dimanche 29 septembre 2013

L'origine du port du voile ?



  Une tradition ancestrale chez les prostituées (lien avec l'auteur)

 Article cité presque textuellement mais non vérifié ; intéressant, qui semble plausible. Voir lien.

"Les premières porteuses de voile intégral étaient les prostituées, prêtresses de la fécondité se revendiquant du culte d'Ishtar, déesse de l'amour physique vénérée dans la Mésopotamie (Irak). Elles ont été reconnues dans le Code d'Hammourabi (1730 avant JC.) A Canaan (actuelle région comprenant la Palestine et Israël), elles étaient accompagnées d'hommes prostitués vêtus eux aussi de vêtements féminins. Ces rituels qui avaient pour but de favoriser la croissance des enfants, des cultures et du bétail, ont pour beaucoup été repris par les religions judaïques et chrétiennes. Chez les Grecs et les Romains, les prostituées sacrées se paraient également d'un voile afin de dissimuler leur visage. Le port du voile intégral de plus en plus à la mode dans les 57 pays islamiques et désormais partout est la remise à jour de cette origine ancestrale oubliée... C'est [ndlr, entre autres car il était tout simplement féministe] en raison de cette origine que Kemal Attatürk, fondateur de la Turquie moderne, avait interdit le port du niqab et autres voiles dans son pays. 

 Cela fait donc 7 000 ans que le voile sert de marquage pour les prostituées. Le théologien Ghaleb Bencheikh dit à ce sujet que les femmes voilées de la Mecque "ont des tenues héritées du temps des Assyriens", l'Assyrie étant l'ancienne région du nord de la Mésopotamie." Pourquoi voilées? pour qu'on ne les reconnaisse pas ensuite "en civil" au cours de leur existence normale, bourgeoise peut-être? Pour s'autoriser paradoxalement PLUS DE LIBERTÉ dans l'abord de clients? L'art de montrer juste un peu pour donner envie d'en voir davantage -et de consommer- comme les bateleurs de cirque donnant un avant goût du spectacle dehors, gratos, pour encourager le chaland à entrer? Le voile, un outil érotique? Peut-être. Une variante en Europe étaient les masques que portaient volontiers les courtisans -mais des deux sexes-, obligatoires au cours de certains bals parfois licencieux très prisés où n'importe qui abordait n'importe qui sans gêne, hors barrières étiquetales.. une sorte de catharsis joyeuse brisant les carcans quotidiens rigides à l'extrême. On dit que c'est au cours de l'une d'elles qu'Anne Boleyn, masquée, accomplit avec d'autres dames de la Cour une danse quasi érotique -pour l'époque- devant le Roi et son invité François 1er... l'homme à femmes.. particulièrement émoustillé, sous les regards étonnamment bienveillants de Henry VIII -cependant amoureux d'elle et qui lui, n'ignorait pas de qui il s'agissait-.. désirant se le concilier dans sa bagarre contre le Pape.


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