée, toujours pour gagner encore du temps, ce temps qui joue pour lui. Un jeu pervers? Oui, mais que lui a initié et dont les cartes ne sont pas également distribuées. Un jeu où il est sûr de gagner. "En ce cas, je te le donne... à condition que tu me le rendes"... et il le fait ! Elle est aux anges? Non, il est trop tard, la lente dégradation à laquelle il l'a soumise l'a changée, elle n'est pas la gamine amoureuse suppliante ou plutôt elle y a rajouté une carte imprévue que lui a offert le jeu. Puisque lui est ainsi, pourquoi devrait-elle être autrement? C'est par naïveté, pour l'avoir cru ainsi qu'elle s'est faite "avoir", elle ne recommencera pas. Il a fallu en arriver là, à ce jeu abject pour conquérir sa liberté.. après quelles supplications, détresses. Cet argent, elle le garde.. mais sans le faire virer aussitôt sur un autre compte ce qui l'aurait mis à l'abri. Elle fait donc un moyen terme, le pire qui soit. Elle sait fort bien qu'il peut, non pas le lui reprendre mais le mettre sous séquestre de sorte qu'elle ne puisse jamais y toucher.. et que lui n'en est pas à un million de dollars près. Un jeu, elle aussi? En tout cas, elle prend le risque... et perd : il l'escamote en effet aussitôt. Une rupture définitive enfin? Non! il inventera encore quelques artefacts "c'est juste un jeu d'écriture, pour quelques mois" (?!) et ils se reverront. Mais cette fois, elle a compris. Qu'on ne s'étonne pas de sa lenteur à réaliser, qu'on ne la taxe pas d'imbécillité : cela peut arriver même à des gens -des femmes veux-je dire-... considérées comme brillantes intellectuellement, passons... par amour : perdre ses rêves est si cruel, se dire "j'ai été manipulée" surtout à ce point là et si longtemps est si humiliant, si douloureux, que l'on préfère refuser de le voir malgré l'évidence hurlante. Il est un mot pour désigner la défiance excessive : paranoïa. Il n'en est pas pour la confiance excessive, si ce n'est imbécillité.
Et c'est le drame : mais c'est elle cette fois qui va le retrouver. Elle veut une explication, même si elle la sait vaine. Jeux sexuels, toujours, décidément tout se paie avec lui, même une explication !! et au milieu, il lui jette un regard... un regard noir dit-elle comme "je ne lui en avais jamais vu".. et se dévoile enfin : "un million, ça fait cher pour une pute".. Elle a l'arme à portée -il a bien des ennemis après l'affaire de la double vente de sa banque- et tire. Un suicide par personne interposée de la part de celui qui lui avoue l'avoir grugée du début à la fin alors même qu'il est en combinaison masochiste et plus ou moins ligoté? Sachant que l'arme est là, toute proche? Qu'elle ne l'ignore pas? Qu'il lui a appris à tuer -les chasses!!- ? En tout cas il est tué à son tour, mais vite. Les éléphants, biches, gazelles sont vengés. La voyante avait raison : il est remonté au top du hit parade de la réussite, si l'on peut dire.. mais pas tout à fait comme il l'imaginait... Et ce génie de la finance, c'est une "insignifiante" -selon lui-, une petite loubarde et, selon l'expert (?) d'une intelligence très moyenne qui l'a eu.
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*Sur les tueries d'animaux que nous devons à cette espèce de.. de ceux qu'il faut bien appeler par extension "hommes".. qui anéantissent l'Afrique et accroissent la misère des africains (70 lions, gazelles, rinocéros, singes, lions.. en une journée) de surcroît en jet privé aller-retour... excellent pour la pollution!) : "La mort de deux amis de Sarkozy"
http://www.superno.com/blog/2009/06/vie-et-mort-de-deux-amis-de-sarkozy/
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** Sur la mort de l'enfant : du valium, une nounou bulgare recrutée par Stern qui a disparu peu après, et des confidences de Cécile Brossard auprès de la mère, Julia, ex Miss Russie:
http://www.purepeople.com/article/l-ex-maitresse-d-edouard-stern-ex-miss-urss-relance-l-enquete-sur-la-mort-du-fils-qu-elle-aurait-eu-avec-le-banquier-assassine_a58259/1
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LE DOSSIER le complexe de Dom Juan
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