dimanche 26 octobre 2014
Les mecs et la maladie -des femmes- un rapport d'évitement
Réponse à une internaute.. ("Comment réagit votre mec lorsque vous êtes malade?")
Lorsque j'ai fait des analyses pour un sale truc dans le dos -cancer?- que le dermato m'a enlevé tout de suite, il a fallu attendre 4 jours ou plus (!) pour avoir les résultats (on est dans la brousse et d'autre part c'était pentecôte ou je ne sais quoi.) Comme prévu, le toubib -très sympa- m'appelle : "rien, c'est bénin, j'ai échancré un peu trop large bêtement, désolé, ça va vous laisser une marque, mais ça avait vilaine allure -et du reste trois copains médecins en "le" voyant avaient fait la gueule sans trop le montrer, c'était marrant, genre "on sait pas, c'est sans doute rien mais fais toi enlever ce truc tout de suite-." Aucun appel de mon mari ce jour là, prévu pour le résultat des analyses. Idem le lendemain, puis le jour d'après etc... Volontairement je n'ai pas appelé, moi. Pour voir. Puis, une semaine (?) après, un coup de fil enfin, il a une expo, c'est important, le Maire lui a dit que, il est ennuyé parce qu'il ne peut 'prendre' Machine qui est trop nulle, et elle le harcèle tandis que Machin qui est excellent etc... Au bout d'un moment, je lui dis : "à propos, mon truc ce n'était rien"... "Quel truc?"... "Dans mon dos, tu te souviens?"... "Ah oui.. mais je le savais".. "Comment le savais-tu ?"... "Ben... le médecin.. euh.. m'avait appelé."..."Il t'avait appelé TOI?"... "Oui, évidemment." ... "Quand ?".." Je ne sais pas... tu m'énerves à la fin avec tes questions, il m'avait appelé, c'est tout.".. "Si c'est pour te dire que le résultat était négatif, ça ne peut être que vendredi -il y a six jours déjà- puisqu'il ne l'a su lui même qu'à ce moment là"... "Oui peut-être.."..."Donc il t'a appelé toi en même temps que moi? C'est curieux parce qu'il ne me l'a pas dit et que cela en principe ne se fait pas"... "Bon ça va, l'essentiel est que ce ne soit rien"... "Oui mais QUAND t-a-t-il appelé, précise !"... "Zut tu m'agaces, on dirait un flic, tu me harcèles à la fin, il n'y en a que pour toi, toi, toi, toujours toi... je ne sais pas, voilà..."... "J'ai eu les résultats vendredi et depuis, soient 6 jours, tu n'a pas daigné m'appeler pour les connaître."... "Mais je savais bien que tu t'en faisais pour rien, tu es comme ça"... (Note, je ne vais jamais chez le médecin -lui, tout le temps-).. "Pierre et Denis, corroborant Bouteiller, doutaient fortement" etc etc... Voilà comment il réagissait lorsque j'étais malade. (Renseignements pris, le médecin ne l'avait évidemment jamais appelé sauf lors de l'intervention, inquiet que juste après je dusse effectuer 150 km en voiture, de nuit, par un temps épouvantable -d'où son jeu sur l’ambiguïté et son exaspération devant les questions qu'il aurait bien voulu éluder -"il m'a appelé, etc.. je ne sais pas quand.."- )
...
Un lumbago et une sciatique, et il me disait en arrivant "on va faire un tour sur la montagne, c'est super ce temps"... je lui répondais que je n'en étais pas capable : "oh mais si, on n'ira pas vite, les iris doivent être en fleurs dans le pré partout, c'est si beau..." La récidive d'une sciatique quasiment guérie est venue de là du reste (j'ai fini par accepter... et après il a voulu aller au village danser...) Sinon : "jamais on ne peut rien faire avec toi, je viens pour si peu de temps et voilà, être obligé de rester à la maison par un temps pareil... une maison, façon de dire, un foutoir comme jamais, je ne comprends même pas comment tu peux vivre comme ça! etc etc.." (Je ne pouvais pas me baisser à ce moment-là.)
Plantes, animaux, le puits et le feu..
Le bon vieux puits, sans lequel rien n'aurait été possible
L'allée qui y conduit.
Yok mécontent... 20 m de tirole pourtant = 100 m²!
Le laurier rose refleurit ! Voir message précédent, la nature devient bizarre
Les arbouses (mais là c'est normal!)
Les porcelaines 4 mois après !
Un truc pour faire le feu : recueillir de la cire dans un godet et y mettre des allumettes : ça brûle des heures. Attention, dehors (ça peut brûler très fort avec une fumée gênante.)
Le feu dehors. Les patates ont goût de châtaignes!
Le matin, les dame oiseaux -ou messieurs , je ne sais pas- nettoient leur nid, frénétiquement, l'ennui est que "ça" tombe devant la porte et parfois sur moi !
Une herbe magnifique, et CURATIVE le chiendent ! Voir messages précédents
samedi 25 octobre 2014
Presque 4 mois sans eau ni électricité, l'hiver arrive ?
