"Quand la tempête éclate, certains sont pétrifiés de terreur, fuient, se cachent... Mais d'autres déploient leurs voiles et prennent le vent" (attribué à l'astrologue Dee.) C'est la "résilience", concept "inventé" par Cyrulnick en panne de concepts sans doute.
Exemples : que penseriez vous d'une femme dont le père a assassiné la mère, dont la soeur aînée a également tenté de la tuer, qui a dû vivre sa jeunesse dans l'exclusion et le mépris reliés à son illégitimité jusqu'à des coups et viols par un beau-père à 14 ans, un certain dénuement, puis qui fut -injustement- emprisonnée quelques mois ? Qu'elle est devenue folle, prostituée, tueuse en série ou simple meurtrière? Un bon avocat ferait vibrer les foules quoiqu'elle ait commis.. .
D'un homme qui a été abandonné à dix ans par sa mère à l'étranger (elle même en rupture avec sa propre famille, elle aussi abandonnée par le père et
dont la mère chargée d'enfants s'était remariée avec un homme plus jeune, alcoolique et violent..) son mari ou plus exactement la famille de celui-ci ayant tenté de la tuer.. (par la suite elle aura encore une vie faite de nombreuses péripéties et ne verra son fils qu'entre deux avions puis presque plus).. un enfant donc qui fut élevé dans un pays étranger dont il parlait mal la langue par deux femmes lesbiennes aimantes mais dont l'une était alcoolique? un échec scolaire massif? Un mac, un tueur ou violeur en série, un truand? ..
L'une est Élisabeth Ière d'Angleterre (la fille d'Anne Boleyn) qui réussit à ramener la paix dans un pays déchiré depuis des lustres par des guerres de succession meurtrières - puis de religion - et à vaincre la terrible "armada" espognole (je laisse) au cours d'un règne difficile et particulièrement "réussi"..
... l'autre est un ami pilote d'une recherche scientifique de haut vol. Un espoir pour tou/tes. Non ?
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A contrario, certains tueurs/violeurs/délinquants (Georges Rapin, Patrick Henry, Hugues Pignal etc..) ont joui d'une enfance choyée voire ultra choyée, sans soucis... même si par la suite leur défenseur aux assises vont tenter le coup de ''la chaussette trouée''*. (Voir ''Secret de famille, pouvoir et violence ordinaire dans des milieux au dessus de tout soupçons''.) Et ils seront écoutés avec attention. Lorsque quelqu'un accomplit un geste inouï, impensable, hors norme, (ou est un malade mental) on cherche à le comprendre en dépit de tout, à tout prix... Pourquoi? Qu'est-ce qui explique...? Et lorsqu'on cherche, on trouve même si c'est tiré par les cheveux de manière quasi comique. En ce sens, les délinquants ou criminels sont mieux traités que les victimes parce qu'ils intriguent. Ils sont "différents" pense-t-on. N'importe qui peut être victime, c'est banal, c'est tout le monde, n'importe qui ne peut pas être criminel.
* Rapin, fils de ''famille'' -comme on dit!- adulé, qui obtenait tout ce qu'il exigeait des siens malgré des échecs de plus en plus retentissants toujours pardonnés et renfloués financièrement.. aurait été "étouffée par sa mère et sa grand mère qui ne lui auraient pas laissé librement exprimer son désir de liberté et d'indépendance.." (!) -mais si elles l'avaient laissé couler, on les aurait accusé de désamour et de dureté- ; Henry, idem, mais issu d'un milieu plus modeste ; Pignal, du même profil social que Rapin, aurait a contrario souffert d'un "syndrome d'abandon", sa mère (elle même femme d'affaires et dont l'époux avait été PDG d'Hitachi) étant trop peu présente etc.. C'est le syndrome de la chaussette trouée, la mise en exergue parfois quasi indécente ou drôle d'événements minimes et banaux pour "expliquer" des actes sans commune mesure [assassinat après tortures entre autres d'une jeune prostituée, Muguette Thirel -comme d'habitude, on n'a aucune image de la victime- et d'un ancien déporté, Roger Adam, père de trois enfants désigné simplement par les médias de l'époque comme ''le pompiste''- qui l'aurait traité de ''petit con''- ; d'un enfant d'amis enlevé contre rançon ; et et pour le dernier cas, de sa mère âgée pour profiter plus vite de son héritage..] Ce syndrome aboutit parfois à inverser les rôles, à dézinguer les familles, les mères, voire à incriminer en filigrane les victimes dont il arrive qu'aux assises on se soucie moins que de leurs assassins. Aucune photo, aucun renseignement sur Muguette Thirel désignée comme "la prostituée" ou l'"entraineuse", Roger Adam (si ce n'est en cherchant bien, à la quatrième page, et notons le, à Georges Rappin!- qu'il avait été déporté), et une seule du petit Philippe Bertrand. Fait remarquable : la compagne de Roger Adam, mère de ses trois enfants, principale victime collatérale, ne fut même pas invitée au procès !
