vendredi 13 septembre 2013

Rencontre tardive... avec mon bonhomme et sa copine (journal d'une ratée, dernier épisode). Ca fait drôle.. mais on surmonte.

POUR CEUX A QUI C'EST ARRIVE, 
QUE JE CRAINS NOMBREUX









 ou "Journal d'une ratée"..

.. qui a tout de même réussi deux enfants une fille, un garçon, portrait dit-on de son grand-père paternel (mais je n'y suis pour rien).. plutôt pas trop mal tous deux (là, j'y suis peut-être pour quelque chose).. Des points communs avec Anne Boleyn (voir "souvent homme varie") sauf que question poulinière, il n'y a rien à me reprocher.. (si j'étais une vache, on m'aurait primée aux comices agricoles).. et que par chance mon mari n'était pas roi d'Angleterre et ne m'a pas fait décapiter.. Mais pour le reste...
 



Il n'y a pas qu'à Saint Ambroix que l'on se cogne dans la rue inévitablement (ou ici, place de l'amphithéâtre -!!-) A Paris aussi! Rencontre donc .. à Montparnasse, avec mon mari et sa copine, élégants, chapeautés, rentrant chez eux après une soirée (que j'imagine) agréable.. (ciné? Théâtre? Expo? Concert?) Ça fait bizarre. Ils avaient l'air piteux de deux gus mal torchés qui avaient peur que l'on sente, bien que ce soit moi qui fusse négligée, n'ayant pas prévu le truc. Pas un mot. Mais une image qui restera.
 

Ça m'a rappelé le petit matin à Saint Victor de Malcap (à 4 km de l'arrivée!!) lorsque je me suis endormie après 700 km et une nuit blanche précédente, faussement sécurisée par la proximité de ma querencia, et que ma voiture a bêtement rencontré un platane. Pas trop de casse, merci aux ingénieurs de Renault ! ne restent que les cervicales parfois douloureuses. De ce crash ci, il ne restera que ces articles de blog et le désir prégnant de gagner de l'argent, juste par jeu (ce n'est pas difficile mais ça ne me tentait pas.) Le chantage, conscient ou pas, qui parfois s'exerce sur les femmes (ET SUR LES ENFANTS) en cas de désamour, de possessivité et/ou de séparation est pénible et abject. (Par exemple on leur reproche de ne pas avoir "réussi" alors que dans la vie du couple, tout a été fait pour mettre leur carrière entre parenthèses, le mec changeant par exemple de lieu et exigeant -ou suppliant- qu'elle quitte son job pour le suivre "puisqu'il va gagner plein de fric et que son salaire ne sera plus nécessaire" etc.. ) Nul blâme ici, ou disons double blâme, c'est le jeu, un jeu que j'ai eu tort (en partie) d'accepter... et parfois relié à un amour qu'ils craignent fragile, à une sorte de complexe paradoxal d'infériorité... mais lorsque celui-ci diminue, de part et d'autre ou d'une part seulement, alors tous les coups sont permis. C'est remédiable.

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