lundi 7 octobre 2013

Paroles d'inconfort d'un homme qui aime le sien. Les personnalités suicidaires et/ou suicidogènes.

Si vous vivez ceci, (homme ou femme), en d'autres termes évidemment, merci de colliger ces propos, cela vous/nous aidera à surmonter. Surmonter le matraquage, les inversions des causes et des effets*, les injonctions paradoxales** et ce qui s'ensuit, sachant que celui ou celle qui les manie en a sans doute subi dans l'enfance et ne peut réagir autrement, quelques soient les dégâts occasionnés. Je ne crois pas que ce soit remédiable. Ce sont des gens de pouvoir, auxquels on a inculqué l'art de l'exercer, (même s'ils ont été mauvais élèves) pour qui tout, y compris l'amour, les relations intimes, lui est subordonné et qui ne comprennent pas qu'il n'en soit pas ainsi. Ils ne pourront s'empêcher de profiter de ceux qu'ils rencontrent, surtout si pour eux ce n'est pas le cas. Il faut fuir et ne plus se retourner (cela peut prendre du temps) ou on risque de finir comme Kristina Rady, qui représente l'archétype. Car ces attitudes génèrent presque toujours un syndrome d'attachement, paradoxal lui aussi*** (!) qu'il faut rompre, y compris si le parent (mari, femme..) responsable manifeste PAR SES ACTES**** sans la moindre ambiguïté son total désinvestissement.. Certes les faits contredisent ses propos, mais ce sont ceux-ci que l'on croira (même si on n'est pas trop con d'habitude). Il faut savoir aussi que celui qui a déjà vécu dans l'enfance des situations semblables est plus susceptible de les subir ensuite à l'âge adulte, de la part de compagnon/gnes, d'amis, et même d'enfants. 

* Reprocher à quelqu'un.. ce qu'on lui a demandé de faire.. Exemple prétendre "raté" celui qui a consenti à mettre en stand bye le travail qui le/la passionnait parce qu'on l'en a prié, très fortement, sous peine (implicite) de ne plus l'aimer... puis assurer ensuite ne plus pouvoir l'aimer parce qu'il est "un raté".

** Dont l'exemple est : "obéis moi, désobéis"..

*** C'est le syndrome de Stockholm : la victime à qui on refuse même un présent peu enviable mettra toute son énergie à l'obtenir parce qu'on le lui refuse. L'amour refusé constitue un présent de ce type (même si le refuseur n'a rien d'éminent). Le refus valorise ce qui est refusé, le "don". L'insincérité de celui qui se met ainsi à prix, ne "consentant" qu'à condition, (exemple "je veux bien -te voir- mais seulement si.. ") n'est peut-être pas absolue .. mais ces personnalités suicidaires et surtout "suicidogènes" prennent le risque de se perdre eux même plutôt que de déroger (ils ne le peuvent pas, formatés pour le pouvoir qui les intéresse plus que l'amour, pensant parfois fautivement que le premier naîtra du second.) Ces personnalités (victimes eux- mêmes autrefois) souvent séductrices transfèrent (magistralement) leurs pulsions suicidaires (incapables d'être, de vivre, d'aimer et parfois de baiser, ils le cachent mais ne l'ignorent pas.. pas plus que leurs proches qui n'en tiennent pas compte) sur d'autres, c'est pourquoi on peut les appeler suicidogènes. Des suicidaires parfaitement compensés dont le chemin cependant se trouve parsemé de drames multiples. (Il existe des familles de ce type où tous plus ou moins se comportent ainsi.) Il choisissent souvent des gens opposées (à l'instar du couple Milena Jesenska /Kafka) qui représentent leur terreau. Plus porteurs, plus féconds. Le modèle publicitaire serait les annonces des supermarché du type "plus que cinq minutes pour bénéficier de la réduction privilège pour de superbes.. entonnoirs (?!), dépêchez vous, dans.. quatre minutes (!) ce sera trop tard, vous le regretterez" etc.. L'objet auquel personne n'aurait pensé se trouve ainsi artificiellement valorisé.

**** Exemple de celui qui a assuré son grand amour à quelqu'une tout un week end ... et qui au retour du voyage de "réconciliation" (relativement réussi).. lui demande de le déposer à Paris.. chez sa copine (qu'il n'aime pas lui jure-t-il et qu'il va quitter incessamment sous peu) à 2 h du matin parce que c'est plus pratique pour ses rendez vous du lendemain .. puis la laisse partir sans le moindre état d'âme.. avec une voiture qui a la particularité intéressante de ne pas démarrer à chaud (il ne faut pas caler sous peine de devoir attendre qu'elle refroidisse soit 2-3 heures..) ce qui advint à un feu rouge. Trois heures d'attente dans une banlieue glauque pendant qu'il dormait du sommeil du juste dans les bras d'une autre au chaud l'ont enfin fait réfléchir. Vive la voiture récalcitrante. Le lendemain, ses rendez-vous assurés, il l'appellera joyeux pour lui dire qu'il va venir sans lui poser la moindre question sur le trajet de retour... et sera étonné/désolé qu'elle refuse. Versatile, pourtant, elle avait promis! Stupéfait et indigné aussi que cette voiture n'ait pas voulu redémarrer (ce qu'il n'ignorait évidemment pas). Mais aussi, pourquoi a-t-elle calé? Quand on s'arrête, on débraye!
 










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