Deux enfants par jour (environ!) meurent du fait de maltraitance.. Et une femme tous les deux jours. Quatre fois plus d'enfants par conséquent que de femmes meurent dans un cadre "familial" sous les coups de leurs parents/proches (Anne Tursz, -lien-, Céline Raphaël, -lien-.) Si actuellement on parle un peu plus des secondes, l'omerta quant aux premiers est totale. Est-ce l'idée que l'on puisse attenter à la vie de son enfant qui est impossible à concevoir? Relié à la crédulité des médecins, des travailleurs sociaux, des enseignants ? A la faculté hors norme de dissimulation de certains parents (source Céline Raphaël, elle même battue pendant son enfance)? D'où l'absence d'autopsie par exemple lors de morts subites du nourrisson (ce qui devrait être systématique) même dans des cas suspects. Pas vus pas pris, donc ce n'est pas si grave pensent les assassins, parfois récidivistes ensuite. Par conséquent ces chiffres doivent être revus à la hausse (le double peut-être) et les études manquent dramatiquement. Combien exactement ? On l'ignore, c'est le "chiffre noir". La maltraitance et l'infanticide, un phénomène de santé publique massif NON RECONNU. Du coup, beaucoup d'enfants souffrent de handicaps, de troubles non détectés quant à leurs causes, (d'où parfois leur marginalisation, leur rejet, et l'HP au bout du chemin), de problèmes psychologiques (idem) – et seront quelque fois violents à leur tour.
Mais pas de panique: non, la transmission de la violence n'est pas (comme on l'entend souvent) systématique (tout comme celle des maltraitances sexuelles) : les femmes semblent davantage épargnées (si on peut employer le terme!) Autrement dit, une femme qui a été peu ou prou maltraitée dans son enfance (ce fut mon cas) ne maltraitera pas nécessairement ses enfants tandis qu'un homme, lui, aura davanatge tendance à répercuter les gestes sur eux. De même, une femme qui a été violée ou abusée sexuellement ne se livrera pas à de tels actes ensuite, un homme, parfois, si. Là aussi il s'agit d'une omerta.
Il demeure ce paradoxe : la différence du zéro à l'infini de traitement par les médias de ces affaires, dont certaines font la "une" (Fiona, Marina, Tiphaine, Dylan...) et d'autres un simple entrefilet. Souvent il s'agit de tout petits : apparemment les victimes auxquelles les journalistes s'intéressent sont des enfants de 3-10 ans... plutôt mignons.. et aussi la différence entre l'indignation publique surtout populaire (appels à la mort etc..) et l'indifférence tout public vis à vis des chiffres réels (il faut dire assez flous mais justement cela devrait interpeller).. comme si ces drames étaient là comme bouches trous efficaces pour maintenir ou accroître le niveau de ventes quand l'actu faiblit. C'est que, malgré les publicités pour jouets, matériel de puériculture etc.. (qui font vendre) et le consensus idéologique dont la trame en Occident est l'image omniprésente de l'enfant-roi, la réalité est tout autre, opposée : le très-jeune, dans la hiérarchie sociale est toujours au dernier échelon. Un signe : les politiques ne s’y intéressent pas. Car il ne vote pas, ne consomme pas (de lui-même), ne peut se plaindre, s'expliquer, parfois gêne et "dévalorise" ses parents -enfant adultérin, malvenu-, coûte etc.. et c'est encore pire s'il est handicapé : il fait donc un bouc émissaire commode. S'il n’y a depuis 2006 aucune statistique sur la
maltraitance qui concerne 10% d'enfants en France.. quand tous les ans tombent les
rapports de chiffres des accidentés de la route qui génèrent ensuite la mise en place des
programmes de prévention, cela signifie que le problème est mineur. Voire qu'il n’existe pas. Plus exactement qu'il est dénié. Un volonté ou plutôt une absence de volonté politique (lien). Des tout-petits, tout le monde se fout.
Les médecins, les enseignants, le personnel social ne sont pas formés pour détecter la maltraitance.. et d'autre part le signalement, l'acte font peur. Peur de l'erreur (comment accuser à tort un parent déjà éprouvé? Comment être sûr?) peur de représailles, (les parents violents le seront peut-être aussi envers des gêneurs), peur de la justice même. Dans le doute et le risque, ils s'abstiennent ou se défaussent sur un autre.. qui lui même va se défausser sur un autre etc.. Ne pas signaler ne fait pas courir de risques réels. En cas de drame, il suffit de dire "je n'avais pas vu" .. "je ne pouvais pas imaginer que.." et comme parfois c'est exact, on vous croira, d'autant que vous serez suivi par la troupe de ceux qui comme vous se sont tus! tandis que signaler à tort en revanche peut coûter cher, même à bon escient : si la preuve absolue n'est pas apportée, et si de l'autre coté on a un spécialiste de la diffamation, les indemnités auxquelles sont condamnés par exemple des journalistes pour des affaires -toujours les mêmes, c'est presqu'un business dans certains cas- peuvent être pharamineuses, et leur carrière obérée. Le choix des pro est donc vite fait, surtout s'il s'agit de parents qui ne sont pas des cas sociaux : Céline Raphael appartenait au milieu de la grande bourgeoisie du centre. Squelettique, visiblement épuisée, marquée, tout le monde savait mais se gardait bien de l'interroger.. et tous se taisaient, peu soucieux de se coltiner son notable de père. D'autre part, dans une maison sise dans un vaste parc arboré, les voisins ne voient réellement ni n'entendent rien.
