Deux enfants/jours meurent de maltraitace - chiffre "officiel"-. J'ajoute : la plupart, du fait de leurs parents ou proches. Ce n'est pas tout à fait nouveau car ces chiffres sont ceux que donnait Céline Raphaël, à l'époque contestée -un peu à la louche-. Ceux-là semblent donc à présent la doxa.. Note: ils peuvent et doivent être augmentés car le défaut de soins, de nourriture, surtout qualitatif, de soins médicaux -de bonne qualité*-, ou d'hygiène -pas toujours apparent et qui peut s'associer à une propreté impeccable !- ... n'est pas forcément, surtout pour un nouveau-né ou un tout petit, visible. Exemple, un enfant qu'on laisse boire dans le verre de son petit frère malade, qu'on attache dans son lit, sur ou sous chauffe, abandonne "juste cinq minutes" au treizième étage fenêtres ouvertes, il est trop petit pour les atteindre.. -Non!-... qu'on laisse ou oblige à jouer dans une sous-pente sans rembarde ni garde-corps etc.. Derrière certains accidents, il y a une maltraitance réelle mais invisible que j'appelle "blanche", par indifférence, désinvolture, inconséquence.. jamais sanctionnée... de parents qui ont trouvé plus important d'aller chercher un condiment à l'épicerie du coin, d'épargner leur salon tout neuf, l'esthétique de leur terrasse, de leur portail ou de leur piscine.. que la sauvegarde des petits. ("Secret de famille", H. Larrivé, Frison-Roche éditeur.)
* Dans des provinces défavorisées, par exemple le Gard, combien d'enfants mourraient et meurent encore de simples appendicites parce que les parents ont consulté trop tard, ou un médecin incapable, voire ont tenté une opération dans une clinique ou à l'hôpital le plus proche.. sans équipement ni personnel compétent ..? Accident, fatalité dit-on.. et il n'y a jamais ou rarement de plaintes ou de signalement. Et les relations intriquées de l'establishment, médecins, notaires, juges, avocats, policiers ou gendarmes -gradés- font qu'elles n'aboutissent pas (sauf exception.)
LE DOSSIER
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