dimanche 22 septembre 2013

Les femmes et l'architecte




Un couple sur cinq donne comme raison principale de sa rupture la conception de son habitat -lors par exemple d'un projet de construction de maison- griefs qui viennent juste après les infidélités -!- [notons qu'on peu cumuler les deux!] Les femmes préfèrent restaurer, les hommes raser et faire du neuf. Significatif sans doute d'autres propensions, de leur plus grande attache a la nature, l'esthétisme etc.. (Non je n'ai pas perdu l'orthographe soudain, j'ai seulement acquis une tablette "intelligente" -!- américaine qui ne connait pas les accents !)
Projet de Valentin Fiumefreddo

Réalisation de Bofill

 
Il fut appelé ainsi par les étudiants du quartier latin à cause d'une colline artificielle formée de gravats où les prés, terrains d'aventures amoureuses, furent assimilés au domaine d'Apollon. Au sud du mur (aujourd'hui boulevard du Montparnasse) s’ouvrirent de nombreux cabarets car le vin et l'alcool échappaient aux taxes de l'octroi. (!! n'y voyez aucune allusion.)

De part et d'autre de l'immeuble "néo-classique" de Ricardo Bofill, s'élèvent deux immeubles arrondis de Maurice Novarina construits en 1988 qui a repris les mêmes proportions, sauf les colonnes (pilastres) qui sont en creux... Au milieu de la place, la fontaine de Haber est un immense disque incliné de granit où l'eau ruisselle.  
13- Logements sociaux. (Redite, aucune allusion!) Voulant réconcilier le grand public avec l'architecture moderne, Ricardo Bofill puise dans "la mémoire et l'inconscient collectifs" populaires, qu'il estime nourris de nostalgie pour l'architecture classique française. La façade semi-circulaire relie et articule deux places intérieures arrondies que l'on gagne en franchissant l'arche centrale monumentale : à droite, la "place de l'amphithéâtre" s'ouvre sur le jardin public (ci-contre). A gauche, autour du jardin de la place de Séoul, l'architecte catalan décline les formes de l'art classique, non sans un certain humour : les chapiteaux ne soutiennent rien, les colonnes de verre sont les bow window des appartements, la pierre de taille est du béton préfabriqué. Un pastiche tape-à-l'œil ? Une certaine grandeur classique pour ennoblir le quotidien? 


DÉFENSE DE BOFILL


Souhaitant rompre avec le fonctionnalisme et le rationalisme, ce ne pouvait être que volontairement que Ricardo Bofill a aussi bizarrement utilisé des fenêtres "frontonnées" et des pilastres "toscans" dans sa façade. Ceux-ci ne sont pas galbés, ce qui est sans doute voulu, mais les rends durs et disgracieux. [Je ne suis pas d'accord. Au contraire, cela les harmonise parfaitement avec l'ensemble.. qui est tout de même immense.. et en bout, certains, justement, sont monumentaux et galbés, ce qui diminue à l’œil le grandeur du bâtiment.] Le dernier étage est inscrit dans la frise d'un para-entablement auquel il manque les bandes de l'architrave, qui est supprimée. Ainsi les pilastres ne portent rien, même fictivement. Ironie sans doute. Bofill voulait, comme à Montpellier et dans d'autres réalisations, "évoquer" le classicisme sans le pratiquer véritablement, évitant d'être un partisan du retour au passé, ce qui, et on ne comprend toujours pas pourquoi, est un péché mortel. Il en résulte, c'est un fait, un style personnel. Ce n'est pas du "classique", c'est du Bofill.


Quoi qu'il en soit, cette façade a néanmoins un décor. Fautif sans doute, fautif volontairement bien sûr, mais qui existe. [Que signifie un décor "fautif"?] Hélas des matériaux médiocres le composent. Cette fausse pierre agrafée cache mal une structure en béton armé tout à fait conventionnelle qui finalement "remonte" à la surface et trahit la vraie nature, industrielle, de ce bâti. [Je ne m'en suis pas aperçue.]
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire