Un couple sur cinq donne comme raison principale de sa rupture la conception de son habitat -lors par exemple d'un projet de construction de maison- griefs qui viennent juste après les infidélités -!- [notons qu'on peu cumuler les deux!] Les femmes préfèrent restaurer, les hommes raser et faire du neuf. Significatif sans doute d'autres propensions, de leur plus grande attache a la nature, l'esthétisme etc.. (Non je n'ai pas perdu l'orthographe soudain, j'ai seulement acquis une tablette "intelligente" -!- américaine qui ne connait pas les accents !)
Projet de Valentin Fiumefreddo
Réalisation de Bofill
Il fut appelé ainsi par les étudiants du quartier latin à cause d'une colline artificielle formée de gravats où les prés, terrains d'aventures amoureuses, furent assimilés au domaine d'Apollon. Au sud du mur (aujourd'hui boulevard du Montparnasse) s’ouvrirent de nombreux cabarets car le vin et l'alcool échappaient aux taxes de l'octroi. (!! n'y voyez aucune allusion.)
De part et
d'autre de l'immeuble "néo-classique" de Ricardo Bofill, s'élèvent
deux immeubles arrondis de Maurice Novarina construits en 1988 qui a repris les mêmes proportions, sauf les colonnes (pilastres) qui sont en creux... Au milieu de la place, la fontaine de Haber est un immense disque incliné de granit où l'eau ruisselle.
13- Logements sociaux. (Redite, aucune allusion!) Voulant réconcilier le grand public avec
l'architecture moderne, Ricardo Bofill puise dans "la mémoire et
l'inconscient collectifs" populaires, qu'il estime nourris de nostalgie
pour l'architecture classique française. La façade semi-circulaire relie
et articule deux places intérieures arrondies que l'on gagne en franchissant
l'arche centrale monumentale : à droite, la "place de l'amphithéâtre"
s'ouvre sur le jardin
public (ci-contre). A gauche, autour du jardin de la place de
Séoul, l'architecte catalan décline les formes de l'art classique, non sans un
certain humour : les chapiteaux ne soutiennent rien, les colonnes de verre sont
les bow window des appartements, la pierre de taille est du béton
préfabriqué. Un pastiche tape-à-l'œil ? Une certaine grandeur classique pour
ennoblir le quotidien?
DÉFENSE DE BOFILL
DÉFENSE DE BOFILL
Souhaitant
rompre avec le fonctionnalisme et le rationalisme, ce ne pouvait être que volontairement que Ricardo Bofill a
aussi bizarrement utilisé des fenêtres "frontonnées" et des pilastres
"toscans" dans sa façade. Ceux-ci ne sont pas galbés, ce qui est
sans doute voulu, mais les rends durs et disgracieux. [Je ne suis pas d'accord. Au contraire, cela les harmonise parfaitement avec l'ensemble.. qui est tout de même immense.. et en bout, certains, justement, sont monumentaux et galbés, ce qui diminue à l’œil le grandeur du bâtiment.] Le dernier étage est
inscrit dans la frise d'un para-entablement auquel il manque les bandes de
l'architrave, qui est supprimée. Ainsi les pilastres ne portent rien, même
fictivement. Ironie sans doute. Bofill voulait, comme à Montpellier
et dans d'autres réalisations, "évoquer" le classicisme sans le
pratiquer véritablement, évitant d'être un partisan du retour au passé, ce qui,
et on ne comprend toujours pas pourquoi, est un péché mortel. Il en résulte,
c'est un fait, un style personnel. Ce n'est pas du "classique",
c'est du Bofill.
Quoi qu'il en soit, cette façade
a néanmoins un décor. Fautif
sans doute, fautif volontairement bien sûr, mais qui existe. [Que signifie un décor "fautif"?] Hélas des
matériaux médiocres le composent. Cette fausse pierre agrafée cache mal une
structure en béton armé tout à fait conventionnelle qui finalement
"remonte" à la surface et trahit la vraie nature, industrielle, de ce
bâti. [Je ne m'en suis pas aperçue.]
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