L'une est Élisabeth Ière d'Angleterre (la fille d'Anne Boleyn) qui réussit à ramener la paix dans un pays déchiré depuis des lustres par des guerres de succession meurtrières - puis de religion - et à vaincre la terrible "armada" espognole (je laisse) au cours d'un règne difficile et particulièrement "réussi"..
... l'autre est un ami pilote d'une recherche scientifique de haut vol. Un espoir pour tou/tes. Non ?
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A contrario, certains tueurs/violeurs/délinquants (Georges Rapin, Patrick Henry, Hugues Pignal etc..) ont joui d'une enfance choyée voire ultra choyée, sans soucis... même si par la suite leur défenseur aux assises vont tenter le coup de ''la chaussette trouée''*. (Voir ''Secret de famille, pouvoir et violence ordinaire dans des milieux au dessus de tout soupçons''.) Et ils seront écoutés avec attention. Lorsque quelqu'un accomplit un geste inouï, impensable, hors norme, (ou est un malade mental) on cherche à le comprendre en dépit de tout, à tout prix... Pourquoi? Qu'est-ce qui explique...? Et lorsqu'on cherche, on trouve même si c'est tiré par les cheveux de manière quasi comique. En ce sens, les délinquants ou criminels sont mieux traités que les victimes parce qu'ils intriguent. Ils sont "différents" pense-t-on. N'importe qui peut être victime, c'est banal, c'est tout le monde, n'importe qui ne peut pas être criminel.
* Rapin, fils de ''famille'' -comme on dit!- adulé, qui obtenait tout ce qu'il exigeait des siens malgré des échecs de plus en plus retentissants toujours pardonnés et renfloués financièrement.. aurait été "étouffée par sa mère et sa grand mère qui ne lui auraient pas laissé librement exprimer son désir de liberté et d'indépendance.." (!) -mais si elles l'avaient laissé couler, on les aurait accusé de désamour et de dureté- ; Henry, idem, mais issu d'un milieu plus modeste ; Pignal, du même profil social que Rapin, aurait a contrario souffert d'un "syndrome d'abandon", sa mère (elle même femme d'affaires et dont l'époux avait été PDG d'Hitachi) étant trop peu présente etc.. C'est le syndrome de la chaussette trouée, la mise en exergue parfois quasi indécente ou drôle d'événements minimes et banaux pour "expliquer" des actes sans commune mesure [assassinat après tortures entre autres d'une jeune prostituée, Muguette Thirel -comme d'habitude, on n'a aucune image de la victime- et d'un ancien déporté, Roger Adam, père de trois enfants désigné simplement par les médias de l'époque comme ''le pompiste''- qui l'aurait traité de ''petit con''- ; d'un enfant d'amis enlevé contre rançon ; et et pour le dernier cas, de sa mère âgée pour profiter plus vite de son héritage..] Ce syndrome aboutit parfois à inverser les rôles, à dézinguer les familles, les mères, voire à incriminer en filigrane les victimes dont il arrive qu'aux assises on se soucie moins que de leurs assassins. Aucune photo, aucun renseignement sur Muguette Thirel désignée comme "la prostituée" ou l'"entraineuse", Roger Adam (si ce n'est en cherchant bien, à la quatrième page, et notons le, à Georges Rappin!- qu'il avait été déporté), et une seule du petit Philippe Bertrand. Fait remarquable : la compagne de Roger Adam, mère de ses trois enfants, principale victime collatérale, ne fut même pas invitée au procès !
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