En gros, ça va bien, mais... j'en ai un peu marre parfois. Il fait froid -le nuit, à cause de l'humidité reliée aux pluies diluviennes récentes que la terre a encaissées, et se laver devient une vraie entreprise : il faut faire le feu, c'est le plus difficile car avec tout est encore humide et le bois prend mal, chauffer l'eau -la tirer du puits est un plaisir sans mélange- : si le feu a tout de suite pris, ça va très vite, en quelques minutes elle est presque bouillante mais avant-hier, j'y ai mis presque une heure (!) ; faire le café ou cuire les légumes, idem, mais le goût est incontestablement meilleur... deux ou trois heures tout de même voire plus, tout dépend du feu, du vent... Il faut prévoir, c'est ça le problème, préparer le bois sec, les journaux ou cartons, les allumettes etc... et ne rien laisser qui encombre -sans lumière je me casse la figure-. La question est celle du temps: faire cuire ainsi, se laver... requièrent une préparation minutieuse. Pas question de se dire "je vais me faire des œufs sur le plat" à la minute. De fait, je mange moins sans doute. Parfois, ça énerve un peu, aussi. Mais le plaisir ensuite de manger est décuplé par l'effort fourni. La lessive aussi devient plus difficile : à cause des chiens, je dois laver tout le temps et à l'eau chaude si possible. Heureusement, le soleil qui tape encore pas mal dans la journée, un véritable printemps, les fleurs ressortent de manière tout à fait extraordinaire, des fleurs de printemps ou d'été!! -et même trop parfois-.. le soleil donc finit le boulot; stérilisant vaisselle, couvertures et draps, les blanchissant. Pas trop grave mais bon, ce soir je suis un peu crevée. (En plus j'ai lavé les chiens, lourde tache). Il va aussi falloir installer le poêle dans la cuisine -c'est à dire le brancher sur la cheminée- car le soir, quand je lis, selon les jours, ça caille, on passe du printemps à l'automne en une journée. Autre problème : depuis que les touristes sont partis, il est difficile de trouver des recharges de gaz grand format pour la lampe. J'ai dû aller... à Alès, pas trop top question économie d'énergie. St Ambroix se meurt. Sans le petit troquet de Momo qui courageusement résiste et offre la wifi à ses clients, je n'aurais pas tenu le coup sans doute.
Chasseurs de sanglier. Un réfugié politique à quatre pattes
Ce matin, bruit de clochette, Yok aboie, je sors du
pieu... un chien -de chasse- en haut de chez moi, sans doute perdu, je
laisse, il va finir par se retrouver, le café avant toute chose etc...
(cela prend du temps car il faut faire le feu, tirer l'eau si je n'ai
pas fait de réserve etc..) mais ça continue... pauvre toutou... je file
en haut apitoyée -4 acols- : effectivement un chien tourne et s'enfuit en me voyant... mais
plus haut encore, un gus avec un gilet fluo corne comme un hon dans une
sorte de trompette... Dialogue (crié):
-C'est votre chien?
- Oui, il a levé un sanglier..
- !!! Chez moi ?
- Ben il l'a suivi.. (pardi, sympa !)
-Vous faites une battue?
-On a presque fini mais il faut récupérer les chiens..
-Et le sanglier?
-Ça...
Me voilà donc avec sans doute un réfugié politique à domicile. Ce n'est pas la première fois mais c'est la première avec quatre pattes. J'espère qu'il saura faire la différence entre chasseurs et humains normaux.. A tout hasard, je lui ai mis des croquettes pour lui remonter le moral... et me le concilier en somme..
-C'est votre chien?
- Oui, il a levé un sanglier..
- !!! Chez moi ?
- Ben il l'a suivi.. (pardi, sympa !)
-Vous faites une battue?
-On a presque fini mais il faut récupérer les chiens..
-Et le sanglier?
-Ça...
Me voilà donc avec sans doute un réfugié politique à domicile. Ce n'est pas la première fois mais c'est la première avec quatre pattes. J'espère qu'il saura faire la différence entre chasseurs et humains normaux.. A tout hasard, je lui ai mis des croquettes pour lui remonter le moral... et me le concilier en somme..
Le chiendent, une plante médicinale ! Les animaux d'instinct mangent ce qui les guérit: et nous?
http://notreterre.wordpress.com/2012/09/07/les-vertus-du-chiendent/
Tess, malade, mange des cendres de bois ! Je suppose que la basicité corrige peut-être l'acidité de son estomac? Elle mange aussi du chiendent, plus plante extraordinaire -qui a guéri en une prise Vôtan qui avait du sang dans les selles après avoir été perdu 1 mois et sans doute mangé ... n'importe quoi. Il l'a trouvée de lui même et s'est mis à brouter comme un mouton... puis il a fait une crotte qui ressemblait à une corde d'herbe, deux fois, a vomi un peu (idem) ET N'A ¨PLUS JAMAIS EU DE SANG !!
Un chiendent prospère, sans doute après la pluie.
