vendredi 29 août 2014

Koestler, "Les racines du hasard"

Les racines du hasard (Arthur Koestler).
Les coïncidences ont-elles un sens? La prémonition existe-t-elle? La transmission de "pensée" aussi? (oui). Mais qu'est-ce que le hasard ? (ici, c'est peut-être une faiblesse du livre car à mon sens c'est pas là qu'il fallait commencer..) Koestler, à partir de là, surfant allègrement sur la physique contemporaine c'est à dire entre autres de la théorie des quanta, puis la relativité qui en découle... souligne que la physique à présent flirte de plus en plus avec des notions à la fois "parallèles", métaphysiques et supra ou sur naturelles c'est à dire EN DEHORS DE LA "RAISON" (de la relation de causalité telle qu'elle est admise partout y compris et surtout dans les sciences dites "exactes".) Première découverte, déjà ancienne : la lumière est à la fois ondulatoire et corpusculaire c'est à dire qu'elle ne ressemble pas à un flux continu mais à des gouttes (des photons) bombardant à intervalles réguliers, tous identiques. L'énergie est donc transmise par "paquets" et les échanges ne peuvent avoir lieu que par un multiple exact d'un quantum donné -le photon-, qui lui, est constant (c'est ce qu'on appelle la constante de Planck qui égale 6.626.10 puissance -34 Joules/s). Le photon est un grain de lumière porteur de cette quantité d'énergie donnée et constante. 

La loi des grands nombres elle-même pose problème : pourquoi y a-t-il (sur un très grand nombre d’occurrences) une probabilité de plus en plus évidente qu'une carte, un chiffre "tombent"? Ce qui ne vaut pas à notre échelle devient tout autre si on l'envisage en grand. Pourquoi ? Comment le "rouge" sait-il qu'il doit tomber tôt ou tard puisqu'il n'est pas tombé un nombre donné N de fois depuis un temps donné T ? UN PRINCIPE D’ÉQUILIBRE semble régir l'univers.
"L'univers commence de plus en plus à ressembler à une grande pensée plutôt qu'à une grande machine."

Continuons : la pensée peut-elle agir sur la matière? Tout d'abord, "nous ne percevons que ce que nos organes des sens nous permettent de percevoir".. (Kant) [et ils nous trompent bien souvent (voir, percevoir, c'est corriger : cet arbre que je vois de 1 cm, je sais qu'il mesure 50 mètres puisque je vois la maison à côté de la même taille..)] Donc rien ne dit que vu d'un positron, nous existons autrement que comme vague buée qu'il peut traverser en permanence. Ce n'est donc pas parce qu'une chose n'est pas "visible" qu'elle n'existe pas. Mais nous ne comprenons que ce que notre raison nous permet de comprendre. Donc ce n'est pas parce qu'elle n'est pas "explicable" par notre raison qu'une chose est fumisterie. Il semblerait que des expériences montrent clairement que les résultat de transmission de pensée, d'induction d’occurrences "x" soient concluantes (les américains et les russes s'en sont faits une spécialité.. pour l'armée !) Si par exemple un sujet se concentre sur un chiffre d'un dé, il y a plus de chances qu'il tombe effectivement.. relativement peu mais c'est tout de même significatif. Ce qui suffit à interpeler...

Pourquoi m'intéressai-je à la question? Pour ceci  http://parallelessecantes.blogspot.fr/

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