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Lorsqu'un enfant (ou un adulte) a un comportement hors norme et dangereux (contre lui-même ou contre d'autres), les médecins/ juges/ psy (et tous) vont tenter de l'expliquer à tout prix, parfois de manière contradictoire et cocasse. "Explications" mortifères car elles aboutissent souvent à dézinguer les victimes directes ou collatérales (c'est à dire la famille, ce qui revient au même, la branche sciée faisant choir celui qui y est accroché.) Le bouc émissaire est toujours la mère. On peut en rire quelquefois.
Exemples. La mère d'une jeune fille anorexique borderline.. serait "une femme de valeur, mais insensible, peu présente, hystérique.. sans doute lesbienne inavouée*, qui aurait initié sa fille vers un complexe d’œdipe inversé, le père étant la mère et la mère le père, ce qui aurait généré chez celle-ci un sentiment d'indécision sexuelle, de contradiction et de culpabilité qui lui ferait refuser sa féminité etc etc..." 50 E, en partie remboursés par la sécu. Ou mieux mais moins sophistiqué, venant de trois hommes cette fois, "trop proche de sa fille, la mère en serait devenue jalouse à l'adolescence dans la compétition qui l'oppose en tant que femme à l'amour du père... et désireuse de l'anéantir, avec le consentement de celle-ci étant donné leurs relations fusionnelles et de s'anéantir avec elle etc..." 100 E, dépassement d'honoraire non pris en charge. Voire le top -le plus marrant, et aussi le plus cher- : "elle (la mère) serait une sur douée fort au dessus de son mari.. contrairement à ce qui se doit (!) qui n'aurait pas pu exprimer librement ses talents et aurait transféré sur sa fille bla bla.. laquelle ne pouvant fournir se serait condamnée à la diminution de son être par culpabilité etc etc.." 300 E, non remboursés. Trois séances par semaines de la même eau. Une fortune.
Si refuser de voir un dysfonctionnement familial parfois majeur, cas le plus fréquent (lien avec le cas Anita) est gravissime pour l'enfant, en revanche, en inventer un (ou en susciter un car inventer c'est parfois créer) l'est tout autant. Le syndrome de la chaussette trouée (imaginer ou dramatiser de manière loufoque un aléa mineur pour expliquer voire justifier un problème majeur) est aussi inquiétant (quoique moins grave et moins fréquent) que son opposé, le déni (refuser de voir un dysfonctinnement majeur qui crève les yeux.)
Mais les deux coexistent souvent : pour ne pas incriminer le père abuseur (cas Anita) la famille incrimine l'enfant abusée. Simple question de pouvoir : on pourra aisément se débarrasser de la jeune fille (la DDASS n'est pas faite pour les chiens) mais pas du père, le pilier social et financier du groupe. Les psy (involontairement ou non) renforcent souvent cette inversion des ''pathologies''. Mais dans les milieux comme celui d'Anita -immigrés pauvres- où on consulte peu les psy, cela se ''fait'' tout seul : l'enfant qui chez des intellos est "dépressif", bousillé par une ''chaussette trouée'', affecté d'un ''complexe d’œdipe inversé" (!) chez les prolos type famille d'Anita est simplement un emmerdeur fainéant et dinguo qu'il convient de foutre à la porte à coups de pied au cul dès que possible. Nuit et brouillard. CECI À REBOURS DES FAITS RÉELS : ANITA A VRAIMENT ÉTÉ AGRESSÉE ET ABANDONNÉE (SON DÉSARROI S'EXPLIQUE SANS QU'IL SOIT QUESTION DE PROBLÈME ''PSY'' -même si évidemment des aléas secondaires se sont forcément surajoutés) ; tandis qu'un/e autre, aimé/e, choyé/e, peut-être maladroitement mais en toute bonne foi, a réellement "quelque chose".. (?) mais ''quelque chose'' que ni les psychiatres, ni les psychologues ni personne ne connaît, ne sait expliquer ni a fortiori soigner**. Contrariant. D'où le syndrome de la chaussette trouée qui vient à point***. Il affecte essentiellement les riches, ceux qui ont recours aux ''spécialistes'' ; le déni, lui, est plutôt le fait des pauvres (il/elle n'a rien du tout, c'est juste un/e emmerdeur.)
*En ce cas, la mère était arrivée en moto avec sa fille, habillées comme il convient, ce qui semble-t-il avait fortement déplu à la psy.
**Tout ne s'explique pas (ou du moins pas encore) dans la maladie psy. L'autisme, l'asperger, la pmd et tout ce qui n'est pas répertorié mais qui existe pourtant.. échappent aussi aux spécialistes... qui ont alors tendance à les transformer en autre chose, par exemple en quelque "pathologie" mineure plus aimable, plus soft, et surtout connue, contre laquelle ils vont pouvoir agir (médocs, un peu au pif ou selon les "propositions" des labos et/ou cure.) Inusable : s'en prendre à la mère ou au père (mais c'est un moins bon client.) La psychiatrie n'est pas une science exacte même si parfois elle se donne pour telle. Les erreurs sont fréquentes, parfois monumentales et dramatiques (à l'exemple de l'expert -et c'est loin d'être un cas unique- qui avait déclaré ''ne comporte AUCUN risque de récidive'' dans son rapport sur le jeune violeur.. qui, arrivé dans la boîte privée hors de prix du Chambon sur Lignon où on l'avait admis sans surveillance particulière, illico viola, assassina puis brûla Agnès, 13 ans, au fond des bois où il l'avait amenée pour une "ballade" selon exactement le même scénario que lors de l'épisode précédent au cours duquel il avait été interrompu par un SMS. -Lien-.) A vérifier : on aurait trouvé chez les autistes ou asp un dysfonctionnement physiologique non perçu jusqu'alors dans la transmission (si je me souviens bien) de l'ARN (lien).
