mercredi 15 octobre 2014

Pervers, tireurs, cibles, l'addiction, la néantisation !! Invitation au suicide !



Réponses à une femme qui dit relancer son ex -cependant pervers-.  (Voir articles précédents.)


Alice : Moi aussi je l'empêchais de partir ( il me donnait des coups pour que je le lâche ) : il se sentait tellement fort, du coup ! Son plaisir de me voir souffrir moralement, le supplier, ça ils aiment !!!! et après des messages d'amour pour qu'il revienne : je lui demandais pardon alors que je n'avais rien fait mais il me persuadait du contraire -ça lui permettait que je soit plus aimante et surtout soumise ! jusqu'à ce que ça se répète et qu'il se rebarre ! et ce pendant 8 ans et oui !!!!!!

Joëlle : Oui moi aussi je l'ai retenu et il m'a poussée, j ai fini la tête contre le mur.. et après il m'a fermé la porte sur les mains, en sang je suis partie de chez lui, il n'a pas rouvert la porte! Quelle horreur... Et je lui ai demandé pardon, j'aurais mieux fait de lui dire merci pour le coup sur la tête et pour la main en sang ça aurait été la même chose!

Jane : Je t'avoue que ça me revient seulement maintenant : à cette époque, je ne pensais qu'aux bons moments, aux belles paroles, je le comparais aux autres et le trouvais mieux, plus beau, plus fort, plus courageux... C'était avant de le connaitre. Il est en fait un petit homme, le contraire physiquement d'un bel homme. [Question : comment un tel homme a-t-il pu persuader une femme intelligente qu'il était un sex symbole ?]

Hélène : C'est à dire que cela agit comme une drogue que l'on sait toxique mais à laquelle on est addict. A cette "néantisation" succède la honte d'être -ou d'avoir été- aussi dégradée, aussi "bas"... qui fonde le silence -en général- sur ces épisodes. Merci à toutes. 

Syvia : Moi, je rencontre toujours des PN [des types pervers narcissiques selon le vocabulaire propre à ce fil où les initales suffisent, un peu gênant tout de même..]

Hélène : Essayez d'analyser, si vous ne l'avez déjà fait, ce dont je suis sûre: POURQUOI? J'ai -j'ai eu- le même problème. Je l'explique par le fait que mon père ne m'a pas ... "vue", disons, c'est le mot, même si pour cela il avait certaines "excuses". (Je suis née -même souhaitée, sans enthousiasme excessif de sa part, mais du moins par ma mère- au mauvais moment, maladie de ma mère, perte de son travail, obligation de prendre ce qui se trouvait, ici, la mine de charbon, ce qui pour lui était inadapté et un peu une "chute", et à cela s'ajoute... bref passons.) Du coup, je trouve -ou je TOLÈRE- des gus et des comportements mortifères.. bref tout ce qu'une femme "normale" fuirait avec épouvante. Je ne me sens pas le droit au bonheur en somme. C'est cela qu'il faut vaincre : le soi disant "pervers" n'est là que parce qu'il te "sert" -si l'on peut dire ! te sert à te détruire. Et en ce sens, c'est vrai que l'on en est -un peu- responsables-. Je le dis surtout pour moi d'ailleurs.

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Marie : je l'ai rencontré ce matin avec une nouvelle, très jeune. Je suis mal, j'en ai la nausée, je ne comprends pas : avec lui je suis mal, mais le voir ainis, c'est encore pire.. 

Hélène : Mais c'est ça le principe de ce type de personnalité : ils font en sorte que vous alliez mal, vous pompent, vous harcèlent de requêtes, d'exigences -de justifications- tels des patrons impitoyables -et même après la rupture..! et pire, même sans qu'il y ait de relations ensuite-... au point que l'on souhaite les retrouver!!! c'est comme un malade –saigné par ses soins- qui se retrouve seul : pour survivre, soit il l’a quitté soit c’est l’inverse [mais ça ne change rien au fond du problème]… et qui, exsanguiné, ne le peut pas : il a donc besoin... de celui-à même qui l'a vidé!... Et voilà ! Or comme il est seul -en général il a été isolé, intentionnellement- cela renforce son désir de courir retrouver -ou du moins il le regrette-... celui-là même qui l'a exsanguiné !!! Ça fait partie hélas d'un tout cohérent hélas. J'ajoute qu'il n'est pas impossible que ton ex gus l'ait fait exprès [ndlr, de rencontrer Marie, alors qu’il était accompagné d’une autre femme beaucoup plus jeune].. justement pour te faire souffrir, surtout si c'est toi qui l'a quitté. En général, ils prennent deux "poires" pour la soif car ils ne peuvent vivre seuls, ne autosuffisant pas. Il n'est pas non plus exclu qu'il se serve de toi contre la nouvelle car une femme amoureuse qui souffre pour lui, ça pose son Dom Juan ! Il fait jouer la concurrence, surtout si tu es jolie.Il se peut qu'elle en ait marre elle aussi et qu'il ait concocté cette rencontre pour la déstabiliser donc la re ferrer. Diviser pour dominer.
 



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Rajout en post scriptum : stupéfiant, les "dérives" -mais sexuelles- de certaines relations "cible-tireur" [dite pervers/proies].. qui sont exposées ici : exigences de la part du mec -ou forte insistance- pour des photos "glamour" -ou carrément pornos, les termes que les victimes elles-mêmes emploient sont édulcorés ce qui est un peu dérangeant- ; relations à plusieurs et/ou d' "échange" -mais le mec restant à part, cela se rapproche plus de la prostitution c'est à dire du proxénétisme- avec même paiement dans un cas! -donc là on y est en plein- etc... Du "libertinage" dit l'une d'elles. Non, une tentative de proxénétisme, ce qui n'est pas la même chose : le mec est tout simplement un mac vocatif qui tente de profiter financièrement d'elle/s..  qu'elle ait refusé ne change rien à la hideur de la tentative. La soi disant "liberté" des mœurs a ses aléas ; certaines jeunes femmes parlent de ces tentatives -presque- comme si c'était naturel ou une gêne mineure, employant par exemple des mot inadaptés -"libertinage"-..  La condition des femmes? Pour qu'une femme dont le mec a tenté de faire une pute ! le prenne avec autant de légèreté signifie qu'elle a évolué certes, mais pas vers le mieux. De telles tentatives me semblent inconcevables autrefois. 

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Au moment où je l'écris, je dois pondérer. En fait si, mais plus "soft" ; mon premier mari avait tenté de faire des photos de moi, pornos, j'avais refusé et il n'avait pas insisté... et par ailleurs il m'avait discrètement dit que Untel -chez qui nous vivions à ce moment- était... je ne me souviens plus du mot qu'il a employé : amoureux? Tenté? fasciné? par moi et.. bref, qu'il n'était pas jaloux : si je voulais etc... Je l'avais renvoyé dans les cordes mais sans comprendre, pensant seulement qu'il était, comme moi, un homme libre -il avait une autre copine, mariée, qui avait projeté de venir et je me trouvais donc en "trop"- et qu'il me le démontrait ainsi, à la bonne franquette, reconnaissant qu'il était de ma tolérance... mais avec le recul, je crois que c'était -indirectement- peut-être ? une tentative de proxénétisme : car il dépendait en partie du gus soi-disant "tenté" par moi, un type influent qui pouvait l'aider dans sa carrière (mais bien élevé : je ne crois pas que la proposition soit venue de celui-ci, qui garde toute mon estime.. jusqu'à preuve du contraire- le fait est qu'il a continué de l'héberger même après mon refus et mon départ).

(Voir articles précédents -plus "anciens"-.)

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