vendredi 16 janvier 2015

Pervers, réponse à des internautes. Un pervers peut-il croire aimer sa victime? Des interprétations révélatrices de pervers.

Mine de rien, le nœud du problème ! 

EC : - Un pervers peut-il croire aimer sa victime? 
 H : - Oui, parce qu'ils ne savent pas ce que signifie aimer : ils pensent que tout le monde est comme eux -car ils ne se donnent jamais la peine de REGARDER les autres- et c'est la raison de leur défiance, forcément ! Cercle vicieux.


Ils se prennent, non pas pour le centre du monde, mais pour un prototype tiré a des milliards d'exemplaires. Et les accusations qu'il portent contre certains, les interprétations qu'ils font de telle anecdote.. sont révélatrices : ainsi mon ex, à propos de locataires qui nous demandaient de quitter un local avant expiration du bail, compte tenu qu'il s'entendaient très mal -c'est la femme qui m'en avait presque suppliée-, s'exclama-t-il simplement :
"Elle a dû "le" ("le"!) voler considérablement car l'affaire marchait très bien, c'est sans doute ce qui le pousse à vouloir la quitter!!
Le souffle coupé j'avais !!! La réalité, opposée, était pourtant criante, tout le monde sauf lui l'avait vue... et son "interprétation" assertorique, burlesque : dans le couple, la femme était super belle et courtisée, et le mari -beaucoup moins séduisant et un peu ours-, jaloux, désireux de la "remettre" sur les rails de femme au foyer secrétaire émérite de son entreprise... et, comme elle l'aimait malgré tout et lui aussi, elle y avait consenti pour sauver ce qui restait à sauver d'eux. L'argent n'entrait en ligne de compte ni pour lui ni pour elle. Certes l'affaire -un restaurant- reposait sur elle, son charisme, son savoir-faire de cuisinière, mais c'était lui, artiste dans l'âme et bricoleur de génie, qui avait tout aménagé. Un couple "égalitaire" et aimant malgré tout,... ce que mon ex n'avait pas envisagé une seconde -que l'on puisse lâcher une affaire rentable juste pour sauver son couple n'entrait pas dans ses catégories de pensée.- Par la suite, lorsque nous la reprîmes brièvement, ce fut contre moi cette fois qu'il porta le fer. Il est hélas probable qu'il demeure persuadé que je "lui" ai "volé" une part de nos rentrées. [Je le revois au bord de la violence -rare de la part de qui se contrôlait presque toujours parfaitement- hurler d'une voix hystérique qui n'était pas la sienne : "l'argent? Où est l'argent? Où l'as-tu mis? caché? je sais qu'il y avait plus de 3000 Fr ... ? où est le reste?" Par la suite, il m'accusa indirectement de lui avoir volé un appareil photo (!) et de temps en temps -jusqu'à ce que je rompe quasiment toute relation- continua à me demander "si je ne l'ai pas vu quelque part à D ou aux R" -où je réside, moi, mais pas lui-.. emporté par hasard?- (!!) Triste. 

De même lorsque je lui parlai d'un ami mien médecin qui avait eu le coup de foudre pour une patiente qu'il avait sauvée in extremis après une tentative de suicide -le complexe de Lancelot-, il s'exclama : "c'est un vieil obsédé* qui veut juste coucher et elle évidemment ne cherche que le fric, il est toubib"... Il ne les connaissait ni l'un ni l'autre. "Mais non il l'aime, ne parle que d'elle, et à sa manière, elle aussi parce qu'il l'a sauvée, il est son héros.." Rien à faire : une pute avide et un imbécile manipulé, c'est ainsi qu'il ne pouvait que voir l'amour touchant entre ce "jeune" médecin -un peu perdu- et cette fille rejetée de partout et rescapée -d'une défenestration- avec quelques séquelles lourdes. Il n'en démordit jamais. Même si pour elle il était prêt à s'expatrier définitivement et elle également à tout quitter et surtout à arrêter la drogue.

*Il avait 45 ans et en faisait 30. Elle, je l'ignore, mettons 25 ? Ou plus? 

Le dossier
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/01/image-charlie.html
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http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/01/langoisse-dechapper-une-relation.html

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