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La suite, la génération suivante (l'enfant
de la victime et l'enfant de la kapo)
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LA MAMAN ET LA PUTAIN
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Une jeune femme enceinte est jetée à la
porte par son père dans l'indifférence de tous ; paumée, sans diplômes,
de surcroît immigrée, elle tombe sous la coupe de macs
violents et devient prostituée ; (l'enfant, Anita, est "confiée" à six ans par la DDASS à
des familles d'accueil toutes plus intéressées par l'argent que par
leurs "client/es", le cas n'est pas général mais arrive, et fuguera sans cesse dans l'espoir toujours vain de retrouver sa mère.) Sa
soeur cadette, syndrome de Stockholm, qui adore et admire leur père, se
marie bourgeoisement et religieusement à la plus grande satisfaction de tous ; et sa fille, à laquelle elle
voue un véritable culte, est élevée dans le plus parfait conformisme
social... (et dans l'ignorance ou le déni de ce qui advenu à sa tante et
cousine, du moins l'assure-t-elle.) Elle deviendra une jeune
fille ambitieuse sur le modèle arrogant, primaire et snob à la fois inculqué par sa boîte religieuse, réussissant-dans-la-vie
(tout ce que sa mère, à qui le père avait interdit d'étudier -comme à l'aînée- n'avait pu
faire.) Anita, elle, se suicidera à 25 ans,
rejetée et agonie de tout le groupe familial qu'adulte elle avait voulu revoir de son propre chef dans la seule intention de retrouver sa mère ("irrécupérable, délinquante, on ne te doit rien" etc..) Rejetée parce qu'elle faisait tache, malgré son allure, sa vivacité, sa soif de vivre et son humour. Cercle bouclé. Non ce n'est pas Fantine et Cosette
des "Misérables" (encore l'histoire de Cosette finit-elle bien!) mais c'est ici et maintenant, dans un joli village occitan ensoleillé. [L'histoire fit aussi une -minime- victime collatérale -voire deux-, totalement extérieure au drame dont elle s'était mêlée avec une certaine naïveté, pour Anita (réussi? Peut-être un peu, mais inabouti. Ce n'est pas Zorro hélas.) Les Syndromes de Stockholm sont des gens éminemment dangereux, plus peut-être que les bourreaux.]
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