Non, ni Frigeshit ni Lavelux ne libèrent "la" femme. Ils l'isolent au contraire, comme tous. Plus on a du fric plus on peut passer sa vie sans voir personne -surtout si on est ''au foyer'' donc en général femme- : c'est
devenu
le top, le nec plus ultra du luxe que l'on paye cher. On est livrées à domicile (par Intertruc), le lavoir c'est fini.. et même le lave-linge sèche, nul besoin
d'aller étendre au jardin -dès fois que vous verriez la voisine à travers
la haie-.. la voiture est au garage avec accès direct, une télécommande ouvre la porte si vous décidez d'aller un week-end dans une maison de vacances
(idoine) .. Et/ou un ascenseur dessert directement votre appart si vous résidez dans une mégapole... où les pauvres sont nombreux. Il y a aussi des voitures blindées à un prix actuellement très abordable, au Brésil par exemple.
Puis il y a les boîtes de nuits où on paye cher pour se rencontrer (100 E l'entrée) ou meetic lorsqu'on est trop seul. Ou le flingue.
Significatif, la mort seule inverse la tendance, comme toutes les choses plus ou moins honteuses: on n'a plus le droit actuellement de conserver chez soi les cendres de ses parents par exemple comme je le fais. Il faut louer ou acheter une ''niche'' au ''columbarium'' d'un cimetière. Des fois qu'ils s'envoleraient. Quant aux malades, handicapés, vieux, ''fous'', eux, en général expulsés du cercle sont également mis en lieu clos, mais entassés, sans aucune intimité. La ''solitude'' à laquelle nous conduit le mot d'ordre est en fait une solitude de ghettos agglutinés. De huis-clos mortifères dans lesquels tout peut arriver. Car à ''on lave son linge sale en famille'' s'associe toujours le ''charbonnier est maître chez soi'. Cercle bouclé.
Puis il y a les boîtes de nuits où on paye cher pour se rencontrer (100 E l'entrée) ou meetic lorsqu'on est trop seul. Ou le flingue.
Significatif, la mort seule inverse la tendance, comme toutes les choses plus ou moins honteuses: on n'a plus le droit actuellement de conserver chez soi les cendres de ses parents par exemple comme je le fais. Il faut louer ou acheter une ''niche'' au ''columbarium'' d'un cimetière. Des fois qu'ils s'envoleraient. Quant aux malades, handicapés, vieux, ''fous'', eux, en général expulsés du cercle sont également mis en lieu clos, mais entassés, sans aucune intimité. La ''solitude'' à laquelle nous conduit le mot d'ordre est en fait une solitude de ghettos agglutinés. De huis-clos mortifères dans lesquels tout peut arriver. Car à ''on lave son linge sale en famille'' s'associe toujours le ''charbonnier est maître chez soi'. Cercle bouclé.
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