dimanche 19 octobre 2014

Les artistes de la Glacière. Le Président : ce que les mots veulent dire.






Vous avez remarqué ? La parole peut mentir, pas l'écriture, à moins d'être doué d'un extraordinaire talent, (ici ce n'est pas le cas).

"L'association "Les artistes de la glacière", contrairement à ce qu'indique son nom, est constituée par un groupe de soixante artistes dynamiques et chaleureux"

En principe, une association d'artistes est constituée d'artistes, pas de toros de combats, en ce cas, c'est un troupeau. Dynamoque (euh) et chaleureux... mmm s'ils sont à l'image de leur président, je crains le pire mais peut-être me trompai-je? [Le "contrairement à ce que son nom indique" est de moi, le sigle même m'étant apparu un peu ... à l'image de son concepteur, glaçant et maladroit.]

... "treizièmiste", chiffre qui comme chacun sait, porte bonheur. Elle est née dans le treizième arrondissement de Paris"


Vraiment? On ne s'en serait pas douté..


... fondé  par d'anciens élèves et nourrit par tous les artistes élèves anciens et actuels des Ateliers de la capitale. Son but est de permettre aux artistes de continuer à travailler et à exposer en commun en formant des groupes qui se nourrissent les uns des autres de manière pérenne."
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Une association d' "anciens élèves" et d' "élèves anciens", ça fait beaucoup d'anciens, disons peut-être carrément des jeunes vieux et des vieux-vieux? je ne sais pas... Et donc qui permet à des artistes de se réunir, c'est top... née dans le 13ième donc tréziémiste, c'est encore de l'imprévu qui mérite d'être souligné. Les fautes d'orthographe (non, de syntaxe pour l'une) par contre sont prévues (je n'étais plus là). Si je résume, une association d'artistes qui nourrit des artistes et permet à des artistes de se grouper et de travailler, super, j'y cours. Ça valait les arbres abattus pour le papier glacé, d'excellente qualité ?
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"Une finalité parallèle est de donner un sens eidétique à la création, de l'inscrire dans le temporel, afin d'en rendre compte au public sous forme d'échanges dans les deux sens. La beauté et le sens sont dans l'œil qui regarde et l'esprit qui apprécie et non dans l'œuvre en elle-même.*"

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Ma gni fi que. Là on sens ma patte, mais hélas mal goupillée. [De moi, il n'a semble-t-il retenu que le cul, (je simplifie) de même que de ma philosophie, il n'a retenu que le vocabulaire (si ça sonnait chic) mais sans trop chercher ce que cela voulait dire.] Donner un sens éidétique, ça c'est peu banal. Que l’œuvre ait un sens -éidétique ou pratique- un exploit. [Mais coco, même celles qui n'ont pas de sens en ont un : celui justement de ne pas en avoir, c'est me semble-t-il le propre de l'art contemporain dont tu/vous vous réclames/ez, non ?] "Inscrite dans le temporel", je me délecte. Une œuvre inscrite dans la matière, ça vaut le déplacement de pupille. Ainsi que l'échange au public dans les deux sens." Un échange dans les deux sens, c'est du lourd... par rapport à un échange dans un seul sens (!?) La dernière phrase cependant est plus explicite -mais elle est de moi- citant Kant, mais même pas reprise telle que. La phrase exacte était -de mémoire- : "la beauté et l'esthétique sont aussi bien dans l’œil qui regarde que dans l’œuvre -et par conséquent son auteur- qui est regardée."

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 "Une interrelation indissociable qui se manifeste à chaque exposition et à chaque présentation de travaux quels qu'ils soient, œuvre qui se crée et se dé crée en fonction du regard que l'on porte sur elle." 

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A chaque exposition, c'est la même chose, donc yapa d'exception. Bigre. Bon, raz le bol : oui, là je dé crée carrément et ça le mérite : un verbiage à la mesure de son auteur, de quelqu'un qui n'a rien à dire [que "regardez moi, cémoiki di kijeprendré kijeprendrépa"] faussement profond, tautologique, répétitif et fautif que l'on pourrait résumer en une ligne [et qui par ailleurs s'horrifie de la prestation de Milo Moiré "qui ne cherche que la célébrité", tout en acceptant celle de "merde d'artiste" parce que le gus est reconnu... et puis c'est un mec, quoi.]
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Mot du Président de l'association.

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*Là aussi je vois encore ma patte cependant obérée par quelques scorie (on ne devait pas être encore trop fâchés) mais pour le début du texte, sûrement, c'est du lui-tout- seul (les fautes). Note : faire des fautes n'est pas grave... mais les faire sur papier glacé à x E/mg et dans un style
prétentiard, fumeux, intello pointu "engagé" (?) ça l'est. 

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