Peut-être faudrait-il davantage condamner ceux qui se sont tus et ne pouvaient pas ne pas avoir vu, pour rétablir la balance des profits/pertes des pro censés protéger l'enfant. Même en cas d'erreur ou de demi erreur (mettons qu'ils n'ont réellement rien vu ou... ne se sont pas trop interrogés) cela les ferait réfléchir et ils se montreraient alors plus curieux.. par exemple devant cet enfant un peu pâlichon, en sous poids, toujours marqué (il refuse de manger et se montre très turbulent affirment ses parents droits dans leur bottes) .. dont l'attitude oscille entre la tristesse et une sorte de joie hystrionique sur jouée révélatrice.. dont les résultats scolaires sont en chute libre et qui s'isole et pique des crises sans raison... ("on vous l'avait dit qu'il était hyper actif et ingérable" vont dire les parents).. un enfant que l'on voir rarement à l'école, forcément il est malade (!) et quasiment jamais chez lui dans le joli jardin d'une maison dont bizarrement les volets d'une chambre (?) sont toujours fermés même en plein jour etc.. (cas Dylan).. ou devant celui qui, après un signalement de sa famille (!) disparaît (ils ont déménagé, pas de pot), on ne cherche pas trop, ce n'est pas le district, ça passe par d'autres services, la transmission ne s'effectue pas ou trop tardivement etc.. (lui en est mort). Notons que s'il s'agissait du résultat d'un casse qui avait disparu, on aurait trouvé! les banques et les assurances ont les moyens d'investiguer que n'ont pas les travailleurs sociaux sans doute ou une plus grande sagacité.
Les médecins, les enseignants, le personnel social ne sont pas formés pour détecter la maltraitance.. et d'autre part le signalement, l'acte font peur. Peur de l'erreur (comment accuser à tort un parent déjà éprouvé? Comment être sûr?) peur de représailles, (les parents violents le seront peut-être aussi envers des gêneurs), peur de la justice même. Dans le doute et le risque, ils s'abstiennent ou se défaussent sur un autre.. qui lui même va se défausser sur un autre etc.. Ne pas signaler ne fait pas courir de risques réels. En cas de drame, il suffit de dire "je n'avais pas vu" .. "je ne pouvais pas imaginer que.." et comme parfois c'est exact, on vous croira, d'autant que vous serez suivi par la troupe de ceux qui comme vous se sont tus! tandis que signaler à tort en revanche peut coûter cher, même à bon escient : si la preuve absolue n'est pas apportée, et si de l'autre coté on a un spécialiste de la diffamation, les indemnités auxquelles sont condamnés par exemple des journalistes pour des affaires -toujours les mêmes, c'est presqu'un business dans certains cas- peuvent être pharamineuses, et leur carrière obérée. Le choix des pro est donc vite fait, surtout s'il s'agit de parents qui ne sont pas des cas sociaux : Céline Raphael appartenait au milieu de la grande bourgeoisie du centre. Squelettique, visiblement épuisée, marquée, tout le monde savait mais se gardait bien de l'interroger.. et tous se taisaient, peu soucieux de se coltiner son notable de père. D'autre part, dans une maison sise dans un vaste parc arboré, les voisins ne voient réellement ni n'entendent rien.
Peut-être faudrait-il davantage condamner ceux qui se sont tus et ne pouvaient pas ne pas avoir vu, pour rétablir la balance des profits/pertes des pro censés protéger l'enfant. Même en cas d'erreur ou de demi erreur (mettons qu'ils n'ont réellement rien vu ou... ne se sont pas trop interrogés) cela les ferait réfléchir et ils se montreraient alors plus curieux.. par exemple devant cet enfant un peu pâlichon, en sous poids, toujours marqué (il refuse de manger et se montre très turbulent affirment ses parents droits dans leur bottes) .. dont l'attitude oscille entre la tristesse et une sorte de joie hystrionique sur jouée révélatrice.. dont les résultats scolaires sont en chute libre et qui s'isole et pique des crises sans raison... ("on vous l'avait dit qu'il était hyper actif et ingérable" vont dire les parents).. un enfant que l'on voir rarement à l'école, forcément il est malade (!) et quasiment jamais chez lui dans le joli jardin d'une maison dont bizarrement les volets d'une chambre (?) sont toujours fermés même en plein jour etc.. (cas Dylan).. ou devant celui qui, après un signalement de sa famille (!) disparaît (ils ont déménagé, pas de pot), on ne cherche pas trop, ce n'est pas le district, ça passe par d'autres services, la transmission ne s'effectue pas ou trop tardivement etc.. (lui en est mort). Notons que s'il s'agissait du résultat d'un casse qui avait disparu, on aurait trouvé! les banques et les assurances ont les moyens d'investiguer que n'ont pas les travailleurs sociaux sans doute ou une plus grande sagacité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire