vendredi 4 octobre 2013

4 Marie Trintignant, Kristina Rady. Femmes battues, des profils parfois inattendus

 L'article

3 Le procès


Nadine Trintignant elle aussi, le 31 juillet, lors de la 1ère audition de Cantat, dit avoir eu des soupçons, à la suite d'un texto de sa fille : "Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille. Ta fi-fille battue." L'affaire semble entendue. Cantat est un violent, possessif, pathologiquement jaloux quand lui, sans états d'âme, a quitté sa femme à la veille de son accouchement (il est vrai "poursuivi" par Marie) pathologiquement instable etc.. il mérite la corde. 
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Mais voilà. Coup de théâtre, Kristina Rady, au procès, nie en bloc les accusations de Samuel Benchetrit : "je n’aurais jamais vécu 10 ans avec un macho, un menteur ou un castagneur.. Bertrand est l'homme le plus intègre que je n'ai jamais vu etc.." Ses parents, qui eux aussi (comme sans doute bien d’autres) auraient été témoins de violences, notamment pendant sa dernière grossesse, lorsqu’il avait déjà Marie qui le relançait dans le viseur, n’ont pas été entendus (à supposer qu’ils aient osé contredire leur fille.. étant donné la crainte que Cantat faisait -et fait toujours- planer sur eux de les couper totalement -ce qui est déjà le cas- de leurs petit-enfants!) 
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Cependant, Mathias Othnin-Girard, un autre précédent de Marie donne d'elle une image plus nuancée : "elle essayait de réprimer ses impulsions, mais quand elle se mettait en colère, c’était des colères noires. Il n’était pas rare qu’elle se mette à crier très fort. C’était à la limite de la crise d’hystérie. Dans des textos échangés depuis Vilnius, elle était persuadée que nous allions enlever son enfant." (Il devait venir la rejoindre sur le tournage en vacances mais des difficultés administratives de dernier moment retardèrent leur arrivée, résolues ensuite grâce à Cantat qui paya pour tous un hôtel et s’en occupa -en même temps que de son fils- pendant que Marie tournait.) "C’était démentiel."  (lien)
(Suite, lien)




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