Je l'ai comme tous (enfin, disons que pour certains, c'est venu après coup, lorsqu'on ne pouvait faire autrement, le vent ayant tourné) infiniment admiré, y compris dans une démarche vouée à l'échec et à sacrifier inutilement les vies des meilleurs d'entre les partisans.. Puis l'admiration est tombée d'un coup lorsque j'ai lu le "Journal d'un guérillero" dans lequel est relatée son extrême dureté vis à vis de ses "hommes" (bon c'était la guerre, soit) mais surtout un autre fait : il avait exigé de l'un de ses compagnons qu'il étrangle le chiot qu'il avait recueilli (et auquel héroïquement il sacrifiait une partie de sa ration) qui le suivait partout, couinant parfois de joie (ce qui les faisait évidemment remarquer.)
Un salopard comme un autre en somme, mais qui a eu le mérite tout de même de tenter cette expérience impossible, exporter la révolution cubaine et soulever (pas trop réussi mais bon), mais en tout cas redonner leur dignité aux paysans contre les propriétaires terriens qui les réduisaient en esclavage. Mitigé.
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