Le même, mais sec. Ce sont aussi les racines qui ont des vertus thérapeutiques (voir lien,)
Nous aurions le même instinct que l'animal en partie perdu, mais que nous pourrions retrouver facilement.
Des lilas, des buissons ardents en fleurs et des iris au mois d'octobre en même temps que des chrysanthèmes et des choisias ! La nature devient bizarre
Des fleurs de lilas, carrément, ce matin, là sans doute depuis quelques jours !
Le choisia, mais là c'est normal !
Un chrysanthème récupéré dans la benne -ils sont tout de suite embarqués et broyés, même vivants, il faut bien que le commerce tourne !- qui depuis deux ans fleurit et plus joliment que chez le fleuriste -où il n'y a que des fleurs qui se touchent-.
Un iris qui lui aussi ne dait plus où il en est !
Et le top ! un buisson ardent qui se croit carrément au printemps.
Tess, malade, mange... des cendres ! Sans doute cela est-il bon pour elle, je la laisse faire. Après les avoir lavées, j'ai badigeonné ses plaies avec, puisqu'elle a l'air de pouvoir en manger, après tout... Voir article suivant.
vendredi 24 octobre 2014
Machisme et pervers attitudes, cinglage (2)
La notion de cinglage
Que se passe-t-il ? Deviens-je parano? Je suis dans un "bled" certes un peu reculé mais bon.. dans un petit troquet où j'attends un pote. Je bosse sur un article... 1 je suis peut-être énervée car hier j'ai eu un accident -sans gravité au fond mais impressionnant-... et je commence à ne plus supporter le machisme ambiant. Encore ai-je de la chance d'être "dici" ce qui compte, ma famille est nickel etc.. donc on me respecte -du moins le crois-je - ... lorsque surgit littéralement en furie un gus, grosse baraque un peu marginal, qui hurle que ma voiture l'empêche de sortir ou de rentrer dans son garage -exact mais il m'avait dit ne pas s'en servir et que ça ne le dérangeait pas, il est vrai il y a quelque temps, mais n'a jamais démenti, il bosse peu donc se sert peu de sa bagnole- ; apparemment tout a changé sans que je n'en sache rien mais comme beaucoup qui s'imaginent être au centre du monde, il croit que tous doivent être au courant. "Ah vous, (hurlé) il y en a marre" il prend à témoins les gens sur la terrasse qui ne bronchent pas "elle fait toujours des leçons de morale (?) à tout le monde et elle se gare devant mon garage, c'est inadmissible, même le libraire en a marre parce qu'elle le dérange il ne peut pas sortir.." etc.. (Hurlé.) Furax, je rétorque qu'il m'avait dit etc... Là, sa mauvaise foi éclate : Jamais, Jamais je ne vous ai autorisée, qu'est ce que vous racontez.." (Hurlé).. Ca monte encore, il gesticule devant moi, énorme, ventru, en rage (!)... j'enlève ma voiture évidemment après lui avoir lancé que je ne faisais pas de leçons à quiconque mais pour ce qui le concerne question [...] quand on a un trou à son pantalon, on ne monte pas au mât de cocagne..." Ca le calme aussitôt. Si je n'étais pas une femme -et considérée comme plutôt gentille- cela se serait-il passé ? Non. Le problème des marginaux, toujours entre deux feux, deux risques, la peur sans doute, le stress, et le transfert d'une rage qu'ils ne peuvent assouvir autrement sur qui ne semble pas dangereux, si possible une femme évidemment ou un étranger. Chez le libraire où je vais ensuite pour autre chose, je demande avant de partir si ma voiture gêne. Réponse : non, pas du tout, ce n'est pas un garage mais un entrepôt. Donc re mensonge de la part du gus... qui se sentant "seul" a voulu recruter sans qu'ils n'en sachent rien une "victime" mienne qui stoïquement ne disait rien. [Plus...] voir "le brouillard sur les cibles" http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/10/pervers-attitude-le-brouillard-sur-les.html
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F : - Tu aurais vécu au XVIème siècle,
il t'aurait fait brûler comme sorcière.
H : - Ou violée dans ma cabane ou les deux. Mais
tout comptes faits, on sent que pour certains, ça les démange. C'est la haine tout
simplement comme d'habitude : rien ne nous est pardonné, un gus qui par exemple
bosse au noir, vit d'alloc, crève de peur que Untel -un important
à sa mesure- le regarde de travers, si ma voiture dépasse, se sent soudain
poisser (euh, pousser) une vocation de Gardien du Civisme et de l'Ordre
bourgeois et pique une crise démesurée à se rouler par terre, déversant ses griefs -sans rapport?- . En réalité, LA
HAINE EST DÉJÀ, PREMIÈRE, ET LE RESTE N'EST QUE PRÉTEXTE A POUVOIR ENFIN
L'EXPRIMER. Heureusement, j'ai quand même de bons potes.
Michelle Ribot, une femme comme une autre, juste un peu plus courageuse!
4000 femmes algériennes "répudiées" après l'annonce d'un cancer du sein..
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