Un écueil auquel se heurtent les victimes de pervers : se croire seules, isolées, abandonnées... Faux. Explication : 1 on n'est pas victime de pervers par hasard. Souvent on y a été formaté/e dès l'enfance.. soit par une éducation "inadaptée" soit par un parent lui même pervers. 2 Donc on s'associe avec un autre pervers, logique. 3 Lorsqu'enfin on le quitte -ou qu'il vous quitte-, laminée, on tend naturellement à se tourner vers son entourage originel,qui évidemment ne répondra pas.. ou mal. On aura alors l'impression d'être SEULE CONTRE TOUS puisque même notre famille ne nous soutient pas ! (Et on risque de revenir à la niche malgré les coups à venir). Or c'est faux!!! Le fait que votre entourage proche ne vous soutienne pas ne signifie pas que TOUS FERONT DE MÊME. Mais votre entourage lui-même peut vous en persuader !! (sans eux, personne ne vous aidera, vous êtes seul/e, le monde est cruel etc...) Et vous pourrez le/s croire, vous croire seul/e contre tous. Or si vous le croyez, vous aurez tendance à vous replier, vous aigrir... et du coup, SEUL/E CONTRE TOUS, VOUS LE SEREZ BEL ET BIEN ! PARTEZ DU PRINCIPE QUE BEAUCOUP VIVENT OU ONT VÉCU VOTRE DRAME, QUE VOUS N’ÊTES PAS SEUL/E, OSEZ PARLER, PAS SEULEMENT VIRTUELLEMENT ! VOUS VERREZ !
Ayant vécu une expérience de ce type -mais pas avec un compagnon, c'était une affaire politique- je l'ai constaté : je ne fus, ô stupeur! pas soutenue par mon entourage proche sauf un -sans doute effrayé/s que je m'attaque à une forte partie-... si bien que j'ai pensé que PERSONNE N'OSERAIT PRENDRE PARTI DANS L'AFFAIRE... et que c'est un peu en kamikaze que je me suis lancée tout de même : erreur : la pétition a remporté 250 signatures ce qui pour le bled est énorme. Bilan : j'ai perdu 5 personnes et j'en ai gagné 200. (Notons que si je les avais écouté/s, désespérée, j'aurais lâché l'affaire et coulé.)
Les gens qui vous donnent de tels "conseils" en fait, volontairement ou non, vous coulent et font le jeu du pervers. Méfiez-vous aussi de la surenchère, des "hérosses", ceux/celles qui vous disent "moi aussi je suis passée par là, c'était même pire, personne ne m'a jamais aidé/e et je m'en suis tout de même sorti/e seul/e, fais de même, ne compte sur personne, que sur toi car personne ne t'aidera, j'en sais quelque chose etc.." Dire cela à quelqu'un qui est déjà mal en point, c'est 1 faux et 2 le/la conduire au fond du trou dont elle essaie de sortir.
Article précédent sur le même sujet
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/01/pervers-et-paranoia-une-anecdote.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire