jeudi 12 décembre 2013

A Lydie. Le temps, une illusion persistante



A Lydie

Le temps qui revient en boucles serrées,
Aujourd'hui, hier, peut-être demain...
Le nœud qui soudain serre au fond de rien ;
Seras-tu toujours là quand je reviendrai
Toi qu'à présent j'appelle Lydie?
Mais pourquoi encore quand tu n'es plus,
Quand je ne peux plus fuir l'irréel accompli
Qui demeure parfois aussi vrai que ta tombe,
La peur que tu disparaisses quand tu as disparu?
Surgissant, corrodante, hurlante, immortelle?
Sans objet, sans raison, cette bombe
Qui éclate et me susurre : elle n'est plus.
Minable ''consolation'', de mort naturelle.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire