3 Marie Trintignant, Kristina Rady. Femmes battues, des profils parfois inattendus
L'article
3 Le procès
Car dans le milieu du cinéma, tout est différent :
il y a ce film qu’elle vient de faire avec un de ses ex comme partenaire à l’écran
et un autre comme réalisateur. Promotions, médias.. (même en dehors de leurs enfants communs), les relations sont
inévitables. Elle n’a rien lâché (et
ne le pourrait pas.) Lui, tout. Il est un faible et ne s’est plié aux codes du milieu du cinéma que
pour ce qu’ils ont de plus funeste : alcool, cigarettes et peut-être plus,
pour Marie en tout cas. D’autre part, il est sans doute déjà incontestablement
violent. C’est tout.
Le procès
Durant le procès, même s’il n’en avait jamais parlé
aux enquêteurs, Samuel Benchetrit, (le précédent de Marie Trintignant) a affirmé
que Kristina Rady (la femme de Cantat qu’il avait quittée pour Marie juste
avant son accouchement) lui avait avoué – lors d’une conversation téléphonique
– avoir été victime de violence de sa part. Une maquilleuse (!) sur le tournage
de Colette avait précédemment dit la même chose. Et un des fils de Marie, Roman Kolinka, selon Daniel Benchetrit, (son beau-père
préféré), confirme ces propos : "elle (Kristina) m’a dit -à moi et à
d'autres personnes- que Bertrand l'avait frappée, l'avait poursuivie avec un
couteau, que ça s'est toujours passé." Certes Roman n'appréciait pas Cantat, trop envahissant, Cantat qui, d'après l'adolescent, ne parlait que de lui, mais les propos qu'il rapporte crédibilisent Samuel Benchetrit, qui lui aurait demandé de calmer le jeu avec celui-ci pour le bien de Marie. Jaloux? Non, sans doute. D'autre part, sa nouvelle compagne est une splendide actrice qui n'a rien à envier à Marie. (Suite, lien)
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