Ils sont fous, ce vacarme!! .. Je ne veux rien savoir, je me rendors, il n'est que 7 heures, quand même !
Aujourd'hui, réveil en fanfare, c'est le cas de le dire, trompettes, cris, clochettes, Yok voulait voir ce qui ce passait dans cette campagne isolée si silencieuse d'habitude : il m'a léchée ou a tenté jusqu'à ce que je me lève. Triple zut!? La chasse !! Quatre-quatres polluants vrombissants en bas au chemin, aller et venues, meutes lâchées, aboiements frénétiques. Et ce cor surtout!! Une battue.. "Ils" rabattaient vers St Victor.. Plus moyen de dormir. Puis, une heure après, ça a commencé à canarder de St Victor, justement, des fusils d'après K. qui portent à un km (donc qui pouvaient m'atteindre). Yok toujours intéressé, Tess, plus habituée (aurait-elle connu ça ? Peut-être. Un mauvais souvenir en tout cas) s'est rencognée dedans, au fond du couloir, sur son coussin, un endroit en effet assez sécure, le plus protégé de la maison, avec des murs de un mètre de large, rien risque, l'air accablé.
Des sangliers (qu'ils nourrissent -alors qu'ils prétendent lutter contre leur "prolifération"!- pour les abattre ensuite.. et qui ne sont même pas consommables -il y a peu, un contrevenant a flanqué la légionellose à pas mal de gens dans Anduze et V., fragile comme tous les greffés, savait que si elle était atteinte, elle était fichue -elle avait acheté des caillettes chez le fabricant traiteur en cause.. pour une fois, elle qui est quasiment végétarienne!- elle a attendu 10 jours.. rien, ouf-.)
Pauvres chiens souvent enfermés toute l'année dans un minuscule enclos, ou dans les cas les pires, une cave, à peine nourris parfois, maltraités ou plus exactement pas traités ! ! que l'on sort, après les avoir un peu entraînés quelques jours avant -sinon, leurs pattes, trop fragiles, se blessent, et même en ce cas!- et qu'on lâche dans la garrigue sur du braouca épineux à la poursuite de bêtes plus fortes qu'eux rendues folles exprès par le tapage. Certains seront blessés, parfois tués, bien beau si leur maître daigne dépenser 20 € pour le véto, s'ils les valent, peut-être auront-ils cette chance sinon le dernier coup de fusil sera pour eux (cépourpakisoufre). Ils aboient, ils semblent contents pourtant, oubliées les souffrances, joie de s'amuser..
Ainsi sont les hommes qu'on lance au combat pour la guerre. Ainsi sommes nous tous.
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/10/la-chasse-en-trois-images.html
Moi ça me plairait.. |
Non tu n'iras pas avec ces hons |
Aujourd'hui, réveil en fanfare, c'est le cas de le dire, trompettes, cris, clochettes, Yok voulait voir ce qui ce passait dans cette campagne isolée si silencieuse d'habitude : il m'a léchée ou a tenté jusqu'à ce que je me lève. Triple zut!? La chasse !! Quatre-quatres polluants vrombissants en bas au chemin, aller et venues, meutes lâchées, aboiements frénétiques. Et ce cor surtout!! Une battue.. "Ils" rabattaient vers St Victor.. Plus moyen de dormir. Puis, une heure après, ça a commencé à canarder de St Victor, justement, des fusils d'après K. qui portent à un km (donc qui pouvaient m'atteindre). Yok toujours intéressé, Tess, plus habituée (aurait-elle connu ça ? Peut-être. Un mauvais souvenir en tout cas) s'est rencognée dedans, au fond du couloir, sur son coussin, un endroit en effet assez sécure, le plus protégé de la maison, avec des murs de un mètre de large, rien risque, l'air accablé.
Des sangliers (qu'ils nourrissent -alors qu'ils prétendent lutter contre leur "prolifération"!- pour les abattre ensuite.. et qui ne sont même pas consommables -il y a peu, un contrevenant a flanqué la légionellose à pas mal de gens dans Anduze et V., fragile comme tous les greffés, savait que si elle était atteinte, elle était fichue -elle avait acheté des caillettes chez le fabricant traiteur en cause.. pour une fois, elle qui est quasiment végétarienne!- elle a attendu 10 jours.. rien, ouf-.)
Pauvres chiens souvent enfermés toute l'année dans un minuscule enclos, ou dans les cas les pires, une cave, à peine nourris parfois, maltraités ou plus exactement pas traités ! ! que l'on sort, après les avoir un peu entraînés quelques jours avant -sinon, leurs pattes, trop fragiles, se blessent, et même en ce cas!- et qu'on lâche dans la garrigue sur du braouca épineux à la poursuite de bêtes plus fortes qu'eux rendues folles exprès par le tapage. Certains seront blessés, parfois tués, bien beau si leur maître daigne dépenser 20 € pour le véto, s'ils les valent, peut-être auront-ils cette chance sinon le dernier coup de fusil sera pour eux (cépourpakisoufre). Ils aboient, ils semblent contents pourtant, oubliées les souffrances, joie de s'amuser..
Ainsi sont les hommes qu'on lance au combat pour la guerre. Ainsi sommes nous tous.
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