***Lorsqu'un fait dit ''polémique'' que l'on ne peut ignorer (dans le domaine scientifique c'est plus flagrant que dans celui des sciences humaines), ne collant pas à la théorie acceptée par tous, la démolit, il arrive que des scientifiques ''inventent'' un concept ''explicatif'' fumeux pour la préserver contre vents et marées. C'est ainsi que fut imaginée une substance qu'on appela l'éther, qui aurait eu une ''pesanteur négative'' pour expliquer que parfois des corps augment de poids en brûlant. En psy, c'est le concept de la chaussette trouée qui joue le rôle de l' ''éther'' en physique. Si l'enfant ne va pas bien, c'est forcément qu'il y a quelque chose (chez la mère bien entendu) et si on ne voit rien à brouter, il y aura toujours une chaussette trouée quelque part dont on fera bel usage.
Ainsi laissent-ils parfois passer harcèlements, incestes, maltraitances gravissimes... et accablent-ils des parents d'enfants autistes, asp ou pmd qui n'y peuvent mais.
Mais les deux coexistent souvent : pour ne pas incriminer le père abuseur (cas Anita) la famille incrimine l'enfant abusée. Simple question de pouvoir : on pourra aisément se débarrasser de la jeune fille (la DDASS n'est pas faite pour les chiens) mais pas du père, le pilier social et financier du groupe. Les psy (involontairement ou non) renforcent souvent cette inversion des ''pathologies''. Mais dans les milieux comme celui d'Anita -immigrés pauvres- où on consulte peu les psy, cela se ''fait'' tout seul : l'enfant qui chez des intellos est "dépressif", bousillé par une ''chaussette trouée'', affecté d'un ''complexe d’œdipe inversé" (!) chez les prolos type famille d'Anita est simplement un emmerdeur fainéant et dinguo qu'il convient de foutre à la porte à coups de pied au cul dès que possible. Nuit et brouillard. CECI À REBOURS DES FAITS RÉELS : ANITA A VRAIMENT ÉTÉ AGRESSÉE ET ABANDONNÉE (SON DÉSARROI S'EXPLIQUE SANS QU'IL SOIT QUESTION DE PROBLÈME ''PSY'' -même si évidemment des aléas secondaires se sont forcément surajoutés) ; tandis qu'un/e autre, aimé/e, choyé/e, peut-être maladroitement mais en toute bonne foi, a réellement "quelque chose".. (?) mais ''quelque chose'' que ni les psychiatres, ni les psychologues ni personne ne connaît, ne sait expliquer ni a fortiori soigner**. Contrariant. D'où le syndrome de la chaussette trouée qui vient à point***. Il affecte essentiellement les riches, ceux qui ont recours aux ''spécialistes'' ; le déni, lui, est plutôt le fait des pauvres (il/elle n'a rien du tout, c'est juste un/e emmerdeur.)
*En ce cas, la mère était arrivée en moto avec sa fille, habillées comme il convient, ce qui semble-t-il avait fortement déplu à la psy.
**Tout ne s'explique pas (ou du moins pas encore) dans la maladie psy. L'autisme, l'asperger, la pmd et tout ce qui n'est pas répertorié mais qui existe pourtant.. échappent aussi aux spécialistes... qui ont alors tendance à les transformer en autre chose, par exemple en quelque "pathologie" mineure plus aimable, plus soft, et surtout connue, contre laquelle ils vont pouvoir agir (médocs, un peu au pif ou selon les "propositions" des labos et/ou cure.) Inusable : s'en prendre à la mère ou au père (mais c'est un moins bon client.) La psychiatrie n'est pas une science exacte même si parfois elle se donne pour telle. Les erreurs sont fréquentes, parfois monumentales et dramatiques (à l'exemple de l'expert -et c'est loin d'être un cas unique- qui avait déclaré ''ne comporte AUCUN risque de récidive'' dans son rapport sur le jeune violeur.. qui, arrivé dans la boîte privée hors de prix du Chambon sur Lignon où on l'avait admis sans surveillance particulière, illico viola, assassina puis brûla Agnès, 13 ans, au fond des bois où il l'avait amenée pour une "ballade" selon exactement le même scénario que lors de l'épisode précédent au cours duquel il avait été interrompu par un SMS. -Lien-.) A vérifier : on aurait trouvé chez les autistes ou asp un dysfonctionnement physiologique non perçu jusqu'alors dans la transmission (si je me souviens bien) de l'ARN (lien).
***Lorsqu'un fait dit ''polémique'' que l'on ne peut ignorer (dans le domaine scientifique c'est plus flagrant que dans celui des sciences humaines), ne collant pas à la théorie acceptée par tous, la démolit, il arrive que des scientifiques ''inventent'' un concept ''explicatif'' fumeux pour la préserver contre vents et marées. C'est ainsi que fut imaginée une substance qu'on appela l'éther, qui aurait eu une ''pesanteur négative'' pour expliquer que parfois des corps augment de poids en brûlant. En psy, c'est le concept de la chaussette trouée qui joue le rôle de l' ''éther'' en physique. Si l'enfant ne va pas bien, c'est forcément qu'il y a quelque chose (chez la mère bien entendu) et si on ne voit rien à brouter, il y aura toujours une chaussette trouée quelque part dont on fera bel usage.
Ainsi laissent-ils parfois passer harcèlements, incestes, maltraitances gravissimes... et accablent-ils des parents d'enfants autistes, asp ou pmd qui n'y peuvent